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Julien Lieb (Star Academy) : ce trouble complexe qu'il a surmonté grâce à la musique

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
Finaliste de la "Star Academy", Julien Lieb est en plein préparation de son premier album. Pour l'émission "Clique", le chanteur de 24 ans invite le public à découvrir son travail en studio, et fait des révélations sur un trouble qui l'a longtemps affecté...
Crédits photo : Bestimage
Julien Lieb a beau être "Comme tout le monde", un joli destin se profile à l'horizon pour lui. Finaliste de la dernière saison de la "Star Academy", le jeune artiste originaire de Pau s'apprête à ouvrir un nouveau chapitre alors que la tournée triomphale de l'émission s'arrêtera ce dimanche 8 juillet avec un ultime concert à Douai. Dans sa ligne de mire ? La création de son premier album, avec des chansons qui auront pour thématiques principales « le deuil, l'amour, les liens qui nous unissent aux gens et l'espoir ». « Même dans les morceaux qui sont les plus sombres, il y aura toujours une teinte d'espoir » promet l'ex-académicien, qui dévoile aux caméras de l'émission "Clique" les coulisses de l'enregistrement de ce disque très attendu, avec même une chanson inédite.

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"J'ai bégayé jusqu'à mes 19 ans"


Devant la console des Twin Studios situés à Paris, là où la magie se crée, Julien Lieb revient sur l'éclosion de sa passion pour la musique, qui remonte à l'enfance. « J'ai plus ou moins chanté avant vraiment de parler quand on était dans la voiture avec mes parents. Je fredonnais les musiques qui passaient à la radio. Du coup, c'est vraiment très naturel pour moi de chanter » explique le musicien. Et ce reportage lui offre l'opportunité de faire une révélation de taille sur sa vie passée : « Je bégayais quand j'étais petit et jusqu'à mes 18-19 ans ». Atteint de ce trouble de la parole qui touche 1% de la population française, soit plus de 600.000 personnes, Julien a progressivement appris à apprivoiser sa nervosité. « C'est vraiment le chant qui m'a permis d'arrêter de bégayer. Quand je chante, je ne bégayais pas du tout parce que ce n'est pas la même zone dans le cerveau qui est sollicitée » indique-t-il.



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Face à la journaliste, l'interprète de "Encore une fois" donne sa propre définition de l'artiste. « Tout le monde vit les mêmes émotions. Le travail d'un artiste, c'est de les retranscrire avec notre point de vue et de la manière la plus pure possible par rapport à ce que nous on ressent » estime Julien, qui va, sur cet album, convier de nombreux instruments. Piano, mandoline, claviers... Pour le chanteur, l'idée est de donner vie à ses textes à travers des arrangements. « On pense aussi beaucoup les morceaux pour le live. Déjà avant j'aimais beaucoup la scène mais je faisais des trucs plus amateurs. Là, avec la tournée, je suis tombé amoureux de la scène complètement. Des fois tu as dormi trois heures, t'en peux plus et tu as les cernes jusque là mais juste de voir les gens... Tous les soirs, chaque fois que je pose le premier pied sur la scène, j'ai des frissons dans la nuque. Tu as envie de tout donner aux gens, même quand tu n'as plus rien en toi. Ça te recharge » confie-t-il avant de l'affirmer : « C'est un peu égoïstement pour soi mais en vrai, c'est pour les gens qu'on fait ça ».

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