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Sam Smith s'affirme en icône queer dans le clip flamboyant "I'm Not Here To Make Friends"

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
Sam Smith s'amuse avec les codes sur son quatrième album "Gloria", disponible depuis vendredi dans les bacs. Après le tube "Unholy", l'artiste queer espère bien faire danser la planète avec "I'm Not Here To Make Friends", son nouvel hymne produit par Calvin Harris. Découvrez son clip haut en couleurs sur Purecharts !
Crédits photo : YouTube
"Unholy" donnait déjà le ton : c'est un Sam Smith plus épanoui.e que jamais qui se présente sur "Gloria", quatrième album paru il y a quelques jours avec l'objectif avoué de nous faire pleurer d'émotion autant que se déhancher sur la piste de danse. « Aujourd'hui, j'ai l'impression d'avoir trouvé un rythme et je suis harnaché.e à ce que je veux faire. J'ai des artistes incroyables autour de moi. C'est comme si je devenais l'artiste de mes rêves, ce qui est un sentiment incroyable. C'est fou » atteste l'artiste britannique, qui révélait dans sa première interview avec Purecharts, en 2014, avoir grandi en étant « follement amoureux des plus grandes divas » comme Whitney Houston ou Céline Dion. « C'est plus fort que moi, je reviens toujours aux chanteuses à grande voix. J'aime croire que je suis moi aussi une diva dans l'âme » confiait alors l'interprète de "Gimme", qui n'avait pas encore fait son coming out non-binaire.

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"Je me sens bien dans ma peau"


Depuis l'ère "Love Goes"(2020) et des clips comme "How Do You Sleep?" ou "Promises" avec Calvin Harris, Sam Smith explore donc plus ouvertement son identité queer. « Dans ma vie personnelle, il n'y a pas un seul point négatif. Ma famille communique avec moi d'une manière encore meilleure qu'avant. Ma vie amoureuse s'est améliorée. Je me sens aimable. Je me sens bien dans ma peau, mais je porte ce que j'ai envie de porter. Depuis que j'ai changé mes pronoms, c'est comme un retour à la maison. J'aurais aimé savoir quels étaient ces mots quand j'étais à l'école, parce que je me serais identifié.e comme ça. Parce que c'est qui je suis et qui j'ai toujours été » atteste l'artiste sur Apple Music, qui fait néanmoins face à un déferlement constant de haine : « Je suis verbalement agressé.e dans la rue. Des gens me crient dessus. Quelqu'un m'a craché dessus dans la rue. C'est fou. Si ça m'arrive alors que je suis une popstar et que je suis célèbre, pouvez-vous imaginer ce que ressentent les autres enfants, comme les enfants homosexuels ? C'est tellement triste que nous soyons en 2023 et que cela continue. C'est épuisant ».




Des critiques auxquelles Sam Smith a trouvé le moyen de répondre de la plus belle des façons : en musique. Choisi comme nouveau single de l'album "Gloria", l'énergique "I'm Not Here To Make Friends", produit par Calvin Harris, lui permet de s'affirmer haut et fort sans s'excuser. La chanson débute d'ailleurs par un discours de la célèbre drag queen RuPaul, qui prône l'acceptation de soi : « If you can't love yourself / How in the hell you gon' love somebody else? ». Prenant ces mots au pied de la lettre, Sam Smith envoie valser tous les diktats dans le clip, où l'artiste débarque à bord d'un hélicoptère doré dans une robe rose bonbon bouffante, maquillé.e avec flamboyance et paré.e de ses plus beaux bijoux. Depuis le tapis rouge, Sam fait son entrée dans un château qui va être le théâtre d'une fête d'anthologie avec de nombreuses drag-queens (dont la Big Bertha de "Drag Race France") et de multiples changements de tenues : reine du bal, paon à plumes, diva excentrique, maîtresse d'une orgie... Sam Smith va incarner tous ses rôles durant quatre minutes aussi décadentes qu'affriolantes. Gay power !

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