Sam Smith

Crédits photo : Bestimage
Tout un cheminement personnel a mené Sam Smith à faire de la liberté sa marque de fabrique. Pour son quatrième album "Gloria", disponible dans les bacs depuis fin janvier, l'artiste britannique à la voix d'or a décidé de casser les codes et de s'assumer sans s'excuser. Et au même titre que cette machine à tubes, c'est un Sam Smith libéré.e qu'on a retrouvé samedi soir sur la scène de l'Accor Arena. Pour son retour à Paris et l'une des deux dates françaises de sa tournée mondiale "Gloria The Tour", qui passera aussi au festival de Nîmes, l'interprète de "Gimme" a offert un spectacle en trois actes avec des moments d'émotion qui nous ont presque fait pleurer et des chansons hyper pop sur lesquelles il était impossible de ne pas se déhancher.

Un show pour symboliser l'amour

Avant même de rentrer dans Bercy, le ton était donné par les fans, lookés jusqu'au bout des ongles. Il semblait n'y avoir jamais assez de paillettes et de plumes dans leurs tenues excentriques ! Et Sam Smith l'a annoncé dès son arrivée sur scène : l'artiste de 30 ans propose un concert où tout le monde peut être aussi exubérant qu'il le souhaite, puisque « c'est un show pour la liberté ». La star anglaise a d'ailleurs vu les choses en grand elle aussi pour la scénographie : sur la scène trône un énorme corps nu doré qui lui servira d'estrade et de piste de danse. Et iel aussi va jouer la démesure dans ses accoutrements, qui passent des plus sobres aux plus fous au fur et à mesure que la fièvre gagne l'arène parisienne. C'est dans un corset et pantalon doré luisant que Sam Smith a débuté la soirée en interprétant son très célèbre "Stay With Me", bouleversant la foule avant d'entamer son premier acte, intitulé "Love". Le public a pu retrouver des classiques de son répertoire comme "Too Good at Goodbyes" ou "How Do You Sleep?", mais surtout "Dancing With a Stranger" qu'iel dédicacera à toutes les femmes célibataires présentes dans la salle.

Sam Smith, représentant de la communauté queer

Plus le show avance, plus les dorures se font présentes. Dans son deuxième acte, Sam Smith invite des danseurs vêtus de robes à paillettes tandis que l'artiste arbore fièrement une cape Valentino violette et une couronne sur laquelle on peut lire le mot "queer". Parce que, oui, c'était le concert le plus queer de l'année ! Il faut dire que depuis son coming out non-binaire, Sam Smith revendique son identité haut et fort. C'est aussi dans cette deuxième partie que l'émotion est la plus présente. Avec "Lay Me Down", vocalement irréprochable, ou encore "Lose You", Sam Smith a touché toute la salle... avant de remettre bien vite le feu avec le titre phare de son nouvel album : le rutilant "I'm Not Here to Make Friends", produit Calvin Harris. Chaud devant !

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Dans ce dernier acte sulfureux, intitulé Sex, Sam Smith a tout donné. Avec des danseurs en transe mimant des scènes d'orgie et ses tenues fantasques (on parle d'un slip à paillettes et de caches tétons aux couleurs du drapeau français !), la star de la pop a fait monter la température d'un cran. Et pour bien marquer les esprits, Sam Smith a terminé en beauté en interprétant son hymne planétaire "Unholy" avec Kim Petras, toujours très provoc en démon ! Un concert d'enfer donc, mais un peu court (1h30) pour un public qui en redemandait encore et encore.

Setlist du concert de Sam Smith à l'Accor Arena

Stay With Me
I'm Not the Only One
Like I Can
Too Good at Goodbyes
To Die For
Perfect
Diamonds
How Do You Sleep?
Dancing With a Stranger
I'm Kissing You
Lay Me Down
Love Goes
Gimme
Promises
I'm Not Here to Make Friends
Latch
I Feel Love
Gloria
Human Nature
Unholy