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Princess Erika : quelle somme touche-t-elle grâce à la pub MMA ? "C'est moins d'argent"

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
De retour avec un nouvel album, Princess Erika continue de percevoir une belle somme d'argent grâce à sa chanson "Trop de bla-bla" et les publicités de la compagnie d'assurance MMA. Mais la chanteuse l'avoue, c'est désormais "une très petite rente".
Crédits photo : Bestimage
« Zéro tracas zero blabla, MMA ». Dans les années 2000, ce slogan de la compagnie d'assurance mancelle (MMA veut dire les Mutuelles du Mans Assurances) a envahi les écrans de télévision et les ondes radio grâce à une série de publicités à connotation humoristique, portée par une mélodie bien connue des Français. En effet, ce sont les paroles du refrain du tube "Trop de bla bla" de Princess Erika, qu'elle a écrit, composé et produit elle-même en 1988, qui ont été détournées pour attirer les clients. Une confortable manne financière pour l'artiste, qui affirmait en 2014 « gagner 60.000 euros par an sans [se] faire chier » grâce aux droits d'auteur qu'elle perçoit ! Presque dix ans plus tard, l'air de "Trop de bla-bla" continue de résonner dans les publicités de la marque mais le slogan a changé pour recentrer la communication du groupe autour de ses activités pour les professionnels. Place à « MMA : Entrepreneurs d'assurances ».

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De retour sous le feu des projecteurs avec l'album "J'suis pas une sainte", Princess Erika vit-elle encore confortablement grâce aux rentes de ce juteux contrat publicitaire ? C'est la question à laquelle elle a été confrontée dans l'émission "Les clefs d'une vie" sur Sud Radio. Et la chanteuse le confirme, personne n'est épargné par la crise. « C'est une très petite rente désormais. Car ce ne sont plus les grandes campagnes, comme avant, où on laissait le morceau s'étendre durant plusieurs secondes. Maintenant ce sont des petites campagnes, donc c'est moins d'argent » a-t-elle expliqué au micro de Jacques Pessis, sans langue de bois. Depuis 35 ans, Princess Erika défend son titre à succès, l'un des premiers titres reggae interprété en français : « A l'époque, ça n'existait pas. J'ai ouvert une voie aux Français. (...) Il y avait ce truc de fraîcheur, très "parlons vrai" ».

INTERVIEW - Princess Erika : "Maintenant, je me fais surtout plaisir"

L'interprète de "Sur la route du reggae", qui a refusé de faire "Danse avec les stars", est d'ailleurs « très fière que la musique soit rentrée un peu dans l'inconscient collectif ». « Il y a des gens, de la jeune génération par exemple, qui ont MMA dans la tête sans savoir que c'est moi et j'aime bien ça. Ça ne me dérange pas du tout... Du moment que je touche un peu les droits » ajoute-t-elle avec humour. Au passage, Princess Erika a révélé qu'elle n'était pas la seule option envisagée par MMA ! « Il y avait plusieurs artistes en lice et j'ai été choisie parmi eux. Je pense qu'il y a avait cette histoire avec le gimmick "Zéro tracas, zéro blabla", qui a fait qu'ils ont pu trouver le biais pour placer leur slogan à eux » analyse la chanteuse, toujours aussi épanouie dans la musique : « Le gimmick, moi c'est ce qui me plait dans l'écriture des chansons. Pouvoir trouver un petit hook qu'on va garder en tête ».

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