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mercredi 05 juin 2013 14:46

Un Passenger envoûtant face à un public à l'unisson au Trabendo

Par Laurent SANDRES | Rédacteur
Pour son unique date à Paris, Passenger a misé sur la simplicité. C'est seul sur scène et la guitare à la main que le chanteur a entonné d'anciens titres mais aussi son célèbre "Let Her Go". Dans un tourbillon d'histoires mélancoliques contées en douceur, le jeune Anglais a fait aussi sourire. Une guitare, une voix et le public était aux anges.
Crédits photo : Page Facebook
Un brin de fumée souffle sur la scène. Le micro posé sur pied à son centre prend son mal en patience. C'est alors qu'arrive Stu Larsen. Physiquement, le chanteur est à l'opposé de Passenger. Mais dans le style, on retrouve tous les ingrédients qui plaisent au public du Trabendo. La voix éraillée sur un air de guitare, c'est en une seule chanson que le musicien australien chauffe les spectateurs. Pas le temps d'en faire plus, puisque Passenger lui succède, sous les applaudissements d'une assistance en partie anglophone.

L'ambiance est intimiste et le concert débute avec "Fairytales and Firesides". Le chanteur est seul sur scène, la guitare à la main et réussit à capter toute l'attention du public. L'écho du micro rend la prestation un brin irréelle et Passenger salue la foule, prévenant de manière humoristique que ses textes et mélodies risquent de semer un vent de mélancolie dans la salle. Pour l'heure, les téléphones se doivent d'être rangés, le musicien veut un moment unique juste pour la chanson "Life's For the Living", extraite de son dernier album "All the Little Lights". A la fin, il lance ironiquement « Ça ressemble à One Direction... ». Sa prestation n'a en effet rien à voir avec le groupe, et pour son ancienne chanson "Blind Love", il se retrouve même hors du micro et lance sa voix directement à la foule, créant ainsi une émotion intime très particulière.


D'anciennes compositions et une reprise ironique


Entre deux-trois histoires, Passenger poursuit son tour de chant avec le titre "Travelling Alone", un hymne au voyage et à la découverte. Il propose ainsi au public français de découvrir d'anciennes compositions, là où ses récents concerts à l'étranger leur laissaient moins de place. Puis, le titre inédit "Whispers" assure la transition avec des morceaux plus connus du public. Tout le monde chante sur les « La la la la » de "I Hate" avant de relancer la machine grâce à "Patient Love". C'est alors un medley étonnant qui suit, reprenant "I Knew You Were Trouble" de Taylor Swift, une nouvelle fois avec ironie. Sur les refrains, ce n'est pas un hommage à la chanteuse, mais à un mouton que Passenger s'autorise. Alors que les rires éclatent, les esprits se reprennent dès les quatre premières notes de "Let Her Go". La chanson fait son effet et les spectateurs chantent avec douceur.

Après "Bullets", un titre composé suite à une histoire vécue, le chanteur est rejoint sur scène par son complice de la première partie Stu Larsen, qui vient chanter la tierce sur "My Heart's On Fire", un morceau interprété à la base en duo avec Ed Sheeran. Le concert touche alors à sa fin sur les notes dynamiques de "Twenty Seven". Mais le public rappelle Passenger. Ses dernières minutes de live sont consacrées à une cover de "Dancing in the Dark" de Bruce Springsteen ainsi que le nouveau titre "Holes" face à un public conquis qui chante en coeur. Accompagné de plusieurs instruments sur le disque, l'artiste fait opérer la magie avec pour seuls alliés sa guitare et sa voix. Après sa date unique à Paris, il sera présent ce soir au Splendid de Lille.

Découvrez le clip de "Let Her Go" par Passenger :
Retrouvez Passenger sur son site officiel et sa page Facebook officielle
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