Neil Young

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Le streaming, c'est fini pour Neil Young ! Quelques jours après son compatriote Prince, le chanteur de country-rock annonce qu'il se retire les plateformes de streaming et s'en explique. Dans un message posté sur sa page Facebook le mercredi 15 juillet, il a sévèrement critiqué la qualité des services d'écoute en ligne. « Je n'ai pas besoin que ma musique soit dévaluée par la pire qualité de diffusion de l'histoire. Je n'assume pas que cela soit vendu à mes fans. C'est mauvais pour ma musique » déplore l'artiste, prévenant qu'il ne cèdera pas à la pression du téléchargement illégal dont il pourrait dorénavant être victime. « Copiez mes chansons si vous voulez. C'est gratuit. C'est votre choix » a-t-il insisté dans un second post publié quelques heures plus tard, rappelant que sa musique est « l'histoire de sa vie ».

"La musique est devenue un bruit de fond"

Neil Young a par ailleurs rappelé que le retrait de l'ensemble de sa discographie des plateformes de streaming n'a rien à voir avec l'argent, admettant toutefois que ses revenus, « comme ceux de tous les autres artistes », ont été « considérablement réduits à cause de mauvais contrats » signés sans son « consentement ».

Ce n'est pas la première fois que le guitariste pousse un coup de gueule à l'encontre des nouveaux modes de diffusion et de distribution de la musique. Déçu par l'avènement du fichier MP3, il avait créé au mois de janvier son propre service de téléchargement Pono, insistant sur la qualité du son qu'il souhaitait proposer aux internautes. « La musique est devenue un bruit de fond. C'est ça, le 21ème siècle » avait-il déclaré à l'époque, d'après Le Monde.

Une fronde emmenée par Taylor Swift

Neil Young n'est pas le premier artiste à se plaindre des services de streaming. On peut même parler d'une véritable fronde emmenée par Taylor Swift, dont le dernier album "1989" ne figure pas sur Spotify. L'artiste américaine a plusieurs fois dénoncé le système de rémunération des artistes, visant plus particulièrement le site suédois, comme l'a fait Francis Cabrel en déclarant qu'il préférait « attendre que la dignité soit rendue aux créateurs » avant de proposer son nouveau disque "In Extremis" sur les plateformes de streaming.