mercredi 05 août 2020 18:10
Neil Young porte plainte contre Donald Trump pour qu'il arrête d'utiliser ses chansons
Après plusieurs années de tacles par médias interposés, Neil Young porte plainte contre Donald Trump, qui a pris l'habitude d'utiliser les chansons de l'artiste durant ses meetings de campagne électorale. Dénonçant une politique basée sur "l'ignorance" et "la haine", le chanteur veut l'en empêcher par la voie de la justice.
Crédits photo : Montage Pure Charts Bestimage
Entre les artistes et les politiques, la guerre est déclarée. Et notamment avec Donald Trump. Il y a quelques jours, un collectif d'artistes, composé de Mick Jagger, Elton John, Sia, Lionel Richie ou Lorde, publiait une lettre sur le site de Variety pour demander aux personnalités politiques de tous bords d'arrêter d'utiliser leurs chansons sans leur autorisation pendant leurs meetings. « Ce n'est pas un problème nouveau. Ou lié à un parti politique. Chaque nouvelle élection amène son lot d'histoires d'artistes ou d'auteurs-compositeurs frustrés de voir leur travail utilisé d'une manière qui suggère leur approbation ou le soutien d'un candidat politique sans leur permission ou leur consentement » pouvait-on lire. De son côté, Neil Young va plus loin. Comme Linkin Park avant lui, le chanteur américain a décidé d'entamer une procédure judiciaire auprès du tribunal fédéral de New York contre l'équipe de campagne de l'actuel président des Etats-Unis pour l'empêcher de diffuser ses titres lors de ses meetings politiques. Leur bataille médiatique remonte à plusieurs années déjà mais cette fois-ci, l'artiste de 74 ans passe à l'offensive. Jusqu'à 150.000 dollars par infraction !« En son âme et conscience », Neil Young refuse que ses chansons servent « de support à une campagne d'ignorance et de haine, conflictuelle et anti-américaine », alors que Donald Trump est en pleine opération séduction afin d'être réélu lors de la prochaine présidentielle qui aura lieu en novembre prochain. Les chansons "Rockin' In The Free World" et "Devils Sidewalk" ayant déjà été diffusées durant les meetings de l'actuel président, le chanteur dénonce une violation des droits d'auteur puisqu'il n'a pas donné son autorisation. Il réclame ainsi jusqu'à 150.000 dollars de dommages et intérêts par diffusion non-autorisée de ses titres. Pour le moment, Donald Trump n'a pas réagi - en personne ou sur Twitter - à cette plainte déposée par Neil Young qui compte bien faire valoir ses droits. Pour rappel, en juin dernier, ce sont les Rolling Stones qui, dans un communiqué, ont menacé Donald Trump d'une action en justice s'il s'évertuait à diffuser leur tube "You Can't Always Get What You Want" lors de ses rassemblements politiques. |