Matt Houston

Crédits photo : Pochette de l'album Racines
Après une première partie assurée par le girls band français ADICT, venu interpréter (en playback) son unique mais efficace titre "Dis-moi tout", et Léa Castel, qui a offert un mélange d’anciens et nouveaux morceaux, Matt Houston fait son entrée par la fosse parsemée de la Cigale sous les cris du public, visiblement ravi de retrouver le chanteur R&B. Entouré de deux DJ’s, plusieurs musiciens et quatre danseurs, l’artiste commence son concert par le titre phare de son album "Chant de Bataille", sorti en 2003, puis "Le bagne", issu de "Racines", avant de nous rappeler de nombreux souvenirs grâce à "Dans la peau d’un dealer", présent sur le classique "R&B de rue" (2001).

Après deux morceaux en honneur aux femmes, le concert prend des allures de machine à remonter le temps quand le rappeur Sat de la FF arrive sur scène pour partager l’excellent "Hotel Motel", soutenu par la foule qui connaît les paroles par cœur. Les deux complices enchaînent avec "Streetlife", avant que Matt Houston ne ralentisse la cadence en remerciant son père présent dans la salle. Etrange enchaînement, il interprète ensuite un titre très chaud et quelque peu en décalage, baptisé "Cunilingus", puis rendra finalement hommage à la "Music", qu’il compare à sa maman dans le texte. Passé l'étonnement, le show reprend de plus belle avec l’arrivée de Kayna Samet venue offrir "Le prix à payer" en duo.

Le retour dans les années 2000 est total quand Def Bond débarque lui aussi pour faire retentir "12-0013", morceau qui a fait connaître Matt Houston au grand public il y a déjà plus de douze ans. Les invités s’enchaînent (VR, Eloquence...) et le soufflet retombe légèrement. Mais rapidement, la Cigale est invitée à danser sur les nouveaux sons du chanteur : "Happy Birthday" avec Mokobé en personne puis évidemment le tube "Positif". Deux filles du public monteront sur scène pour une séance de zouk love tandis que Kulu G viendra apporter une touche ragga, notamment sur le bruyant "Wicked".

Mais le moment fort du show restera en toute logique le mythique "R&B de rue" ainsi que "Cendrillon du ghetto" sans Lord Kossity, qui ont fait leur effet. La fin du concert traîne quelque peu en longueur mais est marquée par le festif "Oh Gosh", qui convie le public à danser de droite à gauche puis à sauter. Pour finir, Matt Houston offre à nouveau "Positif" dans une version plus épurée avant de remercier le public pour sa fidélité.