M. Pokora

Crédits photo : pochette de l'album
A mesure que les extraits s'enchaînent, le projet "My Way" de M Pokora prend véritablement forme. Fort de sa popularité, et soutenu par les fils de Claude François, le chanteur français s'est donné comme défi de revisiter le répertoire intemporel de l'idole des années 70. Sa volonté ? Faire découvrir les immenses tubes de Cloclo à une nouvelle génération, en prenant soin de les dépoussiérer au moyen d'arrangements modernes, conviant funk et beats électro. Inspiré par Bruno Mars sur "Cette année-là", comme il l'a avoué lui-même dans le hors-série du magazine "Podium" consacré à l'album, le futur coach de "The Voice" a eu envie d'amener ses fans sur le dancefloor avec sa version de "Belinda", choisi comme deuxième single.

"On dirait qu'elle s'en est allée, comme s'il y avait le feu..."

Cette semaine, comme un compte à rebours avant la sortie de "My Way" ce vendredi, M Pokora propose chaque jour un extrait de ses reprises. Sous son impulsion, la chanson culte "Alexandrie Alexandra" a pris des reflets robotiques à la Daft Punk et le malicieux "Belles ! Belles ! Belles !" a confirmé l'unique ambition de l'artiste : nous divertir ! Mais M Pokora le sait, pour convaincre les sceptiques, il va devoir surprendre. Et c'est peut-être le nouveau souffle qu'il apporte à "Soudain il ne reste qu'une chanson" qui trouvera grâce aux yeux du public.

Paru en 1975 sur l'album "Toi et moi contre le monde entier", ce titre est peut-être moins emblématique que "Le chanteur malheureux" - du même disque - et c'est sans doute ce qui a motivé M Pokora à le reprendre. Claude François, ne posant aucune frontière à son art, avait emprunté cette chanson langoureuse au groupe afro-américain The Spinners, signé sur le célèbre label Motown. M Pokora en a conservé la sensualité débordante, insufflant un coté soul inédit à sa voix. La basse bondissante et les choeurs qui l'accompagnent se chargent d'apporter une touche de mélancolie à ce titre de rupture. Bonne pioche ?

Ecoutez un extrait de "Soudain il ne reste qu'une chanson" :