Les Enfoirés

Crédits photo : ABACA
Encore une fois, il n'aura pas fallu très longtemps aux Enfoirés pour écouler tous les billets pour leur prochain spectacle "Le bal des Enfoirés". Lors de la première mise en vente des places pour les représentations qui se dérouleront du 1er au 6 février à La Halle Tony Garnier de Lyon, le 29 novembre, la billetterie affichait "complet" en moins d'une journée. Il en est de même pour la deuxième session de vente qui s'est déroulée hier. Pour les retardataires, sachez qu'il y aura néanmoins une troisième session mais beaucoup moins importante cette fois-ci. Le collectif a pour habitude de proposer des places quelques jours avant la première représentation afin de parer à la contrebande.

Une bourse aux billets a d'ailleurs été mise en ligne sur un site internet spécialement ouvert pour l'occasion, en partenariat avec zePASS.com. Et pour cause, Les Enfoirés ont encore cette année été victime du marché noir. Il y a quelques semaines de cela, des places pour le spectacle 2012 étaient proposées à prix d'or sur des sites spécialisés de vente en ligne. Alors que les tarifs initiaux varient de 43 à 65 euros, certains revendaient leurs tickets à des tarifs exorbitants, allant même jusqu'à 1.490 euros selon "Le Progrès" dans son édition du jeudi 29 décembre, citant le site Viagogo.fr. A cette somme déjà conséquente, il ne fallait pas oublier de compter les frais de réservation, la livraison et la TVA, ce qui au total élevait à 1.800 euros le prix du billet selon les calculs de l'AFP. « Un marché noir indécent, à une période où les Restos du Cœur manquent de cinq millions d'euros pour pouvoir nourrir tous les bénéficiaires. » ajoutait le quotidien lyonnais.

Il est vrai que la situation de crise sociale et économique qui perdure depuis trois ans est difficilement vécue par les Restos du Cœur qui, d'année en année, annoncent un nombre de personnes ayant recours à leur aide en forte augmentation. "Encore un autre hiver" à passer chante Les Enfoirés en 2012. Leur nouveau single a été envoyé aux radios en début de mois. Signé Jean-Jacques Goldman, ce titre inédit pourrait bien devenir leur prochain tube. C'est tout le mal qu'on leur souhaite.