Les Enfoirés

Crédits photo : Bestimage
Emmanuel Macron a décrété « l'état d'urgence économique et social ». Dans une allocution télévisée retransmise hier soir à 20h, le président de la République a présenté une série de mesures en faveur du pouvoir d'achat pour répondre à « la colère juste à bien des égards » des Gilets jaunes, mouvement populaire symbolisant la crise que traverse la France. Parmi les annonces faites, une augmentation de 100 euros du Smic, l'annulation de la hausse de la CSG pour les retraités gagnant moins de 2.000 euros ou la défiscalisation des heures supplémentaires. « Nous sommes à un moment historique pour notre pays : par le dialogue, le respect, l’engagement, nous réussirons » a affirmé le chef de l'Etat, tendant une main aux manifestants pour réinstaurer le calme. Reste que la situation, marquée par des actes de violence et une vague d'arrestations massive, divise les Français en deux camps.

"Leur combat est celui de tout un peuple"

Depuis le début des hostilités, plusieurs personnalités comme Cyril Hanouna, Michel Polnareff, Brigitte Bardot ou Franck Dubosc sont sorties du silence pour exprimer leur soutien aux Gilets jaunes. « On est dans un besoin de réconciliation. On peut pas ne pas être en empathie avec ce qui est en train de se passer avec ces gilets jaunes, ces gens qui ont au quotidien besoin de faire entendre leurs voix. On s'aperçoit qu'on est au bout d'un système, au bout d'un cycle. On est dans un moment où nous devons commencer à repenser les choses et à reconstruire quelque chose. On ne peut plus rester chacun sur ses positions et ne pas assembler les énergies » a affirmé Patrick Bruel sur le plateau de l'émission "On n'est pas couché", expliquant comprendre les revendications d'un peuple en souffrance. La question "Pour ou contre les gilets jaunes ?" agite ainsi l'espace médiatique depuis plusieurs jours, et à un mois des concerts que donneront Les Enfoirés à Bordeaux pour récolter des fonds pour l'association des Restos du coeur, il a été demandé si la troupe se montrait solidaire du mouvement.

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Dans un message relayé sur son compte Instagram, Michaël Youn se fait le porte-parole du collectif d'artistes et justifie la réserve prise sur ce sujet très délicat. « Les Enfoirés ce sont 50 individus, avec chacun leur façon de penser, qui se réunissent, tous les ans depuis 30 ans, pour aider ceux qui ne mangent pas à leur faim. Ni plus, ni moins. Il n'y a donc aucune raison pour que nous nous exprimions, en tant que groupe, sur la crise actuelle » explique l'acteur et humoriste. Pour autant, ce dernier estime que chacun à le droit de prendre la parole « à titre personnel ». « Pour ma part, je suis évidemment bouleversé par le désespoir des Gilets jaunes et la misère grandissante. Comment pourrait-il en être autrement... Leur combat est celui de tout un peuple. Et ne doit en aucun cas être récupéré par les extrêmes ou ceux qui souhaitent le chaos. Alors battons-nous ensemble. Et trouvons ensemble des vraies solutions pour construire un avenir plus radieux à ce pays plein de talents » écrit Michaël Youn, très concerné par ces enjeux sociaux.

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Les @enfoiresofficiel ce sont 50 individus, avec chacun leur façon de penser, qui se réunissent, tous les ans depuis 30 ans, pour aider ceux qui ne mangent pas à leur faim. Ni +, ni -. Il n’y a donc aucune raison pour que nous nous exprimions, en tant que groupe, sur la crise actuelle. En revanche, à titre personnel, chacun est libre de le faire. Pour ma part, je suis évidemment bouleversé par le désespoir des #GiletsJaunes et la misère grandissante. Comment pourrait-il en être autrement... Leur combat est celui de tout un peuple. Et ne doit en aucun cas être récupéré par les extrêmes ou ceux qui souhaitent le chaos. Alors battons-nous ensemble. Et trouvons ensemble des vraies solutions pour construire un avenir plus radieux à ce pays plein de talents.

Une publication partagée par Michael Youn Officiel (@michaelyoun) le 6 Déc. 2018 à 2 :14 PST