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Lenny Kravitz embrase Paris La Défense Arena avec un concert flamboyant

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
Samedi soir, Lenny Kravitz a ajouté un exploit inédit à son impressionnant palmarès : remplir Paris La Défense Arena ! Avec son groove imparable et un show traversé de nombreux tubes, le rockeur américain prouve que le temps n'a décidément pas d'emprise sur lui. Nous y étions !
Bestimage
Lenny Kravitz, le plus francophile des chanteurs américains, jouait presque à domicile samedi soir. Résidant une partie de l'année dans un splendide hôtel particulier du 16ème arrondissement de Paris, l'artiste et icône du rock, qui fêtera son 61ème anniversaire en mai prochain, a choisi un terrain de jeu inédit pour son "Blue Electric Light Tour" : Paris La Défense Arena, la plus grande salle couverte d'Europe. Son ambition avouée ? Propager son message de paix aux 40.000 spectateurs massés dans ce temple du sport et de la musique qui accueillera dans les mois à venir Dua Lipa, Robbie Williams ou Kendrick Lamar. Déjà électrisée par la première partie assurée, toutes guitares dehors, par Richard Ashcroft du groupe The Verve ("Bitter Sweet Symphony", "Lucky Man"), la foule est happée dès les premières notes de "Bring It On" par un tourbillon de riffs puissants, alors que le chanteur s'extirpe d'une épaisse fumée le doigt tendu vers l'horizon.

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"Ce soir, nous allons amplifier l'amour"


Peut-être objectivement faire plus cool que Lenny Kravitz ? Avec son jean taille basse serti de diamants, sa veste en cuir coupée sur les hanches, ses dreadlocks qu'il projette dans les airs, ses lunettes noires et ses déhanchés légendaires, le chanteur cultive autant son image de sex-symbol que celle de la rockstar qu'il est devenu au début des années 90 en trois albums et une poignée de morceaux cultes. Une aura qui n'a jamais faibli et qui a véritablement sauté au visage des spectateurs de ce concert voulu, par sa dimension soul palpable, comme une grande célébration fraternelle : « Quelle bénédiction d'être avec vous ce soir. Nous sommes vivants et on ne peut jamais prendre ça pour acquis. Chacun d'entre nous avons une raison d'être, une mission, et ce soir, nous allons l'utiliser pour amplifier l'amour ».

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Entouré de neuf musiciens dont son fidèle guitariste Craig Cross, mais aussi de deux choristes et d'un trio de cuivres, l'interprète de "The Chamber" a le sens de la démesure. Et surtout du partage ! Bien qu'une avancée de scène aurait sans doute permis d'habiter avec plus d'efficacité l'immensité de la salle, le rockeur est tellement généreux lorsqu'il entre en communion avec ses comparses, use de son groove irrésistible sur "Low" et emploie la force brute de "TK421" pour faire trembler les murs de l'Arena qu'on s'incline devant tant de maîtrise. Guitare sèche ou électrique, basse, piano : Lenny est partout à la fois pour conquérir les coeurs et derrière le micro, sa voix, d'une remarquable clarté, ne vacille jamais bien qu'il n'économise pas ses efforts. À se demander où puise-t-il une énergie pareille !

Un rappel de 20 minutes !


Alors que la ballade "I Belong To You" nous emmène au septième ciel sous des projecteurs passant du bleu au pourpre, le spectacle devient hypnotisant sur "Stillness of Heart" grâce à des corps ondulant avec sensualité sur les écrans géants. Puis c'est à "Paralyzed" de venir déchaîner les enfers avec des jets de flamme faisant définitivement grimper la température ! La setlist - toujours un point de crispation chez les fans - s'avère habilement agencée entre tubes d'hier et compositions plus récentes, pour permettre à l'artiste de représenter ses multiples facettes. Jusqu'à enchaîner les classiques et moments de bravoure : cap sur 1991 avec "It Ain't Over 'Til It's Over" avant d'être téléporté sept années plus tard au son de l'emblématique "Fly Away", dont le refrain est joyeusement repris à plein poumons par le public. À l'applaudimètre pourtant, c'est bien "Are You Gonna Go My Way" qui fait l'unanimité. « Sautez ! » intime le chanteur au milieu de son frénétique morceau, accompagné ce soir-là par des déflagrations pyrotechniques qui laisseront la foule en ébullition.




Une ferveur qui prend un tout autre tour lors du rappel. Véritable manifeste, la chanson "Let Love Rule" est interprétée dans une version étendue de plus de 20 minutes (!) pour laisser Lenny Kravitz communier avec son public. Tandis que ses musiciens prolongent le plaisir, le rockeur descend de scène pour aller serrer des mains et saluer les spectateurs des gradins lors d'un tour complet de l'arène. Une expérience mémorable, comme cette escale parisienne !

Setlist du concert de Lenny Kravitz


Bring It On
Minister of Rock 'n Roll
TK421
Always on the Run
I Belong to You
Stillness of Heart
Believe
Honey
Paralyzed
Low
The Chamber
I'll Be Waiting
It Ain't Over 'Til It's Over
Again
American Woman
Fly Away
Are You Gonna Go My Way

Rappel :
Let Love Rule

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