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Léa Castel en interview

Auteur, compositeur et interprète, Léa Castel a déjà un solide parcours artistique. De sa passion pour le piano au succès de son premier album, Léa Castel nous parle sans détours de sa vocation, de ses envies et de ses projets. Rencontre.
Bonjour Léa, comment vas-tu après ces derniers mois qui ont été très chargés pour toi ? (Nikolas Lenoir, rédacteur)
Je vais super bien et je suis vraiment contente que mes chansons rencontrent le public.

Tu as seulement dix neuf ans et déjà un solide parcours musical. Comment as-tu découvert cette passion pour la musique et pour le chant ?
En ce qui concerne le chant, cela m’est venu assez tard en fait car j’ai commencé à m’y intéresser sérieusement vers mes quinze ans. Par contre, je suis une passionnée de piano depuis que je suis toute petite. Je voulais être pianiste et faire des grands opéras dans l’idée de ne faire que du piano. Mon objectif n’était pas au départ d’être chanteuse et c’est avec du travail, de la chance et de très belles rencontres que je suis arrivée à ce métier.

En parlant de rencontres, tu as notamment collaboré avec Soli Bounce sur Innocent Remède. Comment s’était passée cette rencontre ?
J’avais à peine seize ans. Je m’occupais de jeunes de quartiers avec un rappeur notamment qui s’appelle D.A. On les faisait chanter en fait. J’avais tellement aimé leur sincérité et leur passion pour la musique que nous avons économisé et nous avons enregistré un morceau tous ensemble. Je suis très contente d’avoir participé à cette chanson d’ailleurs.

Tu as ensuite travaillé avec L’Algérino et Troisième Oeil. Quand tu parlais de rencontres, c’est assez rare à seize ans de collaborer avec ces artistes.
C’est vrai car tout cela s’est passé presque en même temps. Ça fait déjà trois, quatre ans en fait. J’avais un petit nom sur Marseille dans le milieu rap et il y a des gens qui m’ont tendu la main comme D.A qui a malheureusement dû arrêter la musique pour des raisons personnelles. Il est vrai que par la suite, il y a eu L’Algérino, Troisième Oeil et aussi Soprano qui m’a propulsé. Je suis vraiment fière de ce parcours car il démontre que la musique, c’est avant tout du partage. Quand on voit que l’on s’aide les uns les autres, je trouve cela magnifique.

Avec un tel parcours, comment se retrouve t-on dans "Popstars" ?
Je ne voulais pas du tout à la base participer à cette émission. C’est mon frère qui s’était occupé de l’inscription et il m’a poussé à y aller en me disant qu’il voulait m’entendre chanter autre chose que des refrains de rap... Je me suis décidée à y aller mais j’étais très relax par rapport à ça. Je me suis retrouvée finaliste et j’ai signé dans une maison de disques. Tout a été très vite.

Penses-tu qu’avec la crise que connaît le milieu musical, la télé-réalité est devenue avec Internet un moyen plus ou moins incontournable de se faire repérer ?
Je ne pense pas que ce soit incontournable. Je considère plutôt la télé-réalité comme une opportunité pour les gens qui veulent s’en sortir. C’est une chance que de pouvoir rencontrer le grand public. Les émissions comme "Popstars", "Nouvelle Star", et la "Star Ac’" sont de plus diffusées sur de grandes chaînes nationales donc c’est vraiment un moyen de toucher la France entière. J’aurais certainement pu faire mon chemin autrement mais maintenant il est vrai que cette émission m’a beaucoup aidé pour me lancer.

En étant finaliste, as-tu été déçue sur le coup de ne pas remporter la finale ?
Franchement pas du tout car je ne voulais pas remporter l’émission. D’ailleurs, je demandais aux membres du jury pour quelles raisons ils me gardaient. Je suis auteur, compositeur, interprète et mon but n’était pas de faire mon album en un mois. En ce qui concerne Sheryfa, il est vrai qu’elle s’en est très bien sortie. Comme je t’en parlais tout à l’heure, je suis passionnée par le piano mais aussi par l’écriture depuis ma plus jeune enfance et il était indispensable pour moi de prendre le temps nécessaire pour faire un album.

En parlant de ton premier album, quels thèmes, quelles inspirations as-tu voulu mettre dans cet opus ?
J’ai voulu mettre beaucoup de choses en parlant de ma vie qui est celle d’une fille de dix neuf ans qui rentre dans la vie active. J’ai aussi voulu parler des gens car je porte un réel intérêt aux autres, à leurs vécus... Cet album est également pour moi un moyen de faire passer des messages positifs

Mais on trouve aussi des thèmes comme l’amour perdu, la maladie qui sont des sujets assez forts et douloureux.
Je pense que cela fait tout simplement partie de la vie. L’amour, la mort sont des choses auxquelles nous serons tous confrontés. Bizarrement, le fait de chanter ces sujets là réconforte les gens car cela leur montre qu’ils ne sont pas les seuls à vivre ces expériences. Je ne suis pas là que pour faire des choses joyeuses et en prenant l’exemple de "Dernière chance", c’est un texte qui décrit l’histoire d’une jeune fille qui est condamnée. Il y a pas mal de personnes qui ont perdu un proche et qui viennent me dire que cette chanson leur a fait du bien. C’est un peu comme une thérapie pour eux comme pour moi. J’ai besoin d’écrire, de transmettre des choses, de chanter et j’ai un public qui me soutient. Les gens peuvent se reconnaître dans certaines de mes chansons.

Il y a aussi un processus d’identification à certains textes. J’ai d’ailleurs appris que certains internautes, certaines personnes de ton public s’étaient demandé si tu étais vraiment malade comme tu le chantes sur "Dernière chance".
Je les rassure, je ne suis pas malade. C’est un thème qui m’a touché et j’ai voulu en faire une chanson. Il y a aussi beaucoup de personnes qui pensent que je suis mariée avec Soprano. (rires)

Tu peux nous révéler un scoop si tu veux...
Je confirme que je ne suis pas avec Soprano. C’est mon chéri qui ne serait pas content également. (Rires)

Tu viens de Marseille comme Kenza Farah et Mélissa notamment. Que se passe t-il dans la cité phocéenne ?
Je vais t’expliquer ce qui s’y passe. On se réveille et on a arrêté le pastis, le hamac, la mer... (Rires) On vient montrer que le talent vient aussi d’en bas de la rue comme d’en bas de la France. Je suis vraiment contente que d’autres artistes rencontrent également le succès. Je suis très fière de Marseille et de ses alentours.

Tu parles de pastis et ton album comporte d’ailleurs un interlude assez surprenant qui s’appelle Le bistrot du coin. Comment as-tu eu l’idée d’un tel interlude ?
En fait, c’était dans l’album de Soprano et cela nous avait bien fait rigoler. On a donc eu envie de le refaire sur le mien.

Tu viens de sortir "Pressée de vivre", le deuxième extrait de ton album du même nom. Quel sera le troisième single ?
J’espère que ce sera "Reviens-moi" et je verrais bien "Histoire d’une absence" en quatrième extrait.

Tu as déjà collaboré avec pas mal d’artistes et notamment des rappeurs. Avec quel artiste aimerais-tu à l’avenir travailler ?
Je dirais sans hésiter Michel Polnareff. Un inédit avec lui est un de mes plus grands rêves.

Envisages-tu de remonter sur scène après les premières dates que tu as déjà faites ?
Je compte en effet faire une tournée à l’automne.

Et que comptes-tu proposer au public ?
C’est la surprise. Je veux que quand les gens viennent, ils soient étonnés donc je ne vais pas tout dire. Je peux simplement te révéler que ce sera intimiste. Je suis très proche de mon public. Il y a aura avant tout mon piano et moi afin de partager la musique avec le public.

Pour finir cette interview, quel message aimerais-tu justement transmettre à ton public et aux lecteurs de Charts in France ?
J’espère que vous vous portez bien, que vous prenez soin de vous et que vous vous faites respecter. Je vous aime très fort. C’est un bonheur autant pour les artistes que pour vous de partager nos expériences, notre musique et nos chansons. Je vous remercie beaucoup pour votre soutien.

Merci Léa pour ton enthousiasme et ta disponibilité.
Merci, à bientôt.

Pour écouter et/ou télécharger le premier album de Léa Castel, "Pressée de vivre", cliquez sur ce lien.
Découvrez le nouveau clip de Léa Castel, "Pressée de vivre" :
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