Johnny Hallyday

Crédits photo : Bestimage
Ce 5 décembre 2023 marquait le sixième anniversaire de la disparition de Johnny Hallyday. Et la voix du rockeur continue de résonner dans les mémoires et dans les coeurs à travers diverses compilations comme "Made in Rock'n'roll", sur laquelle figure l'inédit "Un cri" et qui est entrée numéro un des ventes, ou "Johnny Symphonique", qui permet au public de découvrir la chanson rare "Grave-moi le coeur", une reprise d'Elvis Presley datant de 1996. En ce jour spécial pour les fans du Taulier, son ancien producteur, Jean-Claude Camus, a accepté de partager ses souvenirs dans l'émission "Chez Jordan" sur C8, insistant notamment sur le rôle qu'a joué sa veuve Laeticia dans leur amitié : « Je suis très très attachée à Laeticia. (…) C'est elle qui m'a réconcilié avec Johnny et grâce à elle, j'étais redevenu très très proche de Johnny. J'étais avec lui 48 heures avant qu'il s'en aille » a révélé l'homme d'affaires de 85 ans, qui s'était brouillé avec la star en 2010.

"Il a piqué une crise"

Et Jean-Claude Camus de faire des révélations sur les derniers instants de Johnny Hallyday. Selon lui, les adieux du rockeur avec sa famille ne se sont pas du tout déroulés comme la presse a pu le rapporter : Laeticia Hallyday n'aurait jamais interdit à sa fille Laura Smet et à Nathalie Baye, son ex-épouse, de venir au chevet de l'artiste. « Le samedi où j'étais là, où il a été dit que Laeticia avait refusé Nathalie Baye et Laura de le voir... En fait, je ne le sais pas de Laeticia, je le sais [grâce à] l'infirmière, quand je suis arrivé, je la connaissais bien. Johnny avait reçu un texto quelques jours [plus tôt] parce qu'elles voulaient venir le voir » a expliqué Jean-Claude Camus sur C8. Mais le chanteur, diminué, n'était pas d'accord avec cette décision et leur aurait répondu : « Non, pas samedi, la semaine prochaine ». « Évidemment, le caractère de Johnny, quand il avait décidé que c'était la semaine prochaine, c'était pas aujourd'hui. Donc il a piqué une crise. (....) Et c'est l'infirmière qui a été chargée de leur dire. Ça, c'est la vraie histoire ».

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"La peste..."

Un nouvel éclairage sur cet incident qui a mis le feu aux poudres dans la guerre autour de l'héritage de Johnny Hallyday, avec la formation de deux clans : celui de Laeticia Hallyday, sa veuve et « gardienne de sa mémoire », et celui de ses enfants aînés, David Hallyday et Laura Smet. L'actrice ne s'est jamais vraiment remise de ne pas avoir pu dire au revoir à son père avant son décès... « Laeticia a commis l'irréparable en nous empêchant de le voir. À partir du moment où elle a franchi cette ligne... J'étais avec ma mère ce jour-là. On a attendu 4 heures dans le salon qu'on puisse dire au revoir à mon père parce que je savais que c'était imminent. Mon père ne savait pas qu'il allait mourir. C'est une déchirure que je ne pourrai jamais guérir » relatait-elle en juillet 2020, meurtrie.



Aussi, les propos tenus par Jean-Claude Camus l'ont faite sortir de ses gongs. En story sur son compte Instagram, Laura Smet fustige l'ex-producteur de Johnny Hallyday de rouvrir une plaie le jour même de la date-anniversaire de la disparition de son père. « Il y a Albert Camus et il y a Jean-Claude Camus, les deux ont écrit la peste, l'un avec plus de génie que l'autre » blâme la comédienne, en colère, avant d'ajouter : « Il y avait une dette vis-à-vis de mon père, celle du silence et du respect, surtout aujourd'hui. Mon héritage c'est la mémoire. Stop aux mensonges ». Le message est passé !