Johnny Hallyday

Crédits photo : ABACA
La maire de Paris prépare les commémorations relatives à l'attentat de Charlie Hebdo qui auront lieu le mois prochain, un an après que la fusillade qui a eu lieu dans les locaux de la rédaction du journal satyrique. Pour ce triste anniversaire, Anne Hidalgo aimerait encore une fois rassembler les Français comme François Hollande l'avait fait le dimanche 11 janvier en organisant une grande marche républicaine. D'après nos confrères d'Europe 1, elle aurait demandé à Johnny Hallyday de participer aux prochaines cérémonies. « Les proches du chanteur ne confirment pas la venue de la star, même s'ils confient que l'idée a du sens, tant Johnny a été marqué par les attentats de janvier et de novembre » a-t-on appris ce matin.

"Les attentats m'ont rendu malade"

Il est vrai que le chanteur a particulièrement été sensible à ces événements tragiques. Il a d'ailleurs demandé à Jeanne Cherhal de lui écrire un texte au sujet de l'attentat contre Charlie Hebdo, mis en musique par Yodelice et enregistré pour son nouvel album "De l'amour" sorti le mois dernier. Baptisé "Un dimanche de janvier", ce titre ressasse la douleur qui a gagné des millions de Français le 11 janvier. « Des millions de regards / Et de larmes à peine essuyées / Des millions de pas sur les boulevards / Un dimanche de janvier » chante Johnny sur le premier couplet. Mais, finalement, il ne sera pas de la partie. « Cette rumeur, apparue hier dans un édito politique d'Europe 1 n'émane pas de la Ville de Paris » a confié le service de presse de l'institution au Figaro, ajoutant que, « si un temps musical est effectivement envisagé, il n'est en revanche pas prévu de solliciter Johnny Hallyday ».

Ecoutez le titre "Un dimanche de janvier" de Johnny Hallyday :

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L'interprète du "Pénitencier" s'est exprimé à plusieurs reprises au sujet des fusillades orchestrées dans les rues de Paris, au Bataclan, et près du Stade de France, le 13 novembre. Ayant plusieurs fois témoigné son soutien lors des concerts de sa tournée "Rester vivant" - à Paris et Strasbourg -, il a aussi expliqué au Parisien avoir difficilement encaissé le contrecoup de l'attentat. « J'ai appris les événements en sortant de scène. J'ai ressenti un malaise. Le lendemain, j'ai commencé à ne pas être bien » a-t-il dit, invitant les Français à se mobiliser : « Si je n'étais pas chanteur, je prendrais une arme et j'irais les combattre. Ce qu'ils ont fait, c'est ignoble, ignoble... ».