Jamiroquai

S’il n’est pas le plus grand vendeur de disques en France, le groupe Jamiroquai connaît toutefois un succès permanent et régulier depuis plus de quinze ans. Leur dernier album, "Rock Dust Light Star", ne faillit pas en s'imposant deuxième des ventes dès sa parution au mois de novembre, ce qui avait été le cas de son prédécesseur "Dynamite", en 2005. Juste récompense pour des artistes qui ont fait le choix de l’excellence en proposant un style incomparable qui associe disco, funk, jazz, électro et pop. Un véritable condensé de sonorités déjà entendues mais parfaitement mixées. C’est en tout cas la critique que l’on ferait à l’écoute de leur nouvelle pièce "Rock Dust Light Star".

Déjà défendu par deux titres parus simultanément, "White Knuckle Ride" et "Blue Skies", il est désormais promu par "Lifeline". Un morceau efficace qui sera disponible en téléchargement dès le 24 janvier. Il ne lui manquait plus qu'un clip, fraichement paru, qui n'est cependant pas une valeur ajoutée : il présente simplement des images de scène et de coulisses. Un avant goût de la future prestation de Jay Kay et de ses acolytes qui viendront fouler la scène du Palais Omnisports de Paris-Bercy le 23 mars, et celle de la Halle Tony Garnier de Lyon le 24.

Visionnez le nouveau clip de Jamiriquai, "Lifeline" :


Jamiroquai s'est affirmé comme l'une des formations britanniques les plus importantes et novatrice de sa génération. Emmené par le charismatique Jason Kay, à la fois chanteur, compositeur, arrangeur et danseur, le groupe s'impose sur la scène acid-jazz londonienne des ses débuts en 1992 avec le hit "When You Gonna Learn", véritable pamphlet écologique. Car musique dansante - largement inspirée par Stevie Wonder, Roy Ayers ou Donald Byrd, ainsi que par le hip hop old-school à la Stereo MC's - et état d'esprit hédoniste n'empêchent pas nos space cow-boys d'aborder des thèmes sérieux comme la drogue, le mal de vivre et, on l'a vu, les problèmes de la planète, à nouveaux traités avec brio dans leur premier opus "Emergency On Planet Earth". Le succès est au rendez-vous, et Jamiroquai devient le fer de lance du groove des années 1990.

Dès le départ, le groupe apparaît derrière le symbole aujourd'hui bien connu du « buffalo man » également appelé « medicine man ». La silhouette cornue, dessinée par Jay, renvoie aux racines de leur nom : une association entre la tribu amérindienne des Iroquois et du terme « jam », qui signifie « boeuf » en anglais. Formation hybride, Jamiroquai est devenu au fil des années et des albums une véritable machine à groover, incorporant même des sonorités électro et house à la Daft Punk, associées au falsetto de Jay Kay. Jamiroquai se distingue en outre par le son du didjeridoo, un instrument traditionnel aborigène que le groupe a fortement contribué à populariser.