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Grégoire tacle le business des albums de reprises : "Les compilations m'épuisent"

Par Julien GONCALVES | Rédacteur en chef
Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
Grégoire n'est pas du genre langue de bois. La preuve une nouvelle fois à la lecture de l'interview donnée dans le magazine "Platine". Le chanteur s'en est pris au business entourant les albums de reprises. "Si un fan de Matt Pokora découvre Goldman grâce à ça, j’en serais content, mais j’aimerais qu’il réalise que la meilleure version, c’est quand même celle de Goldman" a-t-il lâché.
Crédits photo : Florent Drillon
Plus que jamais, les albums de reprises ont envahi les bacs et les classements français en 2013. Un filon qui a été exploité jusqu'à l'overdose, mais qui a tout de même été plébiscité par le public. En effet, les deux volumes de "Génération Goldman", le disque "Forever Gentlemen", emmené par Garou, Roch Voisine et Damien Sargue, mais aussi "We Love Disney" et "Une histoire de France" des Stentors ont figuré parmi les 20 meilleures ventes d'albums de 2013. Une omniprésence qui a poussé plusieurs artistes, comme Michael Jones, à sortir du silence pour demander un retour à la création. « Il y en a trop, ça me saoule, franchement, ça me gave ! Ça me casse les c***lles un truc de ouf » a aussi déclaré Keen'V, dans une interview pour Pure Charts, avouant avoir refusé d'apparaître sur "Tropical Family".

C'est au tour de Grégoire de donner son avis sur le sujet. L'artiste a publié son troisième album "Les roses de mon silence" en septembre dernier, mais, contrairement à ses précédents opus, aucun single n'est devenu un succès, pour le moment, et le disque a séduit un peu moins de 70.000 fidèles. La faute à qui ? Aux radios comme NRJ et France Inter, selon lui. « Je leur ai envoyé l’album, comme à tout le monde, avec un mot, et je n'ai pas eu de réponse (...). Des titres comme "C'est pas l'enfer" pourraient passer sur France Inter… Ils auraient pu au moins me répondre » a-t-il lancé dans le magazine Platine. Ensuite, ce sont les disques de reprises qui ont été pris pour cible par Grégoire. « Les compilations m'épuisent » a lâché celui qui a pourtant été à la tête du projet "Thérèse, Vivre d'amour", qui adaptait des poèmes de Thérèse de Lisieux. « Je ne l'ai pas fait en pensant au succès. C'est devenu un projet avec du marketing quand TF1 est arrivée » a-t-il souligné.


"Le coup marketing a vraiment du mal à passer"


Au cours de la discussion, Grégoire a confié avoir refusé de donner de la voix sur "Génération Goldman", pourtant initié par My Major Company, label participatif qui l'a découvert et lui a donné la chance de lancer sa carrière avec "Toi + moi" en 2008. « J'aurais bien fait le truc tout seul. Maintenant si un fan de Matt Pokora découvre Goldman grâce à ça, j'en serais content, mais j’aimerais qu’il réalise que la meilleure version, c'est quand même celle de Goldman » a déclaré l'interprète de "Si tu me voyais", proche de Jean-Jacques Goldman avec qui il a déjà partagé un duo. Ce qui le dérange ? Le business autour. « Le coup marketing a vraiment du mal à passer. Qu'un artiste, moi ou un autre, contacte ses copains artistes pour rendre hommage à Jean-Jacques, cela ne m’aurait pas dérangé. Mais qu'une maison de disque le fasse, ça me gêne vraiment » a-t-il avoué, prenant pour exemple "Ma déclaration", disque polémique de Jenifer, en hommage à France Gall.
Pour en savoir plus, visitez mymajorcompany.com/artistes/gregoire.
Écoutez et/ou téléchargez le nouvel album de Grégoire sur Pure Charts.

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