Georges Brassens

A l'instar de Michael Jackson, certes bien plus marqueté, la démarche est tout aussi contestable. Une quarantaine de textes de jeunesse du poète français, sans musique, seront dévoilés au public à partir du 15 mars prochain, à la Cité de la Musique pour l'exposition "Brassens ou la liberté". Selon nos confrères de "L'Express" et du "Parisien", c'est la journaliste Clémentine Deroudille qui est, avec le dessinateur Joann Sfar, à la base de l'exposition parisienne, qui en a décidé ainsi. Il a fallu un an pour les réunir. Il y en avait dans les tiroirs, des classeurs, des carnets de tournée déclare-t-elle. L'accord des ayant-droits du chanteur a été nécessaire pour que le tout soit rendu public.

Et Georges, il en penserait quoi Georges, hein ?

Par ailleurs, le compositeur Olivier Daviaud, connu pour ses collaborations avec Jacques Higelin ou Olivia Ruiz, mettra en musique ces textes inédits. La parution d'un album est d'ores et déjà prévue.

Visionnez Georges Brassens live, "Le temps ne fait rien à l'affaire" (Bobino) :


Georges Brassens, né à Sète, Hérault, le 22 octobre 1921, mort à Saint-Gély-du-Fesc, Hérault, le 29 octobre 1981, était un poète auteur-compositeur-interprète français. Il mit en musique et interpréta, en s’accompagnant à la guitare, plus d'une centaine de ses poèmes et ceux d’autres poètes dont Paul Fort. Il enregistra de 1952 à 1976, 14 albums. Il reçut le Grand Prix de poésie de l'Académie française en 1967. Il est l’auteur des chansons : "Les copains d'abord", "Chanson pour l'Auvergnat", "Les amoureux des bancs publics", "La mauvaise réputation", "Je me suis fait tout p'tit", "L’orage", Dans l’eau de la claire fontaine", "Les trompettes de la renommée", "Supplique pour être enterré à la plage de Sète", "La non-demande en mariage", "Mourir pour des idées" ou, sur un poème d’Antoine Pol, "Les passantes".