Florence + The Machine

Crédits photo : Capture d'écran / Barclay
Ça y est ! Le nouvel album de Florence + The Machine est enfin sorti. Disponible depuis le 1er juin, "How Big, How Blue, How Beautiful" n'a pas déçu les fans de la première heure. Depuis la parution du très symphonique "Ceremonials" en 2011, dont ils ont conservé les cuivres qu'ils disséminent sur ses nouvelles chansons, l'artiste britannique et son groupe ont vécu des expériences qui leur ont inspiré des textes à la fois sombres et lumineux. Ce disque est construit en deux parties, l'une épique avec un ensemble guitare-batterie rock percutant et un chant spectral ("Ship to Wreck", "What Kind of Man"), et l'autre, plus calme, révèle une voix plus posée et mélodique ("Long & Lost", "Caught" ou le très beau "St. Jude"). Le public est déjà tombé sous le charme : Florence + The Machine s'est hissé directement en tête des ventes d'albums au Royaume-Uni et aux États-Unis.

"Un disque très personnel"

Dans un making-of exclusif, Florence Welch revient sur la genèse de ce nouvel album éminemment intime... et peut-être même plus qu'elle ne l'aurait voulu ! « Ce disque est très personnel, peut-être le plus personnel à ce jour. J'ai d'abord pensé que je parlais d'une relation. Mais après coup, après l'avoir réécouté, j'ai réalisé qu'il était plutôt question d'une relation que j'entretenais avec moi-même et tous mes conflits intérieurs... Ces chansons évoquent la perte de repères avec tout ce qui entoure l'amour et la séparation mais je crois qu'au fond, j'essayais de mieux me cerner. Peut-être que je ne l'ai réalisé qu'une fois le travail terminé » explique d'une voix douce la chanteuse britannique.

Découvrez le making-of de "How Big, How Blue, How Beautiful" :

Un Zénith en décembre

Ayant commencé à travailler sur le projet durant sa tournée nord-américaine, Florence raconte avoir été inspiré par la rencontre de « personnages extraordinaires » à Los Angeles, qui l'ont immergé dans l'univers artistique de Vali Myers. Une « shaman impressionnante » et disciple du photographe hollandais Ed van der Elsken aujourd'hui disparue, célèbre pour ses peintures fantaisistes « sorties d'un songe ». « Elle allait puiser son inspiration dans des mondes imaginaires pour retranscrire cela dans le monde réel. C'est quelque chose qui m'a toujours intéressée, comme dans l'écriture de morceaux : utiliser ces choses ou les émotions ressenties à un moment et les faire ressortir », confie l'artiste de 28 ans.

Avis aux intéressés : après un crochet cet été par le festival Beauregard à Hérouville St-Clair et les Nuits de Fourvières à Lyon, Florence + The Machine reviendra en France le 22 décembre 2015 pour une date au Zénith de Paris. Les places seront mises en vente ce vendredi 19 juin à partir de 10h tapantes.