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samedi 20 janvier 2018 17:00

"Dirty Dancing" : 3 raisons d'aller voir la comédie musicale adaptée du film culte

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
Adaptée du film culte avec Patrick Swayze et Jennifer Grey, la comédie musicale "Dirty Dancing" est de retour sur scène à l'occasion d'une tournée dans toute la France. Trois bonnes raisons de s'y précipiter !
Crédits photo : P. Fretault

1. Respect de l'oeuvre


Sorti en 1987, "Dirty Dancing" reste une madeleine de Proust adulée par toutes les générations. Comment ne pas succomber à l'histoire romantique de cette fille de bonne famille un peu naïve qui s'amourache d'un professeur de danse coureur de jupons ? Si l'aspect quelque peu sulfureux du récit parait aujourd'hui bien sage en 2018, les thématiques abordées (l'émancipation de la femme, la lutte des classes, le patriarcat) sont toujours d'actualité. Avec la volonté de faire honneur à l'héritage laissé par "Dirty Dancing" dans la pop culture, cette version survoltée du spectacle écrit par Eleanor Bergstein - la scénariste du film - respecte avec fidélité la trame de cette oeuvre culte. Une volonté gravée non pas dans le marbre mais dans le titre, baptisé "Dirty Dancing, L'histoire originale sur scène".

Bienvenue à la pension Kellerman, théâtre du plus bel été de l'insouciante Bébé ! En suivant de près le parcours initiatique de la demoiselle, avec pour toile de fond le combat contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis, on redécouvre avec nostalgie les scènes les plus marquantes du long-métrage d'Emile Ardolino : la pastèque qui déclenche la rencontre, le porté dans l'eau (délicat à réaliser sur scène donc drôle sans que ce soit voulu), l'entraînement terriblement sensuel sur "Love Is Strange"... et bien sûr le grand final au son de l'incontournable "(I've Had) Time Of My Life". Que les fans se rassurent, les répliques cultes sont de la partie. Cris d'hystérie assurés lorsque Bébé (Gaëlle Pauly) lance avec candeur « Tu n'as pas besoin de courir le monde après ton destin comme un cheval sauvage » ou quand Johnny (Benjamin Akl) débarque en trombe pour lâcher son célèbre « On ne laisse pas bébé dans un coin » !

Regardez le teaser du spectacle :



2. Entrez dans la danse... et la musique !


30 ans après sa sortie, "Dirty Dancing" continue d'enflammer le public grâce à ses danses virevoltantes et charnelles. Sur scène, avec un bel espace à occuper, celles-ci prennent véritablement tout leur relief ! Et on en prend plein les yeux dès l'arrivée du tandem de choc formé par Johnny Castle et sa partenaire Penny (Charlotte Bermond), aussi incendiaire que sa robe rouge. Exigeante et spectaculaire, la chorégraphie adaptée par Corentin Mazo insuffle une touche de modernité bienvenue au milieu d'une narration d'époque un peu mièvre - heureusement assumée. La troupe se révèle très vive et impliquée, si bien qu'on se laisse entraîner dans un tourbillon de sensations. Difficile de ne pas taper du pied depuis sa chaise.

Là où on n'attendait pas forcément le spectacle, c'est sur sa musicalité. Ok, la bande originale est l'une des plus vendues au monde mais in fine, peu de vrais moments musicaux sont offerts dans le film. Pour pallier à ce manque, le show a eu la bonne idée d'engager plusieurs chanteurs à commencer par Jérémy Amelin. L'ancien élève de la "Star Ac" 4 est impeccable dans la peau du cabotin Billy et signe au passage une performance vocale sidérante sur "(I'll Remember) In The Still Of The Night". Avec sa voix soul et puissante, Beehann ("The Voice" 2016) vole la vedette à tous ses petits camarades lors d'une reprise vertigineuse de "Yes". Ce sont d'ailleurs ces deux artistes qui reprennent à l'unisson avec l'assistance l'emblématique "(I've Had) Time Of My Life" lors du final. Mythique !

Crédits photo : P. Fretault

3. Bébé et Johnny


Que serait "Dirty Dancing" sans son couple phare ? Bébé et Johnny portent tout le spectacle sur leurs épaules et il fallait donc deux comédiens capables de rivaliser avec Jennifer Grey et Patrick Swayze. Vue dans les adaptations françaises de "Mamma Mia!" ou "La Belle et la Bête", Gaëlle Pauly incarne avec passion toute la fraîcheur de Bébé, un personnage idéaliste aussi attachant qu'agaçant - trait que l'on mettra sur le compte de sa jeunesse - dont l'évolution au fur et à mesure de l'intrigue apparaît crédible. Cantonné à des seconds rôles dans "Résiste" ou "Priscilla, folle du désert", Benjamin Akl trouve ici un rôle à la mesure de son talent. Impossible de faire oublier auprès de la gent féminine le viril Patrick Swayze mais avec charisme et implication, l'artiste s'en sort avec les honneurs. D'autant que niveau danse, ce dernier affiche une forme physique exceptionnelle ! Durant deux heures, l'alchimie entre les deux fonctionne à merveille... Les fans de comédies musicales et du film seront conquis.

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