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Christophe Willem : "Prismophonic", son nouveau prisme lumineux

Par Jonathan HAMARD | Rédacteur
Entre des titres dance et des ballades en piano/voix, Christophe Willem a trouvé le juste équilibre pour "Prismophonic". Le chanteur livre cette semaine un troisième album en très grande partie écrit par Zaho et produit par Steve Anderson. "Prismophonic" s'inscrit dans la continuité de son prédécesseur "Caféine" en gommant ses imperfections pour un résultat étonnamment homogène.


Tout juste deux ans après avoir publié "Caféine", Christophe Willem propose un troisième album de musique pop où les sons dance tutoient le clavier plus classique avec l’aide de Steve Anderson, ce producteur britannique qui avait notamment collaboré avec Kylie Minogue sur l’album "X" et sur sa dernière tournée "Aphrodite : Les Folies". Grand bien lui fasse car cette nouvelle galette répondant au nom de "Prismophonic" est parfaitement produite. Steve Anderson a très bien exécuté son travail et livre pour Willem une excellente pièce. Le frenchy a vu juste : douze titres pour lesquels il a fait appel à plusieurs pointures, tant en ce qui concerne l’écriture que la composition. Côté son, on compte six titres au tempo rapide. Belle entrée en matière avec "Starlite", qui n’est autre qu’un sample du titre "Ain’t Nobody" de Chaka Khan, s’inspirant également très largement de la version remixée par Alexandra Burke. Un single potentiel, à n’en pas douter.

"Ennemies In L.O.V.E" et "Automatik" sont deux titres calibrés pour les radios et s’inscrivent très nettement dans la tendance actuelle. Les sons dance sont au rendez-vous et donnent l’occasion à Christophe Willem de se renouveler. Clairement, "Prismophonic" poursuit sur la voie empruntée pour le précédent album "Caféine". Toutefois, ce nouvel opus n’est en rien une redite. Ce qui le différencie plus particulièrement, c’est la mise en avant de la voix de Christophe Willem. Pour "Caféine", il l’avait placée en retrait alors qu’elle est sans doute son principal atout. Le chanteur a rectifié le coche et corrige sur "Prismophonic" les erreurs de son prédécesseur. D’un titre à l’autre, si la dance domine largement, des ambiances les distinguent les uns des autres. Entre "Starlite", au bon goût de friandise disco, et "Pas si loin", sonnant plus eighties et ponctué par des guitares, ce n’est pas le grand écart mais presque. C’est là l’un des points forts de "Prismophonic" ! De fait, l’écoute des douze morceaux peut se faire à la suite sans avoir cette impression trop commune d’entendre le même titre à répétition une fois arrivé au bout de la dixième piste.

Les mid-tempo sont tout aussi réussis : "L’amour me gagne", "Jamais dû" et "Le temps qu’il reste" permettent de souffler. Aériens, ces morceaux plus épurés sur le plan musical sont, à défaut d’être tous accrocheurs, synonymes de moment de détente pour les oreilles. Une accalmie qui contrebalance avec le titre "Cool", dévoilé il y a quelques mois en qualité de premier single. Il annonçait la couleur d’un disque dynamique et sensiblement plus proche de l’électro qu’avaient pu l’être ses deux premiers opus. Un titre représentatif du travail fourni pour l’ensemble de "Prismophonic" et qui combine les différentes directions vers lesquelles Christophe Willem a souhaité nous embarquer en 2011. « Crazy Love » scande-t-il !
Un album pop parfaitement produit, original et homogène.


D’amour, il en question du premier au dernier titre. Christophe Willem a mis en exergue les différentes phases par lesquelles l’homme passe pendant et après une rupture amoureuse. Des textes qui se contredisent volontairement déclare-il dans une interview accordée à Pure Charts. Il a fait appel à Zaho pour trouver les mots correspondant à ce mal-être universel. La chanteuse signe la presque totalité des textes à l’exception notamment de "Pas si loin", signé Kylie Minogue. Dans "Prismophonic", les amants se rencontrent et s'appréhendent sur le titre "Indélébile", enregistré en duo avec Zaho, et se déchirent un peu plus loin dans "Ennemis In L.O.V.E" (« Tu vises mes faiblesses / On se déteste, on s'adore »). Christophe se demande même si cette jeune femme veut bien de lui dans "Je rejoins la scène", dont il est l'auteur. Des douze chansons que composent "Prismophonic", le chanteur en a écrit trois dont "Falling", une ballade chantée en anglais longue de plus de cinq minutes et clôturant l'album. On compte d’ailleurs seulement deux ballades sur ce disque : "Falling" et "Si mes larmes tombent", dans la lignée des "Entre nous et le sol" et "Jacques a dit". L’artiste, devant le clavier, se confesse sur une partie de ses peurs et de ses faiblesses.

Christophe Willem propose en 2011 un disque soigné qui reste dans la lignée de "Caféine" et "Inventaire". "Prismophonic" est un album de musique pop produit avec classe et sans fausse note qui ne met pas en retrait ni la voix de l’artiste ni les textes signés par Zaho. Une introspection intime à valeur universelle.
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Regardez le nouveau clip "Cool" de Christophe Willem :

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