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Christophe Willem a sublimé Michel Berger lors d'un concert intense

Par Julien GONCALVES | Rédacteur en chef
Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
Hier soir aux Francofolies de la Rochelle, Christophe Willem a eu carte blanche pour reprendre les plus grandes chansons de Michel Berger. Accompagné d'Yvan Cassar, le chanteur a proposé un concert piano-voix des plus brillants.
Crédits photo : Bestimage
Pour son passage aux Francofolies de la Rochelle, Christophe Willem s'est lancé un défi de taille en proposant une carte blanche dédiée à Michel Berger. Accompagné d'Yvan Cassar, l'artiste qui vient de publier son clip "Marlon Brando" a fait un grand écart en s'appropriant le répertoire riche du défunt artiste, lequel aurait célébré cette année ses 70 ans. Ensemble, ils ont imaginé un récital de 22 titres en piano-voix dans l'optique de nous faire redécouvrir des tubes que l'on connait pourtant déjà par coeur. Car la musique de Michel Berger a baigné l'enfance de plusieurs générations tant ses mélodies sont intemporelles. Alors comment réinventer une telle discographie ? Le challenge n'était-il pas perdu d'avance ? Penser ainsi, c'était sous-estimer le pouvoir de Christophe Willem.

Le temps s'est suspendu


Comme le chanteur l'a démontré lors de sa participation à "Nouvelle Star", il peut tout chanter. Et Christophe Willem, tour à tour touché, timide et comme toujours très drôle, l'a une nouvelle fois prouvé hier soir dans l'enceinte du Grand Théâtre de la Coursive. Entouré de cinq pianos sur scène, pour créer autant d'atmosphères, l'artiste, pieds nus, s'est avancé dans la pénombre avec Yvan Cassar pour ouvrir sa carte blanche au son de la ballade "Seras-tu là ?". Frissons instantanés tant sa voix est parvenue à faire corps avec la mélodie, comme si le titre avait été écrit pour lui. Ainsi, tout au long des deux heures de show, Christophe Willem a, avec une facilité déconcertante, glissé sa voix caméléon dans l'écrin des plus belles chansons de Michel Berger. Avec intensité, douceur, respect et beaucoup d'humilité.

Si "Un dimanche au bord de l'eau" n'a pas forcément réitéré cette magie, le reste du concert n'a pas déçu. Car à chaque fois, Christophe Willem a visé juste. Même quand il a osé emmener un titre sacré dans une autre direction. A l'instar de "Il jouait du piano debout", revisité en ballade piano-bar comme pour nous faire redécouvrir ses paroles fortes. Le temps s'est souvent suspendu quand la voix de Christophe Willem a retenti. Comme lors des moments forts "SOS d'un terrien en détresse", magistral, "Monopolis" de "Starmania", tout en sobriété dans la pénombre, ou encore "Le paradis blanc", qui ont eu droit à de vibrantes standing ovations.

Mais bien heureusement, l'énergie était évidemment au rendez-vous. La communion avec le public s'est créée lorsque tous ont pu entonner "La groupie du pianiste", "Si maman si", "Evidemment", repris en puissance, ou "Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux". Avant de nous quitter lors du rappel sur "Quelques mots d'amour" et l'intense "Message personnel". Points finaux d'un concert intense, durant lequel Christophe Willem a une nouvelle fois confirmé son talent d'interprète, en réinventant des tubes populaires sans jamais dénaturer le propos d'origine. Un travail d'orfèvre dont Michel Berger aurait, sans aucun doute, été fier.


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