Christophe Maé

Crédits photo : Yann Orhan
Le 25 octobre, Christophe Maé scellera ses retrouvailles avec le public trois ans après le beau succès de "L'attrape-rêves". Pour son cinquième album, l'artiste de 44 ans a décidé de nous entraîner dans les coulisses de "La vie d'artiste". « C'est magnifique de pouvoir grandir avec les gens et de fidéliser un public. Mais c'est un métier fait d'incertitudes et de doutes. Je n'arrive pas à avoir le recul nécessaire. Tant que je resterai dans cet état-là, ça sera le moteur qui me donne envie d'écrire parce que c'est un exercice viscéral. J'essaie d'être le plus honnête et le plus sincère possible. Dans les chansons, on entend ma vérité » explique le chanteur dans une interview à paraître bientôt sur Pure Charts.

Animé par une volonté de « laisser l'essentiel », Christophe Maé a développé pour ce disque de 12 chansons une approche plus authentique, avec des compositions enregistrées dans les conditions du live. « On s'est enfermé pendant un mois, un mois et demi avec tous mes musiciens. J'ai eu le temps d'enregistrer mes titres les uns après les autres, guitare sur les genoux, avec mes compagnons autour de moi, et surtout de pouvoir peaufiner et de complètement dépouiller les chansons. Ne pas charger de trop, pour obtenir vraiment ce ressenti organique » détaille l'interprète des "Gens".

"On reviendra coucher la lune"

Il faut dire que Christophe Maé n'a jamais caché son admiration pour des artistes comme George Brassens ou Francis Cabrel, « ces gens-là qui ont une manière de chanter, de conter », et on ressent ces influences plus qu'élogieuses sur une poignée de propositions acoustiques taillées pour la scène, à l'instar de "La fin de l'été". Sur ce nouvel extrait débutant par une guitare qui crisse, Christophe Maé console son enfant attristé par la perspective des vacances qui s'achèvent, après des jours et des semaines d'évasion sur l'île de Beauté. C'est d'ailleurs à Ajaccio que ce titre crescendo, raconté comme un dialogue, a été finalisé au mois de mai comme en témoigne une vidéo making-of où l'on aperçoit le chanteur en plein travail avec ses acolytes. « Regarde-moi, pas la peine de pleurer. La fête est terminée, c'est vrai, c'est la fin de l'été. Eh, regarde-moi. Même si c'est beau de pleurer, c'est juste un blues passager tu sais, c'est la fin de l'été » entonne-t-il avec douceur. Alors que les instruments se font de plus en plus présents comme pour apporter du baume au coeur, Christophe Maé promet que ces instants de joie ne seront pas les derniers. « Addiu Santa Giulia, on reviendra » répète une voix enfantine, au milieu de choeurs masculins en écho. Une très jolie chanson qui fera sans doute son petit effet lors de la prochaine tournée de Christophe Maé qui débutera le 5 mars 2020 !