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lundi 02 mai 2011 15:25

L'actu des sorties CD de la semaine

Par Thierry CADET | Rédacteur
Catherine Ringer, Jil Caplan, Fitz & The Tantrums, Sade, Jennifer Lopez, Melissa NKonda, Mélanie Laurent, Jérôme Van Den Hole, Gautier Reyz (digital)... comptent parmi les sorties de la semaine : découvrez notre sélection et faites vos choix (et vos jeux de pronostics d'entrées au Top) !


Catherine Ringer - "Ring N' Roll"


Les 30 et 31 mars, 3, 4, et 5 avril derniers, sur la scène de La Boule Noire, à Paris, Catherine Ringer s'est déjà produite, dévoilant les nouveaux morceaux qui constituent son premier album solo, "Ring N' Roll", en bacs ce lundi. Forte du succès rencontré sur scène, l'ex-Rita Mitsouko prolongera avec deux dates parisiennes, la première (déjà sold-out) le 19 mai à La Cigale, prolongée par la seconde, le 22 mai prochain, au même endroit. « Je suis heureuse de vous annoncer que j'ai terminé mon nouveau pack de chansons, il s'appelle "Ring N' Roll". Et mon retour sur scène, bien entendu... A bientôt, Catringer » déclarait la chanteuse il y a deux mois seulement. Le premier single issu de ce disque très attendu par les fans a déjà débarqué en radios : la ballade "Pardon".

Visionnez le nouveau teaser de Catherine Ringer, "Quel est ton nom" :
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Forte de sa dernière tournée triomphale "Catherine Ringer chante Les Rita Mitsouko", était depuis en pleine préparation de son premier album solo, dévoilant sur le Net un morceau inédit, "Je kiffe Raymond" (voir sur ce lien). Catherine Ringer avait repris le chemin de la scène, après le décès brutal, le 28 novembre 2007, de l'autre moitié des Rita Mitsouko : Fred Chichin. Le guitariste, claviériste, compositeur et fondateur d'une formation qui s'est imposée comme un monument de la chanson française, avec un style et une impertinence inimitables, avait été emporté à 53 ans par un cancer fulgurant.

Ecoutez et/ou téléchargez le nouvel album de Catherine Ringer, "Ring N' Roll".



Jennifer Lopez - "Love ?"


C'est aujourd'hui que le nouvel album de Jennifer Lopez, "Love ?", fait son apparition en bacs. Un disque attendu par des centaines de milliers de fans, la chanteuse n'ayant rien publié depuis "Brave", en 2007, un album qui n'avait pas convaincu le public. Depuis, certains prédisaient la fin de la carrière de l'artiste. Entre les démêlés avec son label quant à la suite envisagée de sa carrière, et la confection de nouveaux titres, quatre ans se sont écoulés. Ont-il été profitables à Jennifer Lopez ? Au premier abord, force est de constater que ce come-back s'annonçait sous les meilleurs auspices : le premier extrait, "On The Floor", sample du titre "La Lambada", fut n°1 au Top Titres et reste parmi les meilleures ventes depuis. Efficace, ce morceau électro, produit par RedOne et enregistré en featuring de Pitbull, est une réussite. Entraînant, il est parfait pour faire danser les foules, une mission à laquelle la chanteuse Jennifer Lopez s'attache depuis le début de sa carrière.

Pour "Love ?", c'est sans surprise le créneau sur lequel l'artiste s'est engagée, avec plus ou moins de réussite. Moins urbain, et beaucoup plus pop et électro, ce septième opus de J.Lo est bien meilleur que certains prédécesseurs, mais souffre néanmoins de trop nombreuses redondances. "Love ?" contient plusieurs titres forts qui n'auront aucun mal à séduire le public. "I'm Into You" est un très bon morceau et mériterait d'avoir davantage inspiré Jennifer Lopez. Enregistré en featuring de Lil Wayne, il sonne très bien pour cet été. Autre bonne surprise, le titre "Until It Beats No More". Nous n'attendions pas l'artiste sur ce terrain. Mettant en avant sa voix qu'on peine parfois à reconnaître, cette ballade pop fait figure d'ovni sur "Love ?". Une remarque qui s'applique tout aussi bien au titre "Starting Over" : un genre qui scie bien à J.Lo. Ce sont toutefois "Invading My Mind" et "Papi" qui retiennent notre attention : à la fois dans la mouvance actuelle avec des beats électro massifs, et rappelant la dance des années 90, ils semblent précurseurs d'une tendance qui faisait son apparition en 2010. Up tempo, ils raviront les nostalgiques et séduiront la jeune génération adepte de la musique made in club.

Les titres les moins bons sont sans aucun doute "Run The World", "One Love" et "Villain". Orientés Rn'B, ils sonnent comme une redite. Dépassés et lourds dans leur production, ils rappellent que Jennifer Lopez s'est d'abord illustrée dans ce genre musical. Ils sont aussi le moyen de ne pas perdre en route un public fidèle qui ne serait pas convaincu par le virage dance suivi en 2011. Idem pour "Good Hit" qui semble remporté l'adhésion de ses fans, mais dont on est déjà lassé.

Dommage que ce soit dans l'édition Deluxe que l'on trouve le meilleur. Les titres "bonus" sont excellents : "Hypnotico", "Everybody's Girl" et "Charge Me Up" auraient mérité d'être intégrés sur la version simple. Si vous êtes tentés de vous procurer le nouvel album de Jennifer Lopez, que vous restiez hésitant car déçus des précédents, nous le recommandons comme un disque léger conçu pour danser cet été, et privilégierions la version Deluxe.

Ecoutez et/ou téléchargez le nouvel album de Jennifer Lopez, "Love ?".



Jil Caplan - "Revue" (EP digital)


Fin des années 80, le public tombe sous le charme de la voix suave de Jil Caplan, "Oh ! Tous les soirs" (Top 36 en 1987) ; un titre suffira pour imposer son album "A peine 21" (en rapport à son âge de l'époque). Une poignée de jolies pépites grimperont ensuite une à une les échelons du Top 50 : "Comme sur une balançoire", "Cette fille n'est pas pour toi", "Tard dans la nuit"... Trois ans plus tard, "La charmeuse de serpents" (son deuxième opus, double disque d'or) envahit les ondes avec "Tout c'qui nous sépare" (Top 6 en 1991) ; Jay Alanski écrit, compose, arrange et produit la majeure partie du disque. "Natalie Wood" (Top 13 en 1991), le follow-up, continue d'installer la toute jeune Jil, 24 ans au compteur. En 1992, forte de ce succès public, Jil Caplan est consacrée "Révélation féminine de l'année" aux Victoires de la Musique.

Depuis, l'artiste au bon goût poursuit sa route, forte de petites pépites d'albums toujours joliment chiadés, en marge il est vrai d'un succès populaire (notamment sa récente participation à l'album de Phil Pace). Un succès qu'elle pourrait bien de nouveau gagner avec la parution à partir de ce lundi sur les plateformes de téléchargement légal de son nouvel EP, "Revue". Un mini-album au sein duquel la jolie jeune femme reprend, non seulement son tube 90's "Tout c'qui nous sépare" revisité, mais aussi celui de Paul McCartney "Bluebird", Buddy Holly "Peggy Sue", Daniel Guichard et l'improbable "Mon vieux", Marylin Monroe "The River Of No Return", et deux de ses chansons ("J'aime je déteste" et "Derrière la fenêtre") issues de son précédent album, revus et corrigés par l'ex-Innocents, Jean-Christophe Urbain. Des ré-interprétations personnelles, avec pudeur et retenue. Un exercice qui ne peut qu'être souligné, tellement le travail de Jil Caplan est personnel, sans dénaturer les chansons originales. Elle va par ailleurs jusqu'à réaliser le sobre et classe artwork du projet. Bravo !

Ecoutez et/ou téléchargez le nouvel EP de Jil Caplan, "Revue".



Fitz & The Tantrums - "Pickin’ Up The Pieces"


De l’autre côté de l’Atlantique existe un groupe de gentils furieux qui chantent et jouent à la manière des Four Tops, Mar-Keys et autres Miracles. Avec un son d’une rare pureté, tout droit sorti de cuivres authentiquement soul, Fitz & The Tantrums font danser l’Amérique toute entière depuis l’été dernier. D’autant que le leader charismatique de ce joyeux combo est un franco-irlandais de souche, fier de ses origines. Né à Montluçon d’une mère française et d’un père irlando-américain, celui qui a passé toute sa vie à Los Angeles a également partagé ses vacances estivales entre le joli petit village de Domme en Périgord noir chez ses grands-parents et Paris chez ses oncles et tantes. C’est d’ailleurs un de ses cousins qui lui fait découvrir, adolescent, Serge Gainsbourg et Jacques Dutronc, deux de ses artistes préférés.

Fort de sa double culture et de ses deux langues maternelles, Fitz n’a jamais vraiment rien fait comme les autres. Avec l’envie de se démarquer des milliers d’autres homonymes qui existent sur son continent, Michaël Fitzpatrick se fait vite appeler Fitz. Et, dés son plus jeune âge, il chante, partout, toujours. « J’ai chanté toute ma vie. A chaque fois que j’ai été triste, la musique a toujours eu la puissance de me guérir, de me sauver. » Mais la chanson ne veut pas forcément de lui. Après une école d’art, Fitz tente en vain d’intégrer des groupes à Los Angeles. Jouant du clavier, il devient assistant ingénieur du son aux côtés de Mickey Petralia, (producteur pour Beck, les Dandy Warhols, Ladytron ou Peaches). « C’est venu tout seul. J’ai toujours adoré la Motown et Stax, cette période qui mettait en avant la forme classique des mélodies et des harmonies. Mon père et ma mère écoutaient exclusivement de l’opéra et de la musique classique. Le seul moment où je pouvais écouter quelque chose qui m’intéressait c’était dans la voiture, sur une station qui ne jouait que des « oldies ». Pour moi qui adorait chanter, j’ai tout de suite été frappé par la force d’un Otis Redding, Sam Cooke, Aretha Franklin ou des Four Seasons. »

Les premières répétitions sont électriques, les titres sont écrits dans la foulée (pour le EP 5 titres "Songs For a Breakup vol.1") et, galvanisés, le groupe écume toutes les salles qui veulent bien d’eux. Sur scène, la furie de ses faux colériques (Tantrums signifiant crises de colère) est instantanément palpable et contagieuse, les solos des musiciens s’enchainent et le public sort exténué. Ce mélange de soul avec des rythmes plus modernes d’indie rock, de new wave et de pop music créé le buzz. Et les fans sont de plus en plus nombreux à chaque concert. Le label de Los Angeles Dangerbird Records les signe alors.

Visionnez le clip de Fitz & The Tantrums, "MoneyGrabber" :


C’est très vite l’engouement pour cette bande de nouveaux soul men. Jouant aux côtés de Maroon 5 ou de Sharon Jones and The Dap Kings – qui leur en apprend beaucoup sur la puissance d’un performer qui partage tout avec son public - Fitz & The Tantrums sont plébiscités par le magazine "Rolling Stone", sont invités dans les shows de Conan O’Brien, Jimmy Kimmel et leurs chansons apparaissent dans les séries "Criminal Minds" ou "Desperate Housewives".

Un succès certainement du à la chaleur et à la diversité des mélodies. Chacune des chansons ayant son univers, tout en restant soudées entre elles par une même énergie soul. Si l’on se déhanche sur le tube "MoneyGrabber", l’on sourit en sautillant sur "Pickin’ Up The Pieces", l’on s’aime sur le slow "Tighter", l’on s’amuse et l’on chante avec "Rich Girls" alors que le message de "Dear Mr. President" est plus profond et que "News 4U" et son couplet en français se fait plus romantique.

Par ailleurs, le groupe Fitz & The Tantrums se produira en France, le 4 mai prochain, sur la scène du Nouveau Casino de Paris.

Ecoutez et/ou téléchargez le premier album de Fitz & The Tantrums, "Pickin’ Up The Pieces".



Sade - "Ultimate Collection"


Ce n'est plus un secret, Sade publiera Le 2 mai son best-of "Ultimate Collection". En plus de ses nombreux tubes regroupés sur 2 CD, quatre titres inédits feront leur apparition. C'est "Still In Love With You", un titre repris au groupe irlandais Thin Lizzy (1974), qui fera office de premier single. Trouveront également place "Love Is Found", "I Would Never Have Guessed" et "The Moon And The Sky", un morceau déjà existant et ré-enregistré en featuring de Jay-Z. Lors de son annonce, cette collaboration avait laissé les fans de Sade assez dubitatifs. Il faut dire que les deux univers sont assez éloignés l'un de l'autre. Entre la soul de Sade et le rap / Rn'B du mari de Beyoncé, il y a un fossé que les artistes ont néanmoins réussi à faire disparaître le temps d'une chanson. Original, ce nouveau remix laisse cependant un goût amer au fans, le titre ayant fuité sur la Toile. Écoutez-le sur Pure Charts !

Écoutez le duo Sade / Jay-Z, "The Moon And The Sky" :


Si vous n'êtes pas satisfaits de cette reprise pourtant réussie, vous pouvez vous consoler avec le titre "Love Is Found" qui a lui aussi a fait son apparition sur le Web. Pas évident de garder secrets des morceaux comme ceux-là tant les publications de Sade deviennent rares, attisant l'envie. Plus doux, ce nouveau morceau donne une grande importance aux cordes pour un résultat envoûtant qui ne laissera pas le public de marbre.

Écoutez le titre inédit "Love Is Found" de Sade :


La chanteuse interprètera sans doute ces morceaux en compagnie de son groupe le 29 avril au Palais Nikaïa de Nice, au Palais Omnisports de Paris-Bercy le 17 mai, et trois jours plus tard au Galaxie d'Amnéville. Quelques places sont encore disponibles : réservez les vôtres sur Pure Charts.

Ecoutez et/ou téléchargez le best-of de Sade, "Ultimate Collection".



Jérôme Van Den Hole - Eponyme


Mesdames et messieurs, il s’appelle Jérôme Van Den Hole, comme ça on dirait un nom de sprinter hollandais mais la vérité, la vraie, c’est que ce jeune homme – la trentaine – risque d’emmener bientôt toute la pop française dans sa roue. Oubliez les types en pull tricoté et leurs ritournelles au bras minuscule, les baladins en demi-teinte et les crooners en noir et blanc : Jérôme Van Den Hole déboule avec son panache, ses épaules, ses chansons grandeur nature, ses envies et ses doutes aussi. Cet album, son premier (repoussé du 4 avril dernier au 2 mai chez EMI), c’est lui tout entier : il porte d’ailleurs tout simplement son nom. C’est un disque qu’il trimballe depuis longtemps et dont il peut aujourd’hui être fier. En un peu plus de dix chansons, Jérôme Van Den Hole déboule avec une fraîcheur incroyable, un regard fier et neuf, qui plonge largement au-delà des standards de la chanson d’ici. Il aime les pièces arrangées, les mélodies qui brillent, les refrains qui claquent. Ce premier album, ce sont des textes en français qui se baladent sur des productions soignées, des cuivres, des cordes, des harmonies vocales comme on n’en entend plus. Bref, des échappées belles qui viennent calmer les plaies ou sonner la révolte intérieure. Pas de voie moyenne chez Jérôme Van Den Hole, ce qu’aime ce jeune homme, c’est les rebondissements, les remous, la poudre d’escampette. Il aime autant le piano que la guitare, l’ombre que la lumière. Son cheminement musical forcément ouvert et sinueux – le garçon vous cite Polnareff et Kings of Leon, évoque NTM aussi bien que Dutronc et The Beatles – trouve une conclusion heureuse sur un disque fourmillant et courageux. Un disque qu’il a enregistré dans l’incontournable studio de Philippe Zdar (l’un des deux Cassius, producteur du dernier album de Phoenix et des prochains essais de The Rapture ou des Housses de Racket) et au studio de la Frette (entre The Reminder de Feist et Succès fou de Christophe).

Visionnez le premier clip de Jérôme Van Den Hole, "S'en aller" :


Le résultat : une première œuvre humble et belle, à la fois terriblement moderne et vintage, qui embrasse l’époque avec une distance et une grâce certaine. Planté au milieu de la scène, le dos droit et la poursuite qui arrive sur lui, Jérôme Van Den Hole se met en jeu et en scène dans chacune de ses chansons. Il vit dedans, s’en donne à cœur joie, ouvre grand la porte de ses souvenirs. C’est des histoires qui s’entremêlent, des histoires à double détente, parfois gaies, parfois nettement moins, que Jérôme Van Den Hole sillonne entre les lignes et à cloche-pied, avec cette folle envie de ne jamais épouser l’évidence. Dans ses textes, il refuse les éclairages uniques, explore les zones sombres à la langue de poche, avec toujours cette distance imparable. On le retrouve en amoureux transi ("Ça déborde", "Juste une minute"), faussement baladeur ("S’en aller", "Crocodile", "Boum Boum") ou même un peu déchu ("Encore", "Chienne") des femmes et de la vie. On le suit dans ses virées ("Baise-en-ville"), on le croise également dans ses propres impasses ("Les yeux"). On le découvre en gars fièrement debout au bout du bar mais pas tant que ça ("Ketchup"). On l’aime enfin comme compagnon de fuite de l’idéale Camille, avec qui il partage le goût des grands espaces (sur le bondissant "Debout"). Nul doute que l’on retrouvera très vite ce garçon très loin du peloton.

Ecoutez et/ou téléchargez le premier album éponyme de Jérôme Van Den Hole.



Melissa NKonda - "Nouveaux horizons"


Melissa NKonda révèle sur sa page Facebook quel devrait être le deuxième single de son premier opus "Nouveaux horizons". Après en avoir extrait le titre éponyme en guise première accroche, c'est sans surprise le titre "J'ai fait tout ça pour vous" qui lui succèdera. Coup de cœur au sein de la Rédaction, ce morceau aux accents pop est un duo enregistré avec la chanteuse britannique V.V Brown. Entraînante et enjouée, cette chanson est aussi l'histoire d'une rencontre entre un artiste et son public, entre deux artistes à la voix puissante. Le clip, quant à lui, est actuellement tourné dans la capitale. "Sous un beau soleil" nous dit Melissa NKonda. Affaire à suivre.

Visionnez le clip de Melissa NKonda, "Nouveaux horizons" :
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On espère ce prochain clip tout aussi soigné que le premier qui avait fait sensation lors de sa parution. Nul doute que les univers des deux chanteuses devraient se mêler à merveille en image. D'ailleurs, Melissa NKonda s'exprimait au sujet de la chanteuse britannique dans une interview accordée en début d'année : « C’est une artiste dont je suis le parcours depuis quelques temps déjà. Quand on m’a proposé un duo avec elle, c’était l’Amérique ! Nous avons le même univers je pense. Selon moi, notre collaboration ne pouvait que fonctionner car elle est un peu comme moi, elle est assez éclectique ». Si V.V Brown est actuellement à Paris, il se peut qu'elle prolonge son séjour de quelques jours afin de participer aux deux concerts que Melissa donnera les 2 et 3 mai sur la scène du Sentier Des Halles. Deux soirs pour défendre sa première pièce très personnelle dans laquelle l'artiste s'est investie avec rigueur.

Ecoutez et/ou téléchargez le premier album de Melissa NKonda, "Nouveaux horizons".



Mélanie Laurent - "En t'attendant"


L'actrice Mélanie Laurent s'essaie à la chanson : un exercice périlleux mais réussi. C'est en tout cas ce que laissait penser le premier extrait éponyme de son album "En t'attendant". Un avant-goût distrayant et original qui laissait présager le meilleur, là où ses consœurs n'ont pas toutes réussi le passage du cinéma au studio d'enregistrement. Déjà disponible sur les plateformes de téléchargement, ce premier opus pointera en bacs le 2 mai.

Après écoute, on constate que l'ensemble est cohérent et bien ficelé. Mélanie Laurent nous parle d'amour, sans grande surprise, et s'illustre aux côtés d'un piano, de cordes et de percussions assaisonnées avec soin. Privilégiant l'acoustique aux beats électro, c'est la tendresse qui domine sans conteste. Toutefois, "En t'attendant" n'est pas soporifique, même si la plupart des titres sont à tempo lent. Entre les interminables descriptions de paysages et d'instants qui se veulent authentiques, ce sont des tranches de vies que la chanteuse nous peint. De la mélancolie, de la hargne et de la douceur, trois sentiments qui sont à la base de son inspiration. On découvre Mélanie Laurent comme on l'imaginait : sans extravagances. On commence avec le piano, on termine avec le piano : en guise d'ouverture et de fermeture, "Debut" et "Fin" sont deux instrumentaux qui donnent le ton.

Visionnez le clip de Mélanie Laurent, "En t'attendant" :


A l'image du titre éponyme "En t'attendant", ce disque est sobre mais s'offre des moments de folies. On apprécie "Kiss", un morceau sur lequel les cordes prennent toute leur ampleur. Up tempo, il laisse songeur. On est également séduit par "Insomnie", une chanson qui porte bien son titre : un morceau rythmé où les cordes cèdent au piano qui, s'il n'apparaît qu'en trame de fond, est sans conteste l'instrument qui porte ce titre. "Circus" intervient comme une pause à l'accordéon avant d'écouter son "Pardon", seul morceau où la sauce ne prend pas vraiment. Aussi à l'aise avec la langue de Shakespeare que celle de Racine, l'artiste chante en anglais avec Damien Rice, son compagnon le temps de deux très bons duos : "Everything You're Not Supposed To Do" et "Uncomfortable". Rien d'étonnant de voir ce musicien irlandais, déjà auteur de deux albums, participer à cette aventure discographique que l'on n'espère pas unique. Peut-être accompagnera t-il la chanteuse sur la scène de la Cigale le 15 juin pour un concert dans la capitale ? Une surprise qui tomberait à pic : si cet album est bon sur de nombreux points, il aurait gagné avec quelques titres entrainants et moins de sobriété.

Ecoutez et/ou téléchargez le premier album de Mélanie Laurent, "En t'attendant".



Beastie Boys - "Hot Sauce Committee Part Two"


Si La France a NTM depuis 1988, l'Allemagne Die Fantastischen Vier depuis 1989, les Etats-Unis ont Beastie Boys depuis... 1979 ! Le trio de hip-hop new-yorkais fondé à Brooklyn par Michael « Mike D » Diamond, Adam « MCA » Yauch, et Adam « Ad-Rock » Horovitz, est de retour ! Qu'on se le dise, en 2011, et trente-deux ans après sa création, Beastie Boys n'a pas dit son dernier mot et compte bien s'imposer de nouveau dans les charts, quatre ans après "The Mix-Up" (Top 80 en 2007). Le volume 2 de "Hot Sauce Committee" sort curieusement avant le volume 1. Sur son site officiel, le groupe explique que le volume 1 a sans cesse été repoussé, suite à l'annonce du cancer de la gorge (aujourd'hui vaincu) du chanteur Adam Yauch, qui a stoppé sa finalisation (le volume 2 ayant été bouclé plus tôt que prévu).

Découvrez le nouveau clip de Beastie Boys, "Fight For Your Right" :


Les Beastie Boys ont commencé leur carrière en tant que groupe de punk hardcore en 1979, apparaissant sur la compilation New York Thrash. Leur musique était proche de groupes comme Minor Threat ou Bad Brains. Ils se sont essayés au hip-hop avec la sortie de leur maxi single Cooky Puss, qui fut suivi d'une série de singles à succès et de leur premier album "Licensed To Ill" (1986), qui a suscité l'engouement de la critique internationale et a rencontré un très grand succès commercial. Le groupe est connu pour son éclectisme, son attitude facétieuse devant les journalistes et les interviews, ses références culturelles obscures, ses paroles kitsch et, de façon générale, son originalité. Il s'agit de l'une des formations de hip-hop les plus anciennes encore en activité. Par ailleurs, Beastie Boys a été récemment nommé pour entrer au panthéon du rock : le Rock And Roll Hall Of Fame.

Ecoutez et/ou téléchargez le nouvel album de Beastie Boys, "Hot Sauce Committee Part Two".



Gautier Reyz - "Rocking Class Hero" (digital)


En automne 2009, c'est dans la gare du Congrès de Bruxelles, en Belgique, que Gautier Reyz - révélé par la huitième saison de "Star Academy", a tourné le clip de son premier single "I Wish", dans lequel il terminait sa course entièrement nu. Un morceau produit par les internautes via le label participatif Akamusic. Ainsi, 15 000 euros ont été rassemblés pour la production d'un titre pop/rock, aux accents tubesques, aidé par les fans du jeune homme. Un morceau rejoint depuis sur les plateformes de téléchargement légal par "Assez!", et le 2 mai par un album entier, "Rocking Class Hero" (en bacs le 6 juin prochain), porté par un nouveau single dans la langue de Molière, "Badman" (disponible actuellement sur la toile), et dont l'artiste (nouvellement baptisé Reyz, tout court) dévoile le clip.

Découvrez le nouveau clip de Reyz, "Badman" :


"Rocking Class Hero", un disque qui reflètera les influences musicales actuelles du chanteur auvergnat, de Nirvana à Oasis, en passant par Paramore, Arctic Monkeys, The Strokes, The Kooks, Queen Of The Stone Age, Foo Fighters ou Biffy Clyro. «"Rocking Class Hero" représente pour moi tout un symbole, en référence au "Working Class Hero" de John Lennon bien entendu, “le héros des classes sociales”, celui que l’on croise chaque matin avec son attaché case et qui réalise de grandes choses avec de petits moyens, un maillon de cette grande chaine humaine. Comme ce projet aujourd’hui... qui je l’espère rassemblera autant de “maillons”. J’ai voulu explorer dans cet album deux grands courants : le rock anglais, syncopé, mélodique et incisif, et le rock américain, plus large et offensif, avec un petit coté “stoner”, le tout avec comme fil rouge, des balades folk acoustiques et quelques inédits en français» déclare-t-il.

Ecoutez et/ou téléchargez le premier album de Gautier Reyz, "Rocking Class Hero".



Il Volo - "Il Volo"


Après tenté de réitérer le triomphe des Prêtres, en lançant (sans succès) Les Soeurs, Universal poursuit sa quête de clones avec le trio Il Volo. Ce dernier se compose d’Ignazio Boschetto, Piero Barone, et Gianluca Ginoble. Ces trois jeunes italiens font halluciner la production et les téléspectateurs de l’émission "Ti Lascio Una Canzone", lors de leurs prestations diffusées sur la Rai 1 en 2009. Au départ tous inscrits individuellement dans la compétition, leurs capacités vocales et leur talent prennent encore plus d’ampleur lors des épreuves de trio imposées par l’émission. Voir ces trois voix collaborer s’impose comme une évidence pour le producteur Tony Renis (Andrea Bocelli, Josh Groban, Céline Dion, Julio Iglesias…) et les trois ados décident de former le groupe Il Volo.

Découvrez le making-of de Il Volo :


Le buzz se développe actuellement vitesse grand V sur ce véritable phénomène : le groupe clôture le dernier festival de San Remo et déclenche une standing ovation. L’excitation dépasse tellement vite les frontières que le groupe signe avec Interscope/Geffen (Black Eyed Peas, Lady Gaga, Eminem…) en collaboration avec Universal Music Italie.

Ecoutez et/ou téléchargez le premier album éponyme de Il Volo.


... et aussi Musiq Soulchild...


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