Capital Cities

Crédits photo : Thibaud Visse / Pure Charts
En quelques mois et avec un tube, Capital Cities est devenu LA nouvelle sensation indie venue des terres chaudes de Californie. Originaire de Los Angeles, le duo formé en 2009 par Ryan Merchant et Sebu Simonian suite à une petite annonce (ça ne s'invente pas) a littéralement fait craquer les Etats-Unis puis le monde entier avec "In A Tidal Wave Of Mystery", un album électropop gorgé de funk. Comment réussir à canaliser cette fougue et à la retranscrire sur scène ? Démonstration en 45 minutes et huit morceaux par Capital Cities, dont le showcase pour la troisième édition de "Paris in Live" a mis tout le monde d'accord.

Funk, fun et fine équipe

Dès les premières notes de "Kangaroo Court", il faut se rendre à l'évidence : la musique de Capital Cities trouve une toute autre dimension en live, une fois les renforts arrivés. Trois autres musiciens entourent en effet le duo sur scène : un batteur, un bassiste et un trompettiste, dont la jeunesse et le charisme auraient presque volé la vedette aux deux compères. « C'est très sympa d'assister au set d'un DJ, joué sur un ordinateur, mais à mon sens, c'est beaucoup plus gratifiant de voir un groupe se démener, sauter sur scène, jouer des instruments et offrir une performance live. En tant qu'artiste, c'est important de se rappeler que tu es là pour divertir un public et pas juste pour rester dans ton monde » explique Ryan Merchant, lors d'une interview à paraître prochainement sur Pure Charts.

Regardez le clip "Kangaroo Court" de Capital Cities :



Et question divertissement, le public des studios de la Grande Armée a été servi ! Impossible de ne pas résister aux mélodies punchy et frénétiques de "Chartreuse" ou de "Farrah Fawcett Hair", calibrées pour faire danser les foules. Il faut dire que le répertoire de Capital Cities brasse toute une panoplie de genres : synth-pop, indie rock, disco-funk et même jazz se mélangent tout en préservant une harmonie bien dosée et vivifiante. Si la réappropriation pop de "Stayin Alive" des Bee Gees a surpris, le hit en puissance "I Sold My Bed But Not My Stereo" a fait grimper la température d'un cran, avec son refrain ravageur. La prestation s'est conclue sur le tube "Safe and Sound", généreusement repris en choeur par les quelques 200 personnes présentes ce soir-là. Après Franz Ferdinand et Phoenix, Virgin Radio a une fois de plus réussi son pari !