Camille

A l'occasion de la sortie de son album "Ilo Veyou", la chanteuse Camille diffusera des extraits du film du même nom ce soir, samedi 1er octobre, dans le cadre de la dixième édition de la Nuit Blanche à Paris. Ces extraits seront diffusés grâce à quatre projecteurs mobiles déployés dans les quartiers des Batignolles, de Montmartre, Saint-Georges et Hôtel de Ville et projetés sur les murs, les camions ou les trottoirs, afin de faire connaitre quelques titres de son nouvel album. « "Ilo Veyou" est un album dépouillé, acoustique, organique, a capella, qui parle d'amour et qui a été enregistré dans des conditions particulières, avec une acoustique particulière tantôt en live, tantôt avec un quatuor à cordes ou encore dans des lieux particuliers comme une chapelle » déclare Camille. Un disque que ses fans pourront se procurer à partir du 17 octobre prochain (et non plus le 3), porté par le single "L'étourderie". En attendant d'en découvrir les premières notes, la chanteuse s'est rendue dans les studios de Radio Nova afin de faire des vocalises live sur un titre a capella qui clôturera le disque, et qui traitera de sa sœur et de la sœur Hildegarde, une religieuse bénédictine mystique, compositrice et auteure allemande du XIIème siècle.

Ecoutez un extrait du nouveau single de Camille, "L'étourderie" :


Par ailleurs, Camille vient d'annoncer plusieurs dates de concert supplémentaires, en plus de celles prévues en septembre dans la chapelle des Recollets à Paris. C'est au Café de la Danse qu'elle se produira, six soirs d'affilée, du 12 au 18 décembre prochain.

Les connaisseurs diront que ce n'est pas la première fois que l'artiste se rend à l'Église pour chanter. On se souvient de son passage à Saint-Eustache (Paris) en juin 2007. Elle y avait interprété "A Ceremony of Carol", une œuvre chorale de 1942, et une création personnelle intitulée "Les douze prières du monde", accompagnée de Julia Sarr, Indi, Majiker et Sébastien Martel. « Cette année, l'actualité m'a interpellée, Pourquoi tant de conflits religieux ? Pour moi qui suis athée et qui ai grandi dans un pays laïque, il est difficile d'en comprendre les enjeux. C'est pourquoi j'ai voulu, entre deux albums, explorer le thème religieux en musique, de manière joyeuse et éclectique : des chants de Noël anglicans revisités par Benjamin Britten tout d'abord, puis une farandole de prières du monde. Si Dieu est, alors Dieu c'est le son » avait-elle déclaré à l'époque.