Crédits photo : Christophe Chevalin / TF1
À 52 ans et après 25 ans de succès, Calogero aime surprendre. Sur son neuvième album "A.M.O.U.R", entré numéro un des ventes en septembre 2023, l'interprète de "Rien comme les autres" s'entourait d'une jeune artiste inconnue du public, Marie Poulain, sur le single "Le hall des départs" ainsi qu'à l'écriture et la composition de trois autres chansons dont la superbe ballade "Dénouement heureux". « Quand on s'est rencontré, l'idée c'était qu'il devienne mon producteur, qu'il compose mes chansons et que je les écrive. On a commencé comme ça puis je lui ai proposé ce texte, "Le hall des départs" et il m'a dit "ça ferait un duo superbe", alors on l'a fait. C'est un véritable coup de foudre artistique » racontait sur M Radio la musicienne de 26 ans, qui a eu l'honneur d'accompagner Calogero sur l'intégralité des dates de sa spectaculaire tournée.

"L'inspiration ne le quitte jamais"

Alors que l'artiste, toujours aussi populaire, chantera ses plus grands tubes devant les foules jusqu'à la fin décembre, surprise : un nouvel album sera divulgué entre temps ! « L'inspiration ne le quitte jamais. Ces derniers temps, elle s'est intensifiée. Des mélodies composées comme des fulgurances. Et l'envie intense de partager sans attendre ses nouvelles chansons avec son public » indique un communiqué du label Barclay, qui révèle que ce prochain disque, dont on ne connaît pas encore le nom, paraitra « à l'automne 2024 ». Et pour joindre le geste à la parole, Calogero dévoile déjà un premier extrait... qui n'est autre qu'un duo avec un artiste de renom : Ibrahim Maalouf.

"Ensemble tu verras, on résistera d'une même voix"

Le célèbre trompettiste franco-libanais accompagne, par les notes cuivrées de son instrument, le single "Parie qu'on s'aime encore", lancé comme éclaireur. A travers ce titre pop-rock fédérateur reposant sur un gimmick au clavier, Calogero dresse en première lecture l'histoire d'un couple à la dérive qui se refuse à baisser les bras. Mais à regarder de plus près les paroles, on peut y voir un double sens très politique particulièrement marquant en ces temps incertains où les choix du président Emmanuel Macron laissent la France dans l'impasse. « Ensemble on jurait qu'on ne s'rait jamais ce qu'on ne veut pas », « Si d'autres ferveurs nous chantent la peur, on chantera pas », « Si les mégaphones nous divisaient, nous mènent vers on ne sait quoi / Ensemble tu verras, on résistera d'une même voix » scande-t-il le poing levé, ces phrases résonnant avec des choeurs comme des slogans en manif, avant de lancer sur le refrain : « Parie qu'on s'aime encore, parie qu'on gagnera, on va leur donner tort / Parie qu'on s'aime encore, qu'on est plus fort que ça, parie qu'on s'aime encore ». Une façon de prouver que l'artiste, qui n'aime guère qu'on décortique ses chansons, reste malgré tout engagé et fidèle à ses valeurs humanistes !