Calogero

Crédits photo : Bestimage
Calogero est au septième ciel. Samedi soir, le chanteur a donné le plus gros concert de son "A.M.O.U.R. Tour" dans la salle imposante de Paris La Défense Arena. Pendant près de 3 heures, le bassiste a amené 30.000 fans dans son univers électrique et poétique, passant en revue toute sa carrière au son des tubes "En apesanteur", "Un jour au mauvais endroit", "Yalla" ou "Prendre racine". Mais l'artiste a réservé de nombreuses surprises à son public. Tout d'abord, au bout de cinq chansons, c'est le rappeur Passi qui est monté sur scène pour entonner avec Calogero "Face à la mer", comme il y a 20 ans. Une belle session nostalgique pour les 30.000 parisiens qui n'étaient pas au bout de leur surprise. Après Marie Poulain pour le single "Le hall des départs", c'est Gaëtan Roussel qui a foulé la grande scène de Paris La Défense Arena. Armé de sa guitare, il a entonné "La nuit n'est jamais noire", duo issu de l'album "A.M.O.U.R" (72.000 ventes), puis l'énorme tube de Louise Attaque "J't'emmène au vent".

"Calophone" formé sur scène !

En fin de concert, Calogero avait encore un beau cadeau au public : pour le premier titre du rappel, les musiciens ont laissé place à... Jean-Louis Aubert et Richard Kolinka ! Un rêve de gosse devenu réalité pour le bassiste. « Si je n'avais pas percé dans la musique, mon deuxième rêve, c'était d'être le bassiste de Téléphone ! Et il s'avère que ce soir Jean-Louis Aubert et Richard Kolinka sont présents dans la salle » a-t-il indiqué, comme le rapportent nos confrères du site Sortir à Paris. Regardant les deux membres de Téléphone, Calogero leur a alors lancé : « Comment on peut l'appeler le groupe ce soir ? Calophone c'est bien ! ». Ce avant que Jean-Louis Aubert ne réplique : « Bon, après 1h30 d'embouteillage très pénible, je me suis retrouvé assis là-haut. J'étais assis peinard à regarder un show formidable, bravo ! Et alors, je ne sais pas par quelle technicité je reçois un SMS de Calogero en plein concert... Et je vois Richard là-bas... Appeler des gens qui se reposent après un embouteillage comme ça, moi je me dis que quelque chose en toi ne tourne pas rond ! ».





Et le guitariste de lancer les premiers accords du célèbre tube de Téléphone "Ça (c'est vraiment toi)", transformant Paris La Défense Arena en karaoké géant, pour le plus grand bonheur du public. Après ce moment survolté, le concert s'est terminé de façon intimiste : sur "Danser encore" et une reprise du "Only You" de Yazoo, Calogero a invité sur scène ses filles Romy et Nina. A noter que Richard Kolinka a été au coeur de l'actualité ce week-end. Lors d'un numéro de l'émission "Les rencontres du Papotin" centré sur sa mère Ginette, rescapée du camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau, son fils lui a fait la belle surprise de venir entonner "Un autre monde". Une séquence touchante.