Accueil > Actualité > C'est dit ! > Actualité de Calogero > Calogero condamné pour plagiat : la victime répond au chanteur et se défend

Calogero condamné pour plagiat : la victime répond au chanteur et se défend

Par Julien GONCALVES | Rédacteur en chef
Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
Condamné pour plagiat, Calogero a tenu à s'exprimer sur Facebook pour se défendre. Sauf que ses déclarations n'ont pas vraiment plu à la victime, Laurent Feriol, qui a enfin obtenu raison après 12 ans de procédures : "Un vol est un vol".
Crédits photo : Abaca
Après douze ans de procédures judiciaires, Calogero a été condamné pour plagiat pour son tube "Si seulement je pouvais lui manquer" par la Cour de cassation. Selon la justice et les expertises, la ballade partage 63% de notes communes avec "Les chansons d'artistes" de Laurent Feriol. Silencieux jusqu'ici à propos de cette affaire, Calogero a ressenti le besoin de livrer ce qu'il avait sur le coeur. « Cela me fait beaucoup de mal » a-t-il écrit sur sa page Facebook, assurant sa bonne foi. « La route a été longue pour moi et je n'ai jamais rien volé à personne. Je n'ai jamais copié personne et ne le ferai jamais. C'est injuste, cela me fait mal et je voulais vous le dire » a-t-il rappelé, afin de rassurer ses nombreux fans alors qu'il prépare actuellement un nouvel album qui fera suite au carton des "Feux d'artifice" (700.000 ventes).

"Ça ne peut pas être une coïncidence"


Sauf que la victime a décidé de se livrer dans une interview pour Public, afin de rétablir la vérité. « Les experts sont formels. (...) Ça ne peut pas être une coïncidence, c'est le même tempo, la même structure, il suffit d'écouter le refrain pour s'en rendre compte » a-t-il déclaré au magazine, pour contredire les propos de Calogero. Mais pour lui, si "Si seulement je pouvais lui manquer" est une contrefaçon, ce n'est pas forcément de la faute de Calogero mais de « son entourage ». Aujourd'hui, Laurent Feriol s'exprime visiblement pour prendre sa revanche. « Ça fait douze ans que je demande réparation (...) J'ai dépensé environ 60.000 euros en experts et frais d'avocats. De plus, les avocats parisiens de Calogero nous ont pris de haut et traités comme des petits provinciaux minables » assure-t-il, encore très remonté.

A LIRE - Calogero : condamné pour plagiat, il sort du silence. "Ça me fait beaucoup de mal"

Pour le moment, suite au verdict, le montant des dommages et intérêts n'a pas encore été fixé : « La cour doit le chiffrer et ce sera long. Plus de 700.000 exemplaires de "Si seulement je pouvais lui manquer" ont été vendus, mais il existe 3 millions de supports différents de la chanson, de multiples versions, comme celle des Enfoirés ». Mais certains estiment que Laurent Feriol cherche à devenir célèbre en surfant sur l'exposition médiatique de cette affaire. « C'est faux ! Je vis dans les Landes, je ne montre pas ma tête, je fais ma musique dans mon coin et ça me va très bien. Le milieu parisien ne m'intéresse pas du tout, mais un vol est un vol » a répliqué le compositeur.
Pour en savoir plus, visitez calogero.fr et la page Facebook de Calogero.
Écoutez et/ou téléchargez la discographie de Calogero sur Pure Charts.

Charts in France

  • A propos de Pure Charts
  • Mentions légales
  • Publicité
  • Politique de cookies
  • Politique de protection des données
  • Gérer Utiq
  • Nous contacter