Amir

Crédits photo : Yann Orhan
7 octobre 2023 - 7 octobre 2024. Un an a passé depuis la série d'attaques terroristes lancée par le Hamas sur Israël, faisant un total de 1.180 morts dont 364 victimes rien qu'au festival de musique de Réïm. Les images de l'attentat, brutales, ont été largement relayées sur les réseaux sociaux et cet épisode a déclenché une nouvelle escalade dans la guerre israélo-palestinienne. Selon le ministère de la santé de Gaza, on dénombre plus de 41.000 morts dans la Bande de Gaza depuis la reprise des bombardements. Un nouveau seuil de violence a d'ailleurs été franchi depuis quelques jours avec des frappes israéliennes visant le Liban. Si la situation, englobant un vaste conflit géopolitique, divise l'opinion, elle ne laisse pas indifférent Amir. Sur son dernier album "C amir", le chanteur franco-israélien évoque ce massacre dans ledit festival à travers la chanson "Supernova". « On voulait juste faire la fête / Courez, courez / Je crois qu'on s'embrassera plus tard / Courez, courez / Il n'est plus l'heure de faire la fête / Pour s'embrasser, il est trop tard » y chante-t-il, alors que la mélodie électro-pop reprend parfois celle des balles.

"Une fresque musicale"

En interview pour Purecharts, Amir explique à quel point sa chanson est nécessaire : « Si on a été outrés par ce qui est arrivé au Bataclan, on ne peut qu'être outrés par ça. (...) Ils étaient tous innocents, ils venaient juste à une soirée pour s'amuser... L'image des gens qui courent, qui essaient de fuir pour rester vivants, est tellement marquante que c'est ce qui nous est venue en premier pour illustrer ce désastre ». Comme un symbole, c'est donc le 7 octobre 2024, un an jour pour jour après les attaques du Hamas, que le chanteur dévoile le clip de "Supernova".

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Pour sa chanson engagée, Amir mise sur une vidéo pleine d'images fortes illustrant le massacre du Hamas au festival de musique via un couple se retrouvant sur la piste de danse. C'est donc à travers une chorégraphie que les danseurs mettent en scène le passage de la joie à la terreur en un battement de cils à cause de cet attentat meurtrier, avec une poudre rouge pour symboliser le sang sur les corps. Comme il l'écrit sur Instagram, cette « expérience sonore et visuelle », pensé à la fois comme un « voyage visuel » et une « fresque musicale », voit le jour « à la mémoire de la tribu ».