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Non, le groupe NRJ n'est pas en grève. Pourtant, en régions, les auditeurs de la
première radio de France, et ceux qui écoutent chaque jour Chérie FM et Nostalgie, n'entendront aujourd'hui que de la musique. Pas d'émissions ni d'interventions ce jeudi 19 novembre, le groupe ayant demandé aux salariés des antennes locales de rester chez eux en raison des menaces qu'il a reçues, à peine une semaine après les
attentats à Paris qui ont fait 129 morts et 352 blessés. «
Nous avons saisi comme vous le savez les autorités judiciaires, concernant les menaces à l'encontre du groupe NRJ, qui ont circulé sur les réseaux sociaux pour la journée du 19 novembre » a expliqué la direction à ses employés dans un mail, hier, relayé par l'AFP.
Une personne arrêtée dans l'Aisne
«
Il semblerait qu'il s'agisse d'une plaisanterie de mauvais goût [...]. Néanmoins, nous avons donc pris la décision de dispenser d'activité et donc de présence dans les locaux, l'ensemble des collaborateurs » a-t-elle par ailleurs stipulé, privilégiant donc la prudence. Mais «
la musique peut être diffusée depuis Paris, mais il n'y aura pas de décrochage régional, d'information le matin ou d'émissions l'après-midi » selon un animateur d'une station qui a préféré garder l'anonymat. Nos confrères du
Figaro ont mené l'enquête et appris qu'une personne ayant proféré des menaces aurait rapidement été arrêtée, dans l'Aisne. S'il s'agit d'une plaisanterie, elle serait bel et bien de mauvais goût à l'heure où le Premier ministre Manuel Valls avoue redouter des attaques chimiques contre la France.