Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
Pendant qu'Eminem enchaîne les cascades et se montre indestructible dans un déluge d'effets spéciaux, Calogero lance un vibrant appel à la tolérance dans le clip de "J'ai le droit aussi", qui met en scène un jeune lycéen homosexuel.
Crédits photo : Capture d'écran YouTube
Calogero | "J'ai le droit aussi"
Calogero fait raisonner sa guitare et donne de la voix pour inviter la société à mieux accepter l'homosexualité à travers son nouveau clip "J'ai le doit aussi". La vidéo est signée Benoit Pétré, acteur et réalisateur du film "Thelma, Louise et Chantal" (2010). Elle a été tournée dans le collège Félix Del Marle d'Aulnoye-Aymeries, dans le Nord, et met en scène un élève tiraillé entre les sentiments qu'il ressent pour un garçon de sa classe et les nombreuses interrogations qui hantent son esprit. « Que dira mon père ? / Que dira ma mère ? / M'aimera-t-elle toujours autant ? » chante Calogero, faisant écho des relations complexes qui peuvent s'instaurer au sein de la cellule familiale, et soustraire à un enfant son « droit d'aimer ». Un beau message de tolérance !
Eminem | "Phenomenal"
Quelques semaines avant la sortie du film "La rage au ventre" et de la bande originale "Southpaw", Eminem dévoile le clip de "Phenomenal"... qui porte très bien son nom ! L'intrigue débute avec Eminem qui se réveille dans une salle d'opération, désorienté et ignorant tout de l'endroit où il se trouve. Le rappeur décide de s'enfuir mais doit d'abord affronter le personnel de sécurité qui n'a visiblement pas l'intention de le laisser partir. Eminem affronte un à un les agents de sécurité, multipliant les crochets et autres coups de poing avec une force quasi-surhumaine. La course-poursuite avec les forces de l'ordre continue dans la rue, où l'on réalise que l'action se situe en Asie. L'acteur John Malkovich, visiblement bien au courant de la situation, demande au rappeur de se rendre, mais le rappeur refuse. Ce dernier déambule alors à toute vitesse en voiture au côté d'un fan, puis à moto et en hélicoptère pour échapper à ses mystérieux assaillants. Véritable héros, Eminem apparaît incassable, sort indemne des nombreux accidents et autres explosions. Une figure emblématique du rap et célèbre producteur, fait notamment son apparition pour clore ce clip...
AaRON | "Onassis"
Avec "Onassis", le tandem montre une facette plus consensuelle de son troisième opus baptisé "We Cut the Night", attendu dans les bacs le 18 septembre. Déjà disponible en téléchargement, ce nouveau single enivrant et tourmenté évoque l'idée d'un départ résigné et du voyage, jouant sur les énigmes pour créer une attente. Son clip est tout aussi étonnant et même déroutant par son aspect surréaliste. Signé Dan Elhadad, il a été tourné à Dubaï avec très peu de figurants. Aucun des deux membres d'AaRON n'apparaît à l'écran pour laisser place au désarroi d'un jeune homme perdu entre l'immensité des bâtiments et celle du désert, se remémorant simplement un terrible accident.
Tove Styrke | "Number One"
Avec son timbre aiguë et une créativité débordante, Tove Styrke s'inscrit dans le sillage de Robyn, Lykke Li et Tove Lo. La Suédoise de 22 ans a publié le mois dernier son deuxième album "Kiddo", sur lequel figurent notamment les deux singles "Ego" et "Borderline", annonciateurs d'un virage en direction d'un son encore plus produit et peuplé d'influences orientales, reggae et urbaines. C'est au tour de la chanson "Number One" de tenter sa chance en radio. Tove Styrke dévoile un clip pour en faire la promotion. La vidéo est signée Marcus Lundin, réalisateur du clip "Dancer" d'Olly Murs et de nombreux spots publicitaires pour Beats, Ikea, Nike et Microsoft. Avec la Suédoise, il a opté pour la simplicité d'une chorégraphie exécutée sur la scène d'un théâtre vide et sous un épais nuage déversant des trombes d'eau. Surréaliste et soigné !
Fyfe | "Veins"
Émergé des terres britanniques, Fyfe s'est jeté en mars dernier dans le grand bain avec "Control", aux genres aussi étalés que les peintures de couleurs de sa pochette. Mille-feuilles rétro et futuriste, ce premier album s'est révélé être une odyssée dans l'esprit désabusé du Londonien Paul Dixon, sorte de crooner 2.0 dont la voix se veut un instrument à part entière. Après en avoir extrait le single "Solace", Fyfe jette désormais son dévolu sur "Veins". Plus sombre que son prédécesseur, le titre évoque le sentiment de dépendance qui se crée dans une relation amoureuse et la douleur du manque quand l'autre est parti. Afin d'illustrer ce piège dans lequel il est enfermé, Fyfe a pris pour métaphore le monde animal. Sur des effets de lumière très arty, l'envol d'un oiseau laisse place à la vue d'une araignée qui tisse lentement et patiemment sa toile pour mieux attraper ses proies...