Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
Après Chicago ou Berlin, le festival Lollapalooza a débarqué à Paris le week-end dernier. Avec dans ses bagages : Lana Del Rey, The Weeknd, LP, les Red Hot Chili Peppers, Imagine Dragons, Oscar and the Wolf, IAM ou encore Charli XCX. Pure Charts y était !
Crédits photo : Bestimage
Pour sa première édition à Paris, le festival Lollapalooza a frappé fort. Au programme : des têtes d'affiche ultra populaires, des Red Hot Chilli Peppers à Lana Del Rey en passant par The Weeknd, des artistes de talent de tous les horizons, de LP à Alan Walker en passant par La Femme, et une atmosphère chill comme un avant-goût des vacances. Pure Charts vous raconte ses meilleurs moments !
Une programmation XXL : Lana Del Rey, The Weeknd, Imagine Dragons...
Sans doute à cause de la pluie, l'Hippodrome de Longchamp n'était pas surchargé samedi pour la première journée du Lollapalooza. Après le show vibrant de Bear's Den, idéal pour débuter l'après-midi, Imagine Dragons a fait trembler la Main Stage avec ses tubes et les titres de son nouvel album "Evolve". Complètement surexcité, Dan Reynolds a mouillé le maillot et donné de la voix en enchaînant "Thunder", "Demons", dédié à Chester Bennington de Linkin Park, "Walking the Wire", "On Top of the World", le percutant "Believer" avant un final très attendu sur "Radioactive". Le leader, visiblement ravi d'être là, s'est même amusé à enlever son pantalon pour chanter en boxer face à la foule surexcitée, avant de se jeter dans le public pour s'offrir un bain de foule complètement fou. La générosité à l'état pur !
Regardez le clip "Thunder" d'Imagine Dragons :
Changement d'ambiance pour The Weeknd samedi soir. Malgré une scène réduite par rapport à ses concerts habituels, le chanteur a pourtant pensé à emmener son vaisseau géant en forme de triangle. Trônant au dessus de lui à la nuit tombée, il s'est allumé en fonction des ambiances pour mieux nous emmener dans l'univers enivrant de l'artiste canadien. A l'aise et vocalement irréprochable, The Weeknd a débuté au son de "Starboy", avant d'interpréter des titres moins percutants qu'espéré pour finalement se reprendre et de nous réserver le meilleur pour la fin avec "Sidewalks", "Earned It", "In the Night", "Rockin'", "Secrets", "Can't Feel My Face" et évidemment "I Feel It Coming". "The Hills" a eu le droit à un final explosif avec un feu d'artifice au programme. Comme un 14 juillet !
Regardez "Lust For Life", le clip de Lana Del Rey et The Weeknd :
Impossible de venir au Lollapalooza sans aller applaudir Lana Del Rey. Alors que son nouvel album "Lust For Life" vient de sortir, la baby doll nous a invité à partager un concert express mais trusté de moments de grâce. Entretenant son image de chanteuse glamour et mutine, dans sa petite robe légère, Lana n'a cessé de se montrer proche de son public. Dans un décor vintage rappelant les spectacles des années 60, avec deux danseuses/choristes caricaturales à ses côtés, la chanteuse a souvent fait chanter son public, est descendue à sa rencontre pour signer des autographes et prendre des selfies, et a même improvisé deux morceaux de titres imprévus (dont "Body Electric") à la demande d'un spectateur. Autour de ses plus belles chansons comme "Video Games", "Ride", "Born to Die" ou "Blue Jeans", Lana Del Rey a étonnamment choisi les fades "White Mustang" et "Cherry" pour défendre son nouveau disque. Mais c'est surtout "Love" dans une sublime version acoustique qui a bluffé l'audience. Les fans ont également eu la surprise d'entendre l'excellent titre inédit "Serial Killer" ainsi que "Off to the Races" dans une version rock, bancale sur les couplets mais puissante sur les refrains. Un joli show dont seule Lana a le secret, même si on regrette l'absence de "Lust For Life" avec The Weeknd en guest !
L'Alternative Stage : the place to be !
Outre les deux Main Stages qui ont vu défiler les artistes incontournables, et même Charli XCX qui a offert un show déluré et pétillant à son image, l'Alternative Stage - non loin de la réplique de la Tour Eiffel au milieu de l'hippodrome - était clairement l'endroit où il fallait être ce week-end. A commencer par le concert de la découverte Tess, révélation venue de l'Ile de la Réunion, dont le talent s'est déployé en live. Avec sa fraîcheur et un large sourire, elle a dévoilé son univers électro-pop à travers les pistes "Endlessly", "Love Gun" ou "Hard to Forget", sans oublier "Poison", un inédit qui a tout d'un tube. La veille au même endroit, les quatre garçons de Glass Animals ont misé sur leur fougue pour électriser le public. Devant une boule disco en forme d'ananas dorée (un must-have), la bande britannique a déroulé ses compos pop psychédéliques ("Life Itself", l'excellent "Cane Shuga") en sautillant d'un bout à l'autre de la scène. Mention au chanteur David Bayley, monté sur ressort mais dont la voix suave n'a jamais tremblé !
Regardez le clip "Endlessly" de Tess :
La foule était compacte pour LP ! Si tout le monde attendait évidemment le superbe tube "Lost On You", offert en rappel, la chanteuse américaine a su captiver le public avec les meilleurs titres de son dernier album. Armée de ses sifflements, d'un ukulélé, sa voix incroyable, parfois en mode cantatrice, et d'une attitude rock à la cool, LP a impressionné sur chaque titre dont "Other People", "Tightrope", "Up Against Me", "Strange" ou son dernier single "When We're High", parfait à savourer sous les rayons du soleil. Plus tard, c'est Oscar and the Wolf qui a encore une fois fait des merveilles. Vêtu d'un maillot de basket et d'un manteau en fourrure violet (à l'image de la dualité qui l'habite), le chanteur a offert un show électrisant, enivrant et survolté réunissant les meilleurs titres de son premier album ("Joaquim", "Undress", "Princes"...) et du deuxième à paraître en septembre ("So Real", "Breathing", "Runaway"...). Un artiste à voir sur scène absolument !
Regardez le clip "Breathing" d'Oscar and the Wolf :
Peu présente au milieu de toutes ces stars internationales, la scène française a tout de même été défendue avec les honneurs par un IAM des grands soirs. Ni le public - majoritairement étranger - ni la pluie n'ont résisté au charisme des vétérans du rap français. Avec un plaisir gourmand, Akhenaton et sa clique ont revisité leur impressionnant répertoire en se focalisant, bien sûr, sur l'album culte "L'école du micro d'argent", qui fête ses 20 ans cette année. "Nés sous la même étoile", "Petit frère", "L'Empire du côté obscur", "Bad boys de Marseille", "Je danse le mia"... Nostalgie assurée à l'écoute de ces classiques indémodables, largement repris en choeur, pour un set qui s'est achevé avec "Demain, c'est loin", chanté en intégralité et parfois même a cappella. Magistral !
On a aimé :le lieu très sympa, la programmation éclectique, les éclaircies, l'ambiance générale, les frites belges au camembert rôti (pas très summer body), l'espace presse bien agencé
On a détesté : le lieu du festival trop éloigné, l'absence de point d'eau, les tarifs exorbitants (notamment des bières), les longues files d'attente, la pluie...