Zaz

Crédits photo : Abaca
La 29ème édition des Victoires de la Musique, qui s'est tenue vendredi soir au Zénith de Paris, a été le grand soir de Stromae ! Lauréat de trois trophées dont celui du Meilleur artiste masculin, le dandy belge a survolé un palmarès éclectique, qui a notamment consacré Vanessa Paradis, Woodkid ou le collectif de rap 1995. Animée par Virginie Guilhaume, la cérémonie a été ponctuée par des prestations scéniques réussies, permettant à l'émission de connaître une audience au dessus des 3 millions de téléspectateurs.

Malaise en plein direct

Parmi les artistes invités, Zaz a offert un joli moment de convivialité en reprenant son dernier single, "Gamine". Seulement, une fois son morceau terminé, la Tourangelle aurait certainement préféré s'éclipser en coulisses plutôt que de répondre aux questions de l'animatrice de France 2, sur le dossier sensible des intermittents du spectacle. « Alors, Zaz, on a parlé tout à l'heure des intermittents du spectacle. C'est vrai qu'on tient vraiment à dire un mot pour eux et je crois que vous aviez envie de dire quelque chose », a lancé Virginie Guilhaume. Prise au dépourvue, la jeune femme a bredouillé quelques mots.« Et bien, c'est super important déjà qu'on soit reconnu... », a commencé l'interprète de "On ira", avant de découvrir qu'un texte défilait sur son prompteur. « Tu veux que je parle de ça ? Je dois dire quelque chose que tu me dis de dire », a-t-elle lâchée, mi-agacée, mi-amusée. C'est finalement l'animatrice, seule, qui a lu ce message évoquant les conditions précaires des intermittents et une manifestation de soutien, qui aura lieu le 27 février prochain.

Revivez la séquence de Zaz aux Victoires de la musique :

"Personne n'a cru bon de me prévenir"

Critiquée sur les réseaux sociaux pour son refus de lire le texte en question, Zaz a tenu à remettre les choses au clair. « Je tiens à préciser que je soutiens sans faille le régime de l'intermittence, évidement je me sens concernée par son maintien dans sa forme actuelle et évidemment qu'il est important que toute forme d'art soit reconnue et soutenue par un régime qui aide à la création », a-t-elle écrit sur sa page Facebook officielle. « Personne n'a cru bon me prévenir que je devais prendre la parole et lire ce texte », s'est-elle justifiée, notant qu'il lui semblait « étrange de lire bêtement une déclaration » dont elle ne connaissait « nullement le contenu ». « Désolée si cela a été perçu comme un manque d'intérêt . Ce n'est pas le cas, juste un réel quiproquo entre le fond que je soutiens et la forme qui m'a gênée », a-t-elle conclu pour mettre fin à la polémique naissante, précisant qu'elle avait elle-même été concernée par ce statut auparavant.