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lundi 28 septembre 2020 17:34

Wejdene moquée et harcelée, elle se confie : "Les critiques n'arrêteront jamais"

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
Alors que ses tubes "Anissa" et "Coco" cartonnent et que son premier album "16" vient de sortir, Wejdene revient sur le harcèlement dont elle a été victime au collège quand elle tentait de percer dans la musique : "Il y avait beaucoup de moqueries".
Crédits photo : Instagram
« Même pas un an et t'entends partout du Wejdene ». Dans la chanson-titre qui ouvre son album "16", Wejdene règle ses comptes avec ceux qui n'ont pas cru en elle à ses débuts et qui tentent de profiter de sa notoriété depuis qu'elle a explosé dans les charts avec "Anissa", tube incontournable de l'été dont le clip affiche 61 millions de vues sur YouTube. A l'occasion de la sortie de son premier disque, la chanteuse phénomène revient sur son parcours semé d'embûches, elle qui n'a rien lâché pour croire en ses rêves malgré le harcèlement qu'elle a subi durant sa scolarité. Propulsée au sommet grâce à TikTok, l'interprète de "Coco" a d'abord tenté de se faire repérer via Instagram où elle postait de courtes vidéos en train de fredonner des bouts de textes. « Je ne savais pas écrire mais j'écrivais un petit couplet, même pas fini. C'était juste histoire de poster. Je voulais absolument avoir un insta de chant » explique à France TV Slash la jeune star de 16 ans.

"On me disait des trucs hyper méchants"


Si elle savoure son succès à sa juste valeur, c'est parce que Wejdene a pendant longtemps été la cible de railleries de la part de ses camarades. « Il y avait beaucoup de moqueries, il y en a que ça faisait rire. Ils me disaient que je chantais et que j'écrivais mal : "Tu vas jamais percer...", etc » raconte la chanteuse, qu'on accusait de se bercer d'illusions : « Quand je postais une vidéo de chant, le lendemain, je savais qu'au collège j'allais recevoir des moqueries. J'ai osé (...) Au début, j'avais peur de m'afficher. Tout le monde venait me voir : "Mais pourquoi t'as mis ça, Wejdene ? Mais là, t'aimes bien ce que t'as écrit ?". Des trucs comme ça... Hyper méchants. Moi je trouve ça très méchant. Ce sont des gens pessimistes, je déteste ça. Ils croient en personne ». « J'ai persévéré juste pour leur faire fermer leur bouche. Je ne voulais pas m'arrêter parce qu'ils disaient ça » renchérit la jeune artiste, soutenue par Aya Nakamura et Booba en personne.

"Je suis forte mentalement"


Face au flot de remarques désobligeantes qu'elle recevait, Wejdene a même failli tout abandonner : « J'ai eu des coups de blues. Je commençais à douter de moi ». Voyant que ses espoirs de percer dans le musique se réduire à néant, la chanteuse a un jour effacé toutes les vidéos de chant qu'elle avait postées sur les réseaux sociaux. « J'ai vraiment tout supprimé (...) Je me disais : "C'est bon... Tu rêves. N'importe quoi. Qu'est-ce qui t'arrive, Wejdene ?". Pour moi, ça ne pouvait arriver qu'aux autres. Et dès que j'ai supprimé mes vidéos, j'étais plus ou moins dégoûtée. Je me disais : "Ça y est, c'est fini". Je ne savais pas si je n'avais plus envie ou si j'étais dégoûtée. Ou si je n'avais plus d'espoir (...) Tout le monde s'en foutait que je chantais, en vrai » se souvient-elle.

A LIRE - Qui est Anissa ? Wejdene raconte l'histoire de son tube

Heureusement, grâce au soutien de ses deux soeurs et de son producteur Feuneu, Wejdene n'a pas baissé les bras. Et tant pis si l'engouement qu'elle suscite aujourd'hui dérange et fait jaser. « Les critiques, ça ne n'arrêtera jamais. Parfois, c'est carrément des robots qui parlent derrière leur écran. Il faut absolument pas calculer. Tu les vois en face ils te demandent une photo, ils tremblent. Ils n'osent même pas venir te parler » affirme la fille de l'artiste tunisien Badra Zarzis, qui se dit « forte mentalement » pour affronter le flot de haine qui se déverse à ses moindres faits et gestes. Même si les attaques à son encontre, notamment sur l'application Snapchat, ne sont pas si faciles à oublier : « Parfois, il y a des trucs... J'ai envie de jeter mon téléphone. Comment tu peux dire ça à quelqu'un ? Il y a des gens hyper méchants qui souhaitent la mort. C'est horrible ». Courage à elle !

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