Accueil > Actualité > Musique en TV > Actualité de Star Academy > "Star Academy" : les tops et les flops de la saison, ce qu'on a aimé et détesté !
samedi 03 février 2024 14:47

"Star Academy" : les tops et les flops de la saison, ce qu'on a aimé et détesté !

Par Julien GONCALVES | Rédacteur en chef
Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
La "Star Academy" ferme ses portes avec la grande finale entre Julien et Pierre. L'heure est donc au bilan de cette saison 11, marquée par de nombreux moments forts et de multiples défauts. On vous dévoile les tops et les flops de cette édition !
Crédits photo : JP Pariente / TF1

Les tops :


Le casting
Il faut reconnaître que les deux nouvelles saisons de la "Star Academy" ont fait du bien à la télé-réalité française. Cette année encore, Axel, Djebril, Lénie, Carla ou Pierre ont fait preuve d'une grande bienveillance les uns avec les autres, se soutenant dans les moments compliqués ou s'aidant sans sourciller lors des évaluations. Certains éliminés ont même sauté de joie pour leur camarade qualifié face à eux ! Aucun clash n'est venu ternir l'ambiance de colonie de vacances qui a rythmé cette édition, marquée par un niveau global solide. On regrette cependant un casting un poil trop homogène, très jeune, avec des candidats manquant parfois d'univers propre voire de personnalité.

Les répétitrices
Sans conteste, Marlène Schaff et Lucie Bernardoni ont éclipsé les "vrais" professeurs cette saison plus que jamais. Complices, drôles, empathiques, professionnelles et rigoureuses, les deux répétitrices ont formé un binôme de choc, créant un lien fort avec les élèves (et le public !), telles de grandes soeurs, tout en leur donnant de précieux conseils techniques ou de vie pour s'améliorer au fil des semaines. Le tout dans la joie et la bonne humeur, et parfois beaucoup d'émotions. Elles méritent une meilleure exposition et une place à la table des profs, tant lors des évaluations que lors des primes.

Les masterclass
C'est l'élément-clé de l'apprentissage au sein de la "Star Academy" nouvelle génération. Quand les stars - issues du théâtre, du cinéma ou de la musique - viennent partager leur parcours, donner des conseils et faire évoluer les apprentis chanteurs, souvent la magie se crée. On pense à la superbe masterclass de Woodkid sur la liberté artistique et l'importance du visuel, le coaching émouvant de Lara Fabian (qui a tout pour devenir directrice l'an prochain), la venue marquante d'Yseult ou encore Vitaa, marraine hyper investie, qui a même passé une journée complète et participé aux cours de sport ou de chant avec les élèves ! Les masterclass ont prouvé que le programme n'a pas forcément besoin de stars internationales pour créer des moments forts.

Le player Dailymotion est en train de se charger...


Les flops :


L'hymne
Après "Ne partez sans moi" l'an dernier, c'est "Au bout de mes rêves" de Jean-Jacques Goldman qui a été choisi comme hymne de la saison. Certes, le texte colle parfaitement aux espoirs des apprentis chanteurs mais le titre, sorti en 1982, a été mille fois entendu et revisité (notamment par la promo 2004 de "Nouvelle Star"). Un choix trop facile qui n'a pas apporté grand-chose à la saison et aux primes. D'ailleurs, trop de musiques de Jean-Jacques Goldman ont résonné sur les primes ou les évaluations ("A nos actes manqués", "Je te donne", "Pas toi", "Envole-moi", "Pour que tu m'aimes encore", "J'irai où tu iras"...). On l'aime beaucoup mais quand même...

Les profs
Si le panel de professeurs avait été salué l'an dernier, l'absence de Yanis Marshall et Laure Balon, au profit de Cécile Chaduteau et Malika Benjelloun, a laissé un vide. Très lisses dans leurs commentaires, les nouvelles recrues n'ont jamais vraiment trouvé leur place, ne parvenant pas à trancher ou à donner un point de vue critique pour aiguiller les élèves. Les débriefs ont souvent été sans saveur, tandis qu'Adeline Toniutti, élément fort du nouveau cru "Star Academy", a été quasiment inexistante cette saison, la faute à un emploi du temps trop peu axé sur la technique de chant. Le retour d'anciens profs, comme Kamel Ouali, Armande Altaï et Oscar Sisto, a prouvé qu'on pouvait être cash et bousculer quelque peu les candidats, tout en étant bienveillants, pour créer des déclics et les faire progresser. On milite pour le retour de ces anciens à ces postes-clés !

A LIRE - Pierre (Star Academy) : sa première chanson bouleverse déjà la France entière


Trop de règles
La mécanique d'une émission doit être simple pour embarquer le plus grand monde. Sauf que cette année, trop de nouvelles règles sont venues brouiller les pistes de semaine en semaine lors des évaluations ! Des immunités ont été instaurées de façon aléatoire ou arbitraire, des décisions ont parfois dû être prises par les candidats sans véritable valeur ajoutée (Pierre invité à choisir son adversaire pour sa demi-finale, par exemple)... Ces rebondissements pour pimenter la compétition ont pu perturber les téléspectateurs assidus, et donner l'impression que la production cherchait à intervenir pour favoriser ou défavoriser tel ou tel académicien. Notons aussi que le prime sur la tournée a été radical pour Clara, éliminée de l'aventure et de la tournée. Une double peine pas franchement valorisante.

Les primes
Agréables à suivre, les quotidiennes ont mis en avant l'apprentissage, la vie au château et la bonne camaraderie de cette promotion 2023/2024. Les primes du samedi soir ont eux été plus poussifs. Sans véritable rythme, pas vraiment portés par un corps professoral éclatant, et souvent beaucoup trop longs, les émissions hebdomadaires qui étaient avant LE moment tant attendu de la "Star Academy" ont finalement été anecdotiques cette année. Quelques moments forts (comme la performance entre Woodkid et Pierre, ou le prime spécial Noël placé sous le signe de la nostalgie) sont venus dynamiser une grande messe ronronnante et sans surprise, en pilotage automatique, comme parfois Nikos Aliagas d'ailleurs.

La programmation musicale
Si les primes n'ont pas été franchement passionnants cette année, c'est aussi et surtout grâce à une programmation musicale très en dessous des attentes. Alors que le casting choisi ne dépasse pas les 25 ans, les chansons proposées chaque samedi soir ont souvent été sélectionnées dans les charts des années 80, et trop souvent reprises dans les télé-crochets. Un peu de modernité lorgnant vers les années 2010 et 2020 n'aurait pas fait de mal pour mettre en lumière d'autres répertoires, plus en adéquation avec les goûts des élèves et leurs communautés de fans. Aussi, les tableaux chorégraphiés ont souvent manqué d'ambition créative et visuelle (le plateau tournant a été plus que rentabilisé, c'est certain), contrairement à l'an passé ou aux grandes heures de l'émission. Le spectacle doit être total !

Charts in France

  • A propos de Pure Charts
  • Mentions légales
  • Publicité
  • Politique de cookies
  • Politique de protection des données
  • Gérer Utiq
  • Nous contacter