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"Ça prend du temps" : Nikos Aliagas défend Anisha, la dernière gagnante de la Star Academy

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
La "Star Academy" sera de retour à l'antenne dans quelques jours pour une nouvelle saison. Invité de Léa Salamé sur France Inter, l'animateur Nikos Aliagas a pris la défense d'Anisha, que la journaliste dit avoir oubliée après sa victoire dans le télé-crochet. "Elle, elle n'a pas fait la Star Ac pour devenir une star" analyse le présentateur de TF1.
Crédits photo : YouTube / Bestimage
« Je ne savais absolument pas ce que ça allait donner, et que ça allait changer ma vie ». Voilà comment Nikos Aliagas résume l'aventure "Star Academy", qui dure depuis plus de 20 ans. La célèbre émission de TF1 n'a pas seulement été un tremplin pour Jenifer, Nolwenn Leroy ou Grégory Lemarchal. Le journaliste grec est devenu une véritable star du petit écran en incarnant ce programme novateur qui a d'abord connu des débuts difficiles en 2001 avant de faire exploser l'audimat - et depuis, il est devenu le présentateur vedette de la première chaîne d'Europe. Le 4 novembre, il officiera devant la caméra pour le grand retour de la "Star Academy" avec une saison plus longue de 12 semaines, qui comptera 16 candidats âgés de 18 à 25 ans dont la jeune Lola. Leur rêve ? Transformer leur passion pour le chant en réalité. « [La "Star Academy"], c'est une école, c'est une rigueur, c'est un chemin. Évidemment, tu vas vendre des disques ou tu n'en vendras pas. Évidemment, tu vas faire des concerts ou tu n'auras pas cette chance. Ça, c'est la promesse, premier degré, mais au-delà de ça, tu es aussi un personnage, tu deviens aussi une personnalité. C'est ce qui intéresse aussi les gens : comment tu vas survivre pendant trois mois » analyse l'animateur de 54 ans.

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"Je ne me rappelle même pas du nom de la gagnante..."


Au château de Dammarie-Les-Lys, les nouveaux candidats ne sont pas formés pour devenir des stars à proprement parler mais pour apprendre les ficelles du métier de chanteur, tient à rappeler Nikos Aliagas. Il est impossible, selon lui, d'influencer le public qui n'écoute que son coeur quand il vote. A ce moment de l'interview, Léa Salamé lui fait remarquer qu'il est difficile aujourd'hui de se faire un nom grâce aux télé-crochets, à l'heure où l'on peut entrer directement dans le quotidien des gens grâce aux réseaux sociaux comme TikTok. « Est-ce que tu deviens une star à l'issue ? Parce que moi, je ne me rappelle même pas du nom du gagnant » questionne l'animatrice de la matinale, en référence à Anisha. Alors que le premier single de la chanteuse malgache, "Tu rayonnes", n'a pas rencontré le succès escompté, Nikos Aliagas prend sa défense. « Elle, elle n'a pas fait la Star Ac pour devenir une star, elle a fait la Star Ac pour dire quelque chose dans la lumière. Elle, c'était différent » objecte-t-il. Difficile, en effet, de juger la très jeune carrière d'Anisha puisque son premier album "Lumière" ne sortira que le 3 novembre prochain. Elle sera d'ailleurs l'invitée exceptionnelle du premier prime de la "Star Academy" 2023, afin de transmettre le flambeau aux nouveaux élèves.



"Être une star, c'est très relatif"


Pour Nikos Aliagas, il est d'ailleurs compliqué d'apposer une définition à la célébrité. « Tout dépend du curseur sur lequel on veut reconnaître une star. Tu as une star d'aujourd'hui (...) celui qui va vendre le plus de singles, celle qui va faire le plus de clics sur Instagram, celui qui va faire des Unes qui font vendre... C'est très relatif et ce sont des montagnes russes » estime le présentateur. Pour lui, être chanteur est une course qui se mesure à l'échelle du temps. « Après, c'est quel est le contrat que tu peux, si tu peux encore construire un contrat moral et artistique avec les gens et ça, c'est plus long. Ça prend du temps, et parfois ça dure un peu plus » conclut-il sur un ton de bienveillance.

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