Quentin MosimannTechno, Electro, Dance » Dance, Clubbing, Techno
vendredi 01 août 2008 0:00
Quentin Mosimann en interview
Gagnant de la septième saison de "Star Academy", Quentin Mosimann s'apprête à sortir son premier album solo, double, le 18 août prochain : "Duel", un opus aux couleurs swing et un opus de productions électro. Nous l'avons rencontré, au moment où son titre "Cherchez le garçon" commence à être diffusé en radio.
Bonjour Quentin. Le moins que lon puisse dire cest que tu nes pas arrivé dans le monde de la musique par hasard. A quatre ans, tu te mets à la batterie, trois ans plus tard au synthé, ensuite le piano. Elle te vient doù cette passion depuis tout petit pour la musique (Joëlle Martinez, rédactrice) ?
Quentin Mosimann : Je ne me suis jamais vraiment posé la question de savoir si javais envie de faire de la musique ou pas. Je ne me suis jamais réveillé un matin en me disant « Cest vrai que ça serait sympa si je faisais de la zik, cest cool ». Je suis tombé dedans dès que je suis sorti du ventre de ma maman. Il y a une vidéo que mon grand père avait faite, on me voit danser devant un magasin de musique, je dois avoir trois quatre ans. Cest vrai que jai toujours eu ce goût pour la musique. Et puis jai continué. Jai commencé, comme vous le disiez, à faire de la batterie. Après il y a eu le piano, la guitare, la découverte des platines aussi, lanimation. Et puis la suite quon connaît. Tu parles des platines. Justement, est-ce que tu peux nous parler de "Hot Vocation" et de John Louly ? Oui. "Hot Vocation" et John Louly sont des expériences assez marrantes. Jai sorti un titre avec mes collègues John Revox et Christian Sims il y a maintenant de cela presque un an. On avait fait ça un peu pour se marrer, sans vraiment se prendre au sérieux. On sest un peu fait dépasser par le phénomène "Hot Vocation". Ça a été playlisté sur plein de radios. Cest parti jusquau Japon, en Allemagne, en Belgique. Ça a vraiment fait son petit tour, son petit nid. Du coup, on a enchainé avec un titre qui sappelle "Holiday", qui est aujourdhui sur plein de radios. Je pense quil est numéro 1 dans quelques pays dailleurs. Je suis assez fier de ça. Voilà, cest une belle expérience, un beau partage. Dailleurs, sur lalbum que je suis en train de faire en ce moment, jai la chance de continuer à travailler avec mes acolytes. On a fait trois titres ensemble. Et John Louly va donc continuer dexister ? Oui, je vais continuer de mixer en club. Jarrive tout droit de Casablanca, là. Oui, je continue à me balader. Au début, cest vrai que ça na pas été facile dans le sens où les patrons de boîte me disaient « Cest quoi ton concept ? Tu mixes, tu chantes ? Ce nest pas cool, ce système là, ça ne marche pas bien en boîte ». Au début, cest vrai que les gens étaient assez sceptiques. Et plus jai essayé de développer ce projet là, plus ça a fonctionné. Cest plus grâce à "Hot Vocation" en fait, car jai été amené à promouvoir le titre dans les boîtes. Et puis ça a continué. Maintenant jai une résidence dans plusieurs discothèques un peu partout. Ça va du Maroc à la Suisse, en passant par lAllemagne, la Belgique. Cest flatteur parce quau début, les gens qui ne me connaissaient pas davant, ça les fait toujours rire de dire « Mais attends, cest le mec de la Star Ac qui est derrière les platines. Quest ce quil fout là lui ? Quest ce quil fait ? On ne sait pas quil mixe lui ». Et cest assez marrant, les gens se rendent compte que jétais déjà DJ auparavant. Je suis assez fier de ça, dans le sens où javais une certaine crédibilité avant dans le milieu électro. Avant "Star Academy", tu as fait beaucoup de concours de chant, en Savoie Trois ou quatre. Il parait quà chaque fois, cétait en interprétant des chansons de Johnny Hallyday... Jai eu ma période de concours de chant. Ça a duré deux, trois ans. Mon premier concours de chant cétait à treize ans et demi. Javais chanté une chanson de Johnny Hallyday qui sappelait "Retiens la nuit". Javais gagné le concours. Javais fait deux autres concours par la suite, encore avec une chanson de Johnny Hallyday, "Ce que je sais", chanson que Pascal Obispo lui avait composé. Jai gagné les deux concours aussi. A partir de là, jai rencontré François Bernheim et Christophe Piot. François Bernheim est auteur compositeur, pour notamment pour Patricia Kaas, Renaud, Véronique Sanson et jen passe. Et Christophe Piot était éditeur pendant plus de quinze ans chez Warner et est maintenant éditeur indépendant de droits voisins de Joachim Garraud, David Guetta, Bob Sinclar Plus du côté électro. Mes deux managers, qui sont en fin de compte les gens avec qui je travaille aujourdhui, ça fait maintenant sept ans quon travaille ensemble, sont mes papas musicaux comme je les appelle, mes papas zic. Ça reflète un peu mon album "Duel", le jazz et lélectro. François a toujours été plus axé sur un côté un peu variété française actuelle, et aussi jazz, et Christophe plus électro. Donc du coup jai deux papas zic qui minfluent dans le bon sens et qui me conseillent bien. Cette passion du Jazz, cest encore autre chose. Elle vient doù ? Cest encore autre chose. Ça vient dun tas de CD qui traînaient dans la maison, Ray Charles, Paul Anka évidemment. Il y avait beaucoup de monde. Il y avait des CD de classique aussi mais bizarrement jai préféré prendre ceux de jazz. Je dis jazz mais cest quand même beaucoup plus ouvert que ça, cest jazz, soul, blues beaucoup aussi. Je me suis donc inspiré de tout ça. Et jai commencé à faire du piano. Jai commencé à faire mes premières compos, assez marrantes dailleurs. Et voilà. La suite cest beaucoup dheures de studio avec François. Le déclic, vers dix sept ans à peu près, quand François me dit « Ecoute Quentin, ce que je te propose, cest que je tenvoie des textes et tu fais ce que tu veux avec ». Il ma envoyé trois tonnes de textes. En moins dun mois jai fait ma maquette. Javais onze titres tout prêts. Jétais tout ignorant et je me disais « Cest bon, il faut absolument que je signe dans une maison de disque ! ». Cest là que jai fait quelques castings. Jai du en faire trois je crois. Javais fait "Nouvelle Star", jétais arrivé dans les trente derniers candidats, et "Star Academy", il y a deux ans. Je nai pas refait ce casting par la suite, en me disant que le concept ne me correspond peut-être pas, la danse, les évaluations, voter pour ou contre un camarade Et le côté auteur compositeur qui commençait à progresser, le truc qui commençait à monter en moi. Donc, javais dit non. Ils mont rappelé lannée daprès. Cette année, quand on ma appelé, jai aussi dit non. « Ben non, écoutez, ça ne mintéresse pas vraiment. Je vis un peu de la musique, de mes compos et puis je ne suis pas danseur ». Je ne sais pas danser du tout mes amis vous savez. Et puis si, vu que plus de danse, la place aux auteurs compositeurs et plus de vote pour ou contre. Jai dit « Je vais réfléchir ». Jen ai parlé à François et Christophe. Ils mont dit « Ben vas-y et on verra bien, après tout cest une expérience de plus ». Et quand tu es entré à "Star Academy", justement, est-ce que tu savais que tu avais une chance de gagner ? Quand je suis rentré à "Star Academy", comme tout le monde dailleurs, jétais persuadé que jallais gagner. Ça a dû durer à peu près trois/quatre jours. Cette sensation de « Y'a pas de soucis les mecs ! ». Et on se rend vite compte que non, il y a un souci au contraire. Moi, je suis quelquun qui perd vite confiance en moi pour certaines choses. Et cest vrai que là, quand jai vu Yaëlle derrière sa guitare, quand jai vu Maureen avec sa voix magnifique, Matthieu qui groovait comme un fou Quand jai vu tout ces artistes là, je me suis dit « Mais quest ce quils veulent foutre dun petit mec qui fait du jazz et de lélectro ? ». A la limite, ce nest même pas actuel, du jazz. Jai douté jusquà la demi-finale. Je me suis dit que je nirais jamais au bout. Et à la demi-finale, je me suis dit « On nest plus que quatre, il y a peut-être un truc là, il faut peut-être que jy crois et que je ne lâche pas le morceau ». Donc jy ai cru. Ton premier album est en fait un double album. Le premier, avec des reprises version un peu jazzy, swing. Là je suis très curieuse parce que je voudrais savoir qui a choisi les titres. Parce que ce ne sont pas des titres de ta génération ! Cest Bill Baxter, Caroline Loeb Cest vrai que le choix des titres pour lalbum de jazz, et aussi pour celui électro, est bizarre. Ce nest pas ma génération mais quand jai commencé à être DJ, ces titres étaient dans les mariages, dans les soirées de villages. Donc cétait inévitable, je passais forcément par les années 80. Ça a un peu bercé mon adolescence. Le projet est parti dun délire et a été rejoint par deux personnes qui sont Ilan Abou et Thierry Fort, des musiciens hors pairs et de très bons arrangeurs. En fin de compte, il y a six mois, sur mon MySpace, jai mis une chanson. Je me suis amusé à faire une reprise de Téléphone, "Ça cest vraiment toi", en version jazz, Saint Germain un petit peu. Et quand je suis sorti de la "Star Ac", on ma dit « Bon Quentin, on fait un album de jazz, un album délectro ? » Et moi avec toute lenvie, toute la motivation que jai, je leur ai dit « Ecoutez les mecs, est-ce que cest possible sil vous plait de faire les deux ? ». On ma dit « Je ne sais pas, cest un peu compliqué ton concept ». Je leur ai dit « Oui, mais ça serait cool des faire des remix électro et tout ». Et quand ça a été accepté, par chance, je me suis dit quon allait prendre les titres les plus barrés. Ilan et Thierry mont proposé des trucs assez marrants. Et jai suivi. Cest comme "Petit avec des grandes oreilles" de Bill Baxter par exemple, je crois que cest un peu le plus barré de tous. Quand on ma proposé le truc jai dit « Les mecs, ça ne va pas du tout, arrêtez, ça ce nest pas possible ! ». Et quand jai entendu larrangement, jai dit « Allez, on fonce ». Parce que cest actuel dans le texte, je vous laisserez découvrir ou redécouvrir pourquoi. Et les musiciens qui ont collaboré sur lalbum sont les musiciens qui ont fait les tournées de Miles Davis, qui ont travaillé avec Claude Bolling. Pour certains, ça ne veut peut-être pas dire grand-chose mais pour moi qui ai grandi avec toutes ces influences, cest énormissime. Ils ont su maccepter, ils ont eu beaucoup de respect pour moi. Ça a été un vrai partage, tout au long de lalbum. Je compte bien les retrouver sur scène, rapidement jespère. Voilà pour le côté jazz. Et donc lautre côté, cest électro ? Lautre côté cest électro. Ce sont aussi des noms avec qui je naurais jamais imaginé travailler. Je pense notamment à Fred Rister. Fred Rister, pour ceux qui ne connaissent pas, est par exemple le coproducteur de "Love Is Gone", avec David Guetta et Joachim Garraud. Il y a des gens comme Tocadisco, qui ont fait des mix magnifiques. Je pense à Tretris, aux remix quils ont pu faire aussi pour David Guetta. Ce sont des gens qui sont très importants, très influents dans le métier de lélectro, qui ont un talent fou. Moi il y a une chose que je noublie pas, dailleurs on me dit souvent quil faut que jarrête dy penser. Mais je ne me voile pas la face et je me dis « Ok, jai fait la "Star Ac 7" ». Et je prends conscience que ça peut ne pas plaire. Du coup, je suis carrément souvent défaitiste en me disant « Attends, jai fait la "Star Ac", est-ce quil va vouloir ? ». Dun autre côté, je me dis que je suis quand même super fier davoir fait la "Star Ac". Ça cest une sorte de débat qui est assez constant. Quand Fred Rister a accepté de travailler avec moi, ça a été énorme. Au même titre que les musiciens de jazz ont accepté, ce monsieur accepte. Moi je suis fier et du coup ça me motive dix fois plus et je bosse. Je ne marrête pas une seconde. Comme Tocadisco qui me contacte directement. Cest énorme. Cest cet essor là qui se passe depuis que je suis sorti que jai un peu de mal à comprendre. Quand Peter Cincotti mappelle directement pour me dire « Salut Quentin, est-ce que ça te dit de venir chanter à lOlympia avec moi ? ». Ou quand jai Paul Anka qui me dit « Quentin, je suis au Palais des Congrès, est-ce que ça te ferait plaisir ? ». Je suis qui ? Pourquoi ? Et quand je discute avec eux, cest limite sils se souviennent quon sest croisé sur lémission "Star Academy". Cest plein de choses comme ça qui me touchent et qui me motivent. Après on me pose la question « Tu as quand même fait la "Star Ac", tu ne penses pas que ça va être aussi un échec et tout ça ? ». Alors je dis déjà « Pourquoi ? ». « Ben tu sais bien, les autres nont pas forcément bien marché ». Sauf que pour ma part, jétais très heureux avant, jen vivais largement. Je faisais mes dates en club électro, je faisais mes dates dans des petits bars de jazz et des restos. Jen vivais même bien, je pouvais aider ma famille. Ça allait bien quoi. Donc ce qui se passe pour moi cest du bonus. Si je retourne à ça, je serais très heureux, jaurais fait mon expérience. Jaurai pu apprendre ce que cest que dêtre sur un plateau télé, ce que cest que dêtre avec des caméras, quelquun qui nous interview, des lives. Et dapprécier le moment. Je pars du principe que ça peut sarrêter très très vite. Parce que cest la "Star Ac 7", parce quon sait comment ça se passe, parce quon sait quil y en a trois/quatre grand max qui sont sortis. Il ne faut pas oublier ça. Donc je profite au moment où je vous parle. Pour en revenir à lalbum et à Peter Cincotti dailleurs, il parait quil va faire un duo avec toi sur le disque. Il est où le duo, du côté électro ? Il nest pas dans le jazz en tout cas ? Cest en pourparler. Peter Cincotti ma encore appelé il y a deux jours. Cest très marrant, il appelle tout le temps genre « Quentin, je suis à Genève, tu veux venir chanter avec moi ? ». Cest très drôle. Je trouve ça énorme. Cest vraiment gentil. Mais bon, cest un autre débat. Il sest maintenant orienté vers un côté plus pop et cest vrai que quand on en a discuté, on sest posé la question. Est-ce quil aurait sa place dans un album de jazz pur ? Parce quil en a fait déjà trois avant. On sest posé la question. Cest en pourparlers en ce moment même. Mais cest vrai que ça sera plus sur un deuxième album, qui sera axé sur un mélange, un espèce de mix électro jazz. Il parait quil y avait un deuxième duo de prévu... Mais on ne pouvait pas trop en parler. Quen est-il aujourdhui ? Oui, je crois que je ne peux pas non plus en dire plus aujourdhui. Désolé ! Est-ce que tu penses déjà à la tournée ? Je pense déjà à la tournée. Jy pense même beaucoup. Je suis en train de lécrire en ce moment, pour présenter mon petit projet à la maison de disque. Grande question. Jai écrit trois projets. Il y a le projet jazz, le projet électro et le projet jazz-électro. Est-ce que le public électro va venir au concert de jazz ? Est-ce que le public jazz va venir au concert électro ? Est-ce que le fait de vouloir démocratiser le concept discothèque sur scène est une bonne idée ? Est-ce quessayer de démocratiser le jazz en reprenant des titres des années 80 est une bonne idée ? Cest beaucoup de questions que je me pose pour un live. Mais à la fois, je me dis que ça peut être marrant de faire deux concerts. Au même titre que ça peut être marrant de faire une première partie jazz, une seconde partie électro. Donc je suis en train dy réfléchir en ce moment. On a limpression que tu aimes beaucoup de choses. Tu nas pas forcément envie de choisir. Tu te dis « Jaime tout ». Cest du blanc, cest du noir, cest du jazz, de lélectro Jaime beaucoup de choses mais en même temps ce sont des choses bien définies. Ce nest pas comme si je faisais un titre de R'n'b, un titre de variété, puis peut-être du raï, ça pourrait être sympa. Non. Ce sont quand même deux univers qui sont particuliers et très indépendants. Le jazz qui est sur lalbum cest du pur jazz. Il y a un côté moderne mais cest plus avec une influence de Paul Anka, de Sinatra, ça va chercher dans les bases. Et lélectro cest un peu pareil. Il y a un côté très club bass line, un peu plus hype underground, plus que house électro actuel comme on peut en entendre. Le titre "Cherchez le garçon", qui est sorti en single, je voulais ma bass line qui arrive et à un moment donné, il faut que ça tape. En club, quon se prenne le pied, cest le cas de le dire. La version club est assez marrante dailleurs. Donc tu as présenté à Bill Baxter le titre "Petit avec des grandes oreilles", pour la reprise ? Cette anecdote est très drôle. Je suis allé en studio enregistré "Petit avec des grandes oreilles", et jai vu un petit monsieur arrivé en studio, assez ému, qui me dit « Jeune homme, cest génial ce que vous avez fait, vraiment bravo, merci ». Moi je ne voulais pas être malpoli mais je lui dis « Vous êtes qui monsieur ? ». « Je suis le chanteur du groupe Bill Baxter ». Cest hallucinant. Quand jai entendu loriginal "Petit avec des grandes oreilles", ça na rien à voir du tout, cest complètement barré. De voir ce monsieur, qui est quand même un pur, un vrai rocker me dire « Cest génial ta version swing », ça fait plaisir. Jai hâte de pouvoir présenter "Je laime à mourir" à Monsieur Cabrel. Jai envie davoir leurs réactions, de savoir un peu ce quils en pensent. Jai essayé de rester fidèle aux mélodies sur les versions jazz, parce que cest important et que cest aussi une marque de respect. Axel Bauer, par exemple, jadorerais avoir son avis sur "Cargo", ça serait super intéressant. Quest ce quon peut te souhaiter pour la suite ? Ça va faire cliché mais si lalbum pouvait marcher ça me ferait très plaisir. Très plaisir. Si je pouvais faire une belle tournée ça me ferait très plaisir. Ce quon peut me souhaiter, cest de continuer de garder cette motivation. Le jour où je ne lai plus, cest « Au revoir ». Là, je lai et je compte bien me battre. On te le souhaite alors ! Merci. Pour écouter et/ou télécharger le premier single de Quentin Mosimann, "Cherchez le garçon", cliquez sur ce lien. Découvrez le premier clip de Quentin Mosimann, "Chercher le garçon" : Podcast
06/04/2014
- A l'occasion de la diffusion du documentaire "Change Your Mind" retraçant son parcours, Quentin Mosimann a accepté de se confier sans langue de bois à Pure Charts. L'occasion d'évoquer son album "The 8 Deadly Sins", sa percée dans le monde de la nuit, l'étiquette "Star Academy", ses relations conflictuelle...
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