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vendredi 16 mars 2012 0:00

Pure Charts Live : Pony Pony Run Run en acoustique

Par Steven BELLERY | Rédacteur
Depuis le 27 février dernier, le trio Pony Pony Run Run est de retour avec un deuxième album. Eponyme, ce deuxième essai compte douze titres dont "Come Back To Me" et "Sorry". A l'occasion de la sortie de ce disque, les artistes participent à une nouvelle session Pure Charts Live ! Le principe ? Deux vidéos acoustiques : d'abord un enregistrement acoustique d’un titre de leur répertoire, puis une reprise ("cover") acoustique inédite.
D'ordinaire, c'est le premier album qui est éponyme, pour vous, c'est le deuxième. Pas de titre. Pas d'inspiration ?
Gaëtan : Pas vraiment… Chacun avait réfléchi à un nom de son côté et clairement aucun titre n'est ressorti. C'est toujours très contraignant de donner un sens à la globalité d'un album. Et encore plus dans cet album-là. Pour nous ce disque est une grande chanson divisée en douze parties. On a vraiment fait une construction d'album. On a donc pensé que l'on pouvait se passer de titre d'album pour rassembler les chansons ensemble.

Ce disque est une grande chanson divisée en 12 parties
Un album qui s'ouvre par un tube "Just A Song"… Une manière de prévenir que c'est un disque beaucoup plus "chanson" ?
Gaëtan : Très clairement ! On a beaucoup plus travaillé dans ce sens : mise en valeur de la voix et des mélodies. C'est un album pop. On n'est pas un nouveau groupe, on n'a pas changé radicalement la recette non plus. Mais l'idée c'était de libérer de l'espace pour laisser plus de place au chant…

Album pop ? Vous ne faîtes donc plus de l'électro…
Tous : On n'a jamais dit qu'on faisait de l'électro ! (rires)
Antonin : Si on dit pop c'est ciblé autour de la chanson. Le but c'est de faire ressortir la voix. L'intérêt c'est de servir la chanson.

On a quand même l'impression à l'écoute que c'est moins produit en tout cas…
Amaël : Il y a moins de pistes sur nos ordinateurs ! C'est moins "produit" oui mais la production est fine. C'était la volonté de base. On voulait quelque chose de pur…



"Everywhere I Go". L'un des très bons morceaux de cet album. Un disque enregistré au Pays Basque et mixé à Los Angeles mais composé un peu partout…
Gaëtan : Oui on a voyagé ! Il est né à Arles, puis on a continué à travailler dessus à Berlin, à Tokyo, à l'Ile de Ré, un peu à Angers, à Majorque aussi.

Vous avez confié le mixage de ce disque à Andrew Dawson (Jay-Z, Kanye West …). Il a finalisé le disque à Los Angeles. Vous vouliez un son plus américain que french touch ?
Gaëtan : C'est plutôt vrai mais ce n'était pas voulu. A la base, on voulait faire un album rock. Puis j'ai décidé de réaliser moi-même le disque finalement. Ma réalisation nous a bizarrement amené vers quelque chose de plus électronique… On a eu le contact d'Andrew et on s'est laissé porter. Mais il n'y avait pas une volonté préconçue d'aller vers quelque chose de plus américain ou hip-hop.

On n'a pas souffert du spectre de "Hey You"
Vous avez pris trois ans pour revenir avec un deuxième disque. Pas question de surfer sur le succès de "Hey You". Vous avez pris le "Time To Reveal" pour paraphraser le nom d'une de vos chansons ?
Gaëtan : On a pris le temps tout court pour faire cet album. On n'a pas souffert du spectre de "Hey You". Même le label a été cool avec nous et ne nous a rien demandé de spécifique. On a eu plus de liberté avec ce deuxième album…
Antonin : Oui fort du succès on a pu faire comme on voulait et avec notre agenda. On s'est dit qu'on allait faire l'album de manière itinérante en six sessions.

Cet album est clairement plus "dansant", dancefloor…
Gaëtan : Je trouve ce disque un plus posé moi… On peut aussi l'écouter assis sans être obligé de bouger (rires). On fait de la musique très rythmique c'est vrai. En live on mettra encore plus en avant ce côté dance.
Antonin : Le premier album était plus énergique, celui-ci est plus dynamique. On est en train de préparer le live et on se rend compte qu'il y a peu de temps mort dans cet album.

Je vois que vous êtes venus avec vos guitares… On vous imagine avec des ordinateurs et des logiciels pour faire votre musique, mais non ? Comment vous travaillez ?
Gaëtan : On a aussi des machines. Mais on bosse beaucoup au synthé et à la guitare. On travaille sous forme de jeux, avec des jams. On essaie d'extraire des petits morceaux qui nous intéressent de ces jams-là. On les met de côté. On en emmagasine plein. Des centaines. Et après on revient vers les morceaux qu'on a préféré. Et on en fait des structures avec le chant et les lignes de chant.

On a voulu mettre la voix en valeur
Vous avez travaillé la voix justement ?
Gaëtan : On a pas eu le temps de trouver le temps de travailler le chant. On aurait bien aimé… Je pense qu'on en prendra à terme. Au niveau de la voix, la seule différence entre le premier et le second disque, c'est deux ans de tournée, et je pense que ça aide. Même si t'apprends pas à chanter sur scène : t'as une pression, t'as du bruit, c'est un peu compliqué mais tu prends des réflexes.

Le trio fonctionne toujours aussi bien ? Les deux années de tournée ont mis de l'huile dans les rouages ?
Gaëtan : On bosse plus efficacement maintenant. On va vraiment à l'essentiel.

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