Accueil > Actualité > Pure Charts Live > Actualité de Pixie Lott > Pure Charts Live : Pixie Lott en acoustique

Pure Charts Live : Pixie Lott en acoustique

Par Charles DECANT | Rédacteur
Trois singles en tête des charts, un premier album qui a passé la barre des 800.000 ventes outre-Manche et une cote de popularité qui continue de grimper : Pixie Lott est une star au Royaume-Uni. A l'occasion de la sortie de son deuxième opus, "Younh Foolish Happy", la chanteuse participe au Pure Charts Live ! Le principe ? Deux vidéos acoustiques : d'abord une reprise ("cover") acoustique innovante est proposée. Puis, un enregistrement acoustique d’un titre du répertoire de l’artiste. Accompagné(e) de son instrument de prédilection, l’artiste réinterprète un titre qui l’a particulièrement marqué(e) en y imprimant son univers et sa touche artistique.
Il t'est arrivé énormément de choses depuis la sortie de ton premier album : un récent troisième numéro un anglais, des contrats avec des marques dont tu es l'égérie, un téléfilm, un passage en tant que guest judge dans "The X Factor" l'an dernier…
Pixie Lott : C'est vrai que j'ai été très occupée, et en particulier en ce moment. Quand tu sors un album, il y a toujours énormément de choses à faire. Mais j'aime bien être occupée. Cette année, je l'ai surtout passée en studio, j'ai commencé à enregistrer l'album en janvier. Tout le monde me demande si c'était sympa d'avoir du temps pour moi entre les albums mais je n'en ai pas vraiment eu !

C'est une autre façon de faire un album pour ce deuxième opus, le premier, tu avais mis deux ou trois ans à l'écrire si je ne me trompe, et ici tu l'as fait en six mois…
Oui, tout à fait. Mon premier album, je l'avais commencé à 14 ans mais je ne l'ai sorti qu'à 18 ans. Je voulais le sortir avant mais ça n'avait pas été possible. J'ai grandi pendant ces quatre années, il y avait des chansons de tous les âges. Mais celui-ci ressemble plus à la personne que je suis aujourd'hui. Je l'ai écrit cette année, ça correspond à ce que je vis en tant que jeune fille de 20 ans.

Le premier single est plus dance que ce que tu avais fait sur ton premier opus. La dance est décidément très à la mode depuis quelques temps, c'est pour ça que tu es allée dans cette direction ? Est-ce que l'album est plus dance dans son ensemble ?
Non, l'album est en fait plus soul. C'est la musique que j'écoutais quand j'étais petite, Stevie Wonder, tout ça, et plusieurs titres de l'album ont ces sonorités, ça me ressemble plus, c'est ce que j'écoute. Mais bien sûr, il y a des titres plus uptempo, je sais que ceux qui ont aimé mon premier album aiment ce genre de titres donc il y en a.

Cet album me ressemble plus.
Est-ce qu'on peut dire que tu as un peu pris des libertés pour ce deuxième album ? Que le premier était plus ou moins un son imposé par la maison de disques et qu'ici tu as pu te faire plaisir et faire quelque chose qui te ressemble ?
Tout à fait oui, et j'espère que ce sera le cas avec chaque nouvel album. Cet album me ressemble plus en tout cas, c'est sûr.

Il y a un duo avec Stevie Wonder et un duo avec John Legend sur l'album. Comment ça s'est passé ?
Je suis très fan de ces deux artistes. Ce n'était pas forcé, on n'a rien organisé du tout. En fait, ça s'est fait grâce à des amis ! Quand j'étais à Los Angeles, j'étais au restaurant et je suis tombée sur un ami qui devait retrouver Stevie pour dîner ! Il m'a dit "Ne pars pas, il faut que je te présente un ami" et il m'a alors présenté Stevie Wonder ! Evidemment j'étais très impressionnée et c'était incroyable simplement de le rencontrer. J'avais écrit une chanson avec cet ami et Stevie l'a entendue, il a pris son harmonica et il s'est mis à jouer. J'étais aux anges ! Et pour John Legend, j'ai une amie qui m'en parle toujours qui le connaît bien. Elle m'a arrangé un rendez-vous, on a trouvé deux heures dans notre emploi du temps à New York et on a écrit une chanson. Ca s'est super bien passé.

La soul aujourd'hui est un peu moins grand public qu'il y a quelques années. Tu as l'impression d'aller à contre-courant ?
L'album est malgré tout assez pop, à part "All About Tonight" il y a aussi un autre titre assez dance. Mais je pense que le plus important est de rester fidèle à soi-même et j'espère que les gens écouteront ces titres.

Mon album est très différent de celui d'Adele mais j'adore ce qu'elle fait.
Le succès d'Adele, un album soul qui cartonne, t'a-t-il rassuré au moment d'enregistrer cet album plus soul ?
Oui ! Mon album est très différent et je ne pense pas qu'elle chanterait "All About Tonight" ou "What Do You Take Me For", mon album est beaucoup plus pop. Mais j'adore son album, je suis très fan depuis le tout début. J'adorerais faire un album de ballades comme elle mais je pense que je suis un peu trop jeune pour ça.

Elle n'est pas beaucoup plus âgée que toi !
Je sais, mais j'adore faire des titres plus fun. Quand je serais un peu plus âgée, sans doute, je ferais plus de ballades.

Visionnez le nouveau clip de Pixie Lott, "What Do You Take Me For" :


Les radios sont en partie coupables de l'échec du "on air/on sale".
"All About Tonight" s'est classé directement numéro un des charts anglais après deux mois de diffusion radio, six semaines de diffusion télé… Pourquoi ne pas avoir adopté la stratégie "on air/on sale", pour que le single soit disponible dès sa mise en radio et que les fans puissent l'acheter ?
Quand j'ai sorti mon premier single, ça avait bien marché pour moi d'attendre quelques temps. Et je savais que plusieurs artistes avaient tenté le "on air/on sale" et que ça n'avait pas trop marché pour eux. Peut-être que j'essaierai à un moment donné mais je dis toujours, si ça marche, pourquoi changer de stratégie ? (Rires)

Mais l'industrie a changé beaucoup depuis deux ans…
Oui c'est vrai, et je vais suivre ces changements.

On n'aurait pas parlé de "on air/on sale" il y a deux ans d'ailleurs.
C'est vrai, la question ne se posait même pas.

Pendant ces deux mois, les gens qui voulaient acheter ton single ne pouvaient pas le faire, tu penses que ça encourageait le piratage ?
Le piratage, c'est très mal et je déteste le téléchargement illégal. C'est de pire en pire, j'ai l'impression. Donc c'est bien d'essayer de le combattre quand on le peut. Si le "on air/on sale" fonctionne, je crois que l'industrie suivra mais je n'ai pas l'impression que ce soit le cas.

Les radios sont-elles partiellement coupables ? Si un titre sort en digital dès son envoi en radio et qu'il ne cartonne pas, elles ont tendance à ne pas le soutenir et la sortie est loupée…
Oui, complètement. Les radios regardent énormément ce qui se passe dans les charts et c'est normal, ils veulent attirer des auditeurs. Si un single ne se vend pas, ils vont se dire que les gens ne veulent pas l'écouter.

C'est une vision un peu court-termiste…
J'aimerais que ce soit différent mais oui, c'est comme ça, malheureusement. Mais mon prochain single ne sortira que trois semaines après la mise en radio donc on verra ce que ça donne !

Et tu en as annoncé la sortie deux semaines après celle du single "All About Tonight"…
Oui et il sort le même jour que mon album, donc je ne sais pas ce que ça donnera dans les charts singles !

Tu n'es pas juste un peu frustrée de laisser quinze jours à "All About Tonight" pour exister avant d'enchaîner avec autre chose ? Peut-être que le single pouvait durer trois, quatre mois… ?
C'est vrai que c'est un peu triste ! C'est sympa d'apprécier quand on est numéro un, surtout que le titre est aussi devenu numéro un de l'airplay. Mais là on se concentre sur le nouveau single. La raison pour laquelle on procède de la sorte c'est parce que l'album sort bientôt et que le label veut qu'il y ait un autre single avant Noël. Parfois il faut juste suivre le mouvement…

Ton deuxième album s'appelle "Young, Foolish, Happy" mais en France, tes singles "Cry Me Out" et "Gravity" ont été envoyés à des radios plus adultes.
Ah oui ? C'est drôle ! J'espère plaire à un public très large, c'est mon objectif. Et je crois que ce nouvel album va plaire à encore plus de gens, il y aura des titres qui plairont plus à un public âgé.

Il était prévu début 2011 que tu sortes ton premier album aux Etats-Unis. Ca s'est fait ?
Non, non. Ce qu'on va faire finalement c'est sortir un best of de mes deux premiers albums, et cette fois ça devrait se faire début 2012.

Tu es quand même allée aux Etats-Unis ? Tu as rencontré des labels ?
Non, il se passait tellement de choses en Angleterre qu'on n'a pas eu le temps. Pour les Etats-Unis, il faut beaucoup de temps pour assurer la promotion d'un album parce que c'est tellement grand ! Donc j'espère que ça se fera l'année prochaine.

Ton premier album a passé la barre des 800.000 ventes récemment au Royaume-Uni. Ca te met la pression ?
Tout le monde me parle effectivement du deuxième album qui est plus difficile, beaucoup d'artistes floppent après un premier succès. Mais j'essaie de ne pas trop y penser. Les choses commencent bien avec un numéro un et j'espère que les gens lui donneront sa chance.

J'espère en vendre au moins autant que le premier.
Quel chiffre de ventes espères-tu atteindre avec ce nouvel album ?
Evidemment, ce qui est bien si j'en vends, c'est que je peux en faire un troisième ! (Rires) Je n'ai pas de chiffre en tête mais j'aimerais qu'il fasse au moins aussi bien que le premier. Mais tant que je peux continuer à faire de la musique, ça me va.
Pour en savoir plus, visitez pixielott.fr et la page Facebook de Pixie Lott.

Charts in France

  • A propos de Pure Charts
  • Mentions légales
  • Publicité
  • Politique de cookies
  • Politique de protection des données
  • Gérer Utiq
  • Nous contacter