Pascal Obispo

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Pascal Obispo est sur tous les fronts. Présent au concert "Taratata" pour les 40 ans de Bercy enregistré jeudi dernier à l'Accor Arena, l'artiste s'apprête à continuer sa tournée pour célébrer ses 30 ans de carrière, tout en publiant son nouvel album "L'archipel des séquelles" le 15 novembre prochain. Il se composera principalement de duos féminins avec Anne Sila, Zazie, Isabelle Boulay ou encore Carla Bruni sur le premier single "Son âme d'enfant", dévoilé il y a une dizaine de jours. En attendant la reprise des concerts, Pascal Obispo a été l'une des 70 célébrités conviées, aux côtés de Michel Drucker, Nikos Aliagas, Patrick Bruel ou Gad Elmaleh, à se mettre dans la peau d'un journaliste et à écrire un article pour fêter le 80ème anniversaire du Parisien. Et l'interprète de "Lucie" a choisi un sujet qui lui tient particulièrement à coeur : l'hôpital.

"L'équivalent de coups de poignard dans le rein"

Dans son article pour Parisien, celui qui chantait "Pour les gens du secours" déplore le manque d'évolution, faute de moyens, du système hospitalier et prend pour exemple sa propre expérience. Au mois de juillet dernier, Pascal Obispo s'est retrouvé hospitalisé « pour des coliques néphrétiques, un caillou dans le rein qui fait horriblement souffrir, une douleur équivalente à celle d'un accouchement ». Après avoir eu une première alerte sur Paris, l'artiste ressent une nouvelle douleur juste avant de monter sur scène pour un concert en Corse. « Une équipe du Samu local me prend en charge et me permet d'assurer mon show que je ne pouvais pas annuler sur cette île que j'adore. Sensation étonnante, grâce à la morphine injectée pour me soulager et supporter la douleur pendant le concert » relate-t-il dans les colonnes du journal.

Suite à son concert, un nouvel examen médical révèle la présence d'un caillou « qu'il faut extraire très rapidement » : « La douleur revient, retour à l'hôpital, transfert à Bordeaux le lendemain matin. Je suis pris en charge par un personnel extrêmement bienveillant ». Mais face à une « douleur vraiment très violente » (« l'équivalent de coups de poignard dans le rein »), Pascal Obispo se voit obligé d'annuler plusieurs concerts. « Ce qui ne m'était jamais arrivé en trente ans de carrière » grimace-t-il. Le chanteur de 59 ans est alors opéré par un chirurgien urologue : « Pendant cette intervention, il se rend compte que j'ai un polype dans la vessie qui peut être dérangeant, plus tard... Il prend la liberté de me l'enlever. J'ai particulièrement apprécié le fait qu'il m'a évité une autre opération voire un cancer ».

🔵 EXCLUSIF | À l'occasion des 80 ans du Parisien, @ObispoPascal a accepté de raconter son expérience de l'hôpital public après voir été pris en charge pour des problèmes de santé dont il parle pour la première foisTémoignage ➡️ https://t.co/YdF5oachMy pic.twitter.com/m2zN2UzGP2

— Le Parisien (@le_Parisien) September 22, 2024

L'interprète de "Fan" ou "Tombé pour elle" se dit soulagé après cette opération et peut compter sur ce chirurgien qu'il dit pouvoir appeler « H24 en cas d'urgence » : « Je l'ai constaté trois jours après l'opération quand je l'ai contacté à 2h30 du matin et qu'il a pris la décision de me faire retourner à hôpital pour une nouvelle intervention, alors qu'il n'était pas en service ». De quoi lui éviter un nouveau problème de santé et lui permettre, à travers cet article, de saluer le personnel hospitalier qui lui a sauvé la vie. Pascal Obispo en profite pour lancer un appel aux hommes et femmes politiques : « Quel que soit le contexte social, politique, économique, dans lequel nous vivons aujourd'hui, je pense que tous les Français dont je fais partie aimeraient que la santé devienne enfin une vraie priorité ».