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"Un chantage financier" : la réponse de Nekfeu aux accusations de son ex-femme

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
Nekfeu sort du silence pour laver son "honneur" après les accusations de viols proférées par son ex-épouse. Dans un communiqué, le rappeur détaille sa version des faits et révèle que les plaintes de la jeune femme, qui fait l'objet d'un procès à venir, ont déjà été classées sans suite par la justice.
Crédits photo : Bestimage
Nekfeu contre-attaque. Depuis plusieurs heures, les fans du rappeur sont ébranlés par les accusations visant l'artiste de 34 ans, coupable selon son ex-femme de « violences psychologiques, sexuelles et physiques » durant les quatre années de leur relation. Dans un courrier, son avocate fait état de « viols perpétrés à plusieurs reprises » et de « stress post-traumatique ». « Après des années vécues dans le silence et la peur, elle ne dispose plus d'autre choix que de partager cette affaire publiquement, au vu du traitement judiciaire différencié dont elle pâtit depuis plusieurs mois » apprend-on dans un communiqué indiquant qu'une plainte a été déposée en juin contre Nekfeu, mais qu'elle n'a, pour l'heure, abouti sur aucune convocation. Devant la gravité des faits qui lui sont reprochés, l'interprète de "Sous les nuages" a décidé de répliquer avec rapidité. « J'ai appris ce matin que mon ex-épouse, par le biais de son avocate Florence FEKOM, avait publié un communiqué entièrement mensonger et diffamant m'accusant de violences notamment sexuelles. L'ensemble de ce communiqué est faux » affirme-t-il.

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"Des accusations infondées et choquantes"


Dans une lettre partagée sur Instagram par son producteur Diabi, Nekfeu révèle que les accusations de son ancienne compagne « ont déjà été classées sans suite par la justice ». « Elles reviennent au moment même où elle a été interpellée hier soir pour disparition inquiétante de mon fils de 3 ans. Elle est actuellement sous contrôle judiciaire depuis septembre et a interdiction d'approcher l'école de notre fils » indique le rappeur français, faisant état d'un divorce houleux « qu'elle n'a jamais accepté » : « Elle a essayé de se servir de notre enfant pour m'atteindre. Elle a tenté en vain à l'époque déjà, de me faire un chantage financier, me menaçant d'aller voir les médias si je ne lui versais pas une somme importante, sachant bien ma discrétion et mes convictions profondes sur ce sujet qui me touche (...). Malgré ses accusations infondées et choquantes, elle a depuis été condamnée plusieurs [fois] ».

"Sa propre famille confirme mes propos"


Levant le voile sur le bras de fer judiciaire qui s'est engagé entre eux depuis la fin de leur histoire, Nekfeu confirme avoir obtenu en mars 2024 la garde de leur enfant. « N'arrivant pas à parvenir à ses fins par la voie judiciaire, elle tente désormais en désespoir de cause de salir mon honneur en public. C'est pour celui de mon fils que je me sens obligé de me justifier à mon tour par un communiqué » écrit le musicien, dont l'album "Les étoiles vagabondes" a récemment franchi le cap du million de ventes. Et d'ajouter : « J'avais déjà transmis à la police tous les éléments prouvant mon innocence et les intentions malveillantes de mon ex-épouse, dont des échanges privés et des témoignages de sa propre famille confirment mes propos ». Il affirme qu'elle « sera à nouveau jugée en janvier 2025 » pour ce cas de diffamation.


Ce déballage médiatique est pour Nekfeu, Ken Samaras de son vrai nom, un aveu d'échec. « Je n'aurais jamais pensé un jour me retrouver dans cette situation humiliante et j'en suis d'autant plus attristé et dégoûté que je crois fermement qu'il faut redoubler d'efforts pour faire entendre la voix des femmes victimes de violence » poursuit le leader du S-Crew, qui avait pris soin d'apporter un écho médiatique au mouvement "Me Too", notamment sur le plateau de "Quotidien" en 2017 face à Catherine Deneuve. « J'ai moi-même un jour dit avec aplomb qu'il n'y avait pas de fumée sans feu sur ce sujet, mais la vie m'a montré qu'en de rares occasions, d'autres motivations pouvaient entrer en jeu. C'est mon cas aujourd'hui » conclut-il. La suite se jouera donc pour les deux parties au tribunal.

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