Michel Polnareff

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Michel Polnareff met fin à sa carrière en beauté. En effet, le chanteur iconique vient d'annoncer sa "derrière tournée", avec 24 concerts prévus à Londres, au Printemps de Bourges, à l'Accor Arena de Paris, la LDLC Arena de Lyon, la Décathlon Arena de Lille, et dans les Zénith de Caen, Rouen ou Toulouse. L'occasion pour le public d'applaudir une dernière fois l'interprète mythique de "Lettre à France", qui chantera en live ses plus grands tubes mais aussi de nouvelles chansons. En effet, l'artiste de 80 ans proposera un « ultime album » le 28 février prochain, dont les « influences pop côtoieront Debussy et la Californie » selon un communiqué officiel. Ce disque fera suite à "Enfin!", paru en 2018 et qui avait séduit plus de 50.000 acheteurs.

"Une chanson témoin de son temps"

Pour présenter son nouvel album, l'artiste a jeté son dévolu sur le single "Sexcetera", décrit comme « un tube urbain malin, un street tease ». Après avoir chanté le plaisir charnel dans "L'amour avec toi" en 1966 puis les rencontres en ligne sur "Goodbye Marylou" en 1989, Michel Polnareff aborde en 2024 la question du genre et de l'orientation sexuelle. « Je lui ai dit "quoi ,", elle m'a dit "qui ?" / Il m'a dit qu'il n'était elle / Elle m'a dit qu'elle n'était pas lui / J'me suis cassé à tire d'elle / Sexcetera, sexcetera, sexcetera » chante-t-il sur le refrain de ce titre pop et audacieux, mixé à Londres par Tom Archer (Sam Smith, Editors, Goldfrapp) et Ross Fortune (Ed Sheeran, A$AP Rocky, Julian Perretta). « C'est une espèce de polnaroïd, pardon de polaroïd d'une société. Une chanson témoin de son temps. Je fais partie d'une société qui a un petit peu changé, je trouve que je poursuis ce que je fais depuis le début : m'intéresser à la sexualité »




L'an dernier, Michel Polnareff évoquait la question de sa retraite dans "50' inside", et il était sans appel : « C'est non négociable ! Si vous voulez, j'ai des grands moments de... On peut appeler ça de la latence, on peut appeler ça tout d'un coup d'une disparition. Mais c'est toujours momentané. Moi, ce que j'aime, c'est disparaître pour revenir encore plus fort ». Il a donc changé d'avis !