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lundi 18 janvier 2016 12:31

Marina Kaye : ses blessures secrètes, enfance, famille... La jeune star se confie

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
A 17 ans à peine, Marina Kaye a fait fondre le public français avec sa voix puissante et les textes mélancoliques de son premier album "Fearless". Très secrète, souvent sur la défensive, la jeune artiste baisse la garde pour "Paris-Match" et ouvre les portes de son intimité.
Crédits photo : Yann Orhan / Capitol
Qui est vraiment MARINA Kaye ? Depuis le carton de son tube "Homeless", la jeune artiste affiche une maturité étonnante et déstabilisante. Tout comme l'est son premier album "Fearless", recueil de ballades désabusées, transpercées de mélancolies, qui ne ressemble à aucun autre disque d'une fille de son âge. Celle qui fêtera ses 18 ans le mois prochain se livre peu. Derrière ses grands yeux noirs, on devine un passé assombri, qu'elle se refuse à aborder. « Je ne veux pas devenir une fille à frasques. Je suis quelqu'un de pudique. Je n'étale pas ma vie. Je n'étale pas mes soucis. Je n'étale pas mon corps » avait-elle assuré, lors d'une interview accordée à Pure Charts.

"J'étais une enfant sauvage"


Pour le nouveau numéro de Paris-Match, MARINA Kaye baisse la garde et lève le voile sur une partie de son enfance. Elle raconte avoir grandi dans la banlieue de Marseille, dans une belle maison avec jardin. « Les voisins avaient deux énormes terre-neuve. J'ai grandi avec eux. Je me prenais pour un animal, je mangeais dans leur gamelle. Ça peut sembler dégueu, mais j'étais un peu une enfant sauvage. Je sautais de branche en branche, je vivais au grand air » se souvient-elle. A l'école, la fillette n'a pas beaucoup d'amis. Elle s'est construit une bulle, un petit monde dans lequel elle s'évade, en solitaire : « La petite fille seule sur un banc au milieu de la cour avec un grand livre sur les genoux, c'était moi. J'étais passionnée d'astronomie et amoureuse des dinosaures. Je voulais tout apprendre, tout savoir. J'étais persuadée de résoudre toutes les questions restées sans réponses depuis la nuit des temps ».

Un clan soudé


Ses meilleures amies, ce sont ses deux soeurs, Khédidja et Cindy. « Leur regard m'étais indispensable pour grandir. Ces femmes étaient mon repère » assure la jeune chanteuse. Son père ? Elle l'évoque à peine, furtive, verrouillant ses souvenirs. « Il était professeur d'art martiaux. Avec lui, j'ai fait douze ans de karaté. Aujourd'hui encore, je suis peu puissance mais très technique. Je peux me défendre » se contente-elle de raconter. La chanteuse préfère dépeindre sa relation fusionnelle avec sa mère Nadège, d'origine kabyle. « J'avais tellement besoin de sa présence que je restais sans cesse accrochée à elle. Si elle s'éloignait, j'en perdais la parole » se remémore MARINA Kaye. C'est pour apaiser ses tourments qu'elle s'est mise à chanter, vers ses 10 ans. Sa mère restera stupéfaite par le timbre et la qualité d'interprétation de sa fille.

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Fan d'Eminem


A l'époque, MARINA Kaye cultive une passion pour la littérature. Elle développe son imagination, étanche sa soif de curiosité, prend goût à l'écriture. Son premier choc musical est Eminem. « Il crachait ses textes avec une sacrée sincérité » confie-t-elle, admirative. C'est une camarade de classe qui l'inscrit au casting de l'émission "La France a un incroyable talent", après l'avoir entendue chanter. « Pendant tout le concours, je n'ai jamais pensé au chèque de 100.000 euros. Mais quand je l'ai reçu, j'ai senti que je l'avais mérité, que le travail que j'avais fourni était récompensé. Je m'étais donnée comme une brute » assure la chanteuse.

"L'argent crée la jalousie"


Cette aventure lui laisse pourtant un goût amer dans la bouche : « J'avais besoin de couper avec cette époque et de laisser sortir ce qu'on m'avait empêché d'exprimer avant ». D'autant plus que la suite de l'émission a été un véritable cauchemar pour elle... « L'argent crée souvent de la jalousie et de l'aigreur. Bilan : j'ai fait le ménage autour de moi en écartant ceux qui n'étaient pas sincères ». Comme une évidence, elle abandonne par la suite son véritable nom, MARINA Dalmas, pour choisir ce pseudonyme : MARINA Kaye, comme la lettre K, qu'elle porte aujourd'hui tatouée sur le poignet. « Ma soeur aînée s'appelle Khédidja. Ma tante, que j'adorais, s'appelait Karine. Sa mort a été une vraie souffrance pour moi » explique-t-elle. Un nom qui symbolise désormais sa carrière musicale et avec lequel elle occupe désormais le haut des classement.
Toute l'actu de Marina Kaye sur son site internet et sa page Facebook.
Ecoutez et/ou téléchargez le premier album de Marina Kaye sur Pure Charts.

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