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"ONPC" : Marc Lavoine révèle être atteint d'une maladie héritée de sa mère

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
Samedi soir, Marc Lavoine était l'in­vité de Laurent Ruquier dans l'émission "On n'est pas couché" pour présenter son nouvel album "Je reviens à toi". L'oc­ca­sion pour le chanteur de faire des confessions touchantes sur la maladie que lui a transmise sa mère, la lypémanie.
Crédits photo : Capture d'écran France 2
Les années passent et le public continue de prouver son amour pour Marc Lavoine. Avec son nouvel album "Je reviens à toi", le chanteur de 55 ans est entré directement numéro un des ventes la semaine passée. « J'ai eu le trac pendant deux ans, parce que la réalisation a pris deux ans de travail. L'écriture, ça a été plus rapide. Mais bon un album s'écrit jusqu'au moment où on écrit le mot "fin" dessus. Je me suis battu contre moi-même sur le temps. Une chanson c'est comme une personne, il faut l'habiller sans réfléchir mais en pensant à ce qu'on raconte » s'est confié Marc Lavoine lors d'une interview à coeur ouvert accordée à Pure Charts.

"Moi j'écris le chagrin"


Pour promouvoir ses nouvelles chansons, Marc Lavoine était de passage sur le plateau de l'émission "On n'est pas couché" ce week-end. L'occasion pour lui d'expliquer à Laurent Ruquier pourquoi il se montre si sensible à travers sa musique : il est atteint d'une maladie peu connue appelée la lypémanie, que lui a transmise sa mère. « C'est un peu plus profond que la mélan­co­lie. Ma mère était atteinte de cette mala­die. C'est une mélan­co­lie un peu plus haut que les autres. Vous savez les gens mélan­co­liques, c'est des gens qui ont du mal à respi­rer » a raconté l'interprète de "Vivre ou ne pas vivre". Avec beaucoup de recul, le chanteur s'est alors mis à évoquer sa mère Micheline Collin, décédée en 2011 et à qui il consacrera bientôt un ouvrage baptisé "Quand arrivent les chevaux". « J'ai vu ma mère dépé­rir petit à petit et respi­rer machi­na­le­ment, Et elle n'était même plus capable de dire je t'aime aux personnes qu'elle aimait, je crois le plus, ses enfants. Ma mère a toujours attendu quelqu'un qui n'est jamais venu. Et son chagrin, elle me l'a donné (…) Parfois j'ai l'impres­sion d'être comme elle, d'attendre quelqu'un qui ne vient pas » a-t-il avoué.

Une forme de tristesse qui l'accompagne sur chacun de ses albums et qui a donné naissance à certains de ses plus grands succès : « Moi j'écris le chagrin, c'est mon truc et je ne peux pas en sortir, je n'y arrive pas et en même temps je me construis avec ça ». Des confessions qui ont ébranlé Yann Moix. « Vous êtes telle­ment profond et vrai dans ce que vous expri­mez que ça me met mal à l'aise et me renvoie à des trucs très profonds chez moi » a admis le chroniqueur.

Regardez Marc Lavoine se confier dans "ONPC" :

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