Koba LaD

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Koba LaD est de retour en grande forme avec la mixtape "Cartel : volume 1". Première sortie du rappeur depuis les accusations d'homophobie lui ayant valu d'être déprogrammé de plusieurs festivals l'an dernier, le projet de 7 titres a permis à l'interprète de "Valise" d'entrer neuvième du Top Albums français avec 3.500 ventes au compteur. Un score qui pourrait bien s'accroître dans les prochaines semaines, notamment par l'intermédiaire des plateformes de streaming, grâce aux collaborations de Koba LaD avec tout un panel d'artistes dont Oboy, Laylow, Landy, ZKR, Frenetik, SDM, Guy2Bezbar et surtout Gazo, avec qui il partage l'incendiaire "Daddy Chocolat". Succès immédiat, le morceau connaît une ascension rapide dans les classements : il atteint cette semaine la 3ème position du Top Singles derrière "La kiffance" de Naps et "Petrouchka" de Soso Maness, indétrônables, avec plus de 3 millions de streams au compteur.

"Couleur ébène, elle m'appelle Daddy chocolat"

Fer de lance de la drill, un sous-genre du hip-hop et de la trap, dans l'hexagone, Gazo a vu sa cote de popularité s'envoler cet hiver avec la parution de la mixtape "Drill FR", entrée numéro un des charts et écoulé à 70.000 exemplaires à ce jour. Avec Koba LaD, c'est une affaire de famille... ou presque. « Gazo, c'est Despi et le feat, il est lourd. Son manager en fait, c'était un cousin éloigné : j'l'ai vu dans des trucs de famille, tout ça. C'est-à-dire que le morceau, on l'a fait en rapide. Gazo, il est efficace, il est clair, tu connais, c'est Gazo. C'est carré, c'est sûr que Koba-Gazo, ça marche » raconte Koba LaD dans une vidéo pour Melty, à propos de ce tube de l'été qui ne fait pas vraiment dans la dentelle. Sur une instru planante, les deux rappeurs font marier rivalité, sexe, argent et ego. « Veut que j'la baise pendant qu'ses parents sont pas là (hey, hey) / Couleur ébène, elle m'appelle "Daddy chocolat" (hey, hey) / Tu veux la guerre, t'as pas d'quoi payer une collab' / Eux ils critiquent et maintenant veulent faire l'accolade » lance Gazo sur le refrain, avant que Koba LaD ne balance avec subtilité : « Et quand j'lui bouffe la schnek, des fois, j'ai mon pif' dans son cul ».

Au vu du texte, le clip de "Daddy chocolat" fait évidemment régner un parfum de luxure. Dans une villa richement décoré, Koba LaD et Gazo jouent de leurs colliers en or et accueillent des dizaines de jolies demoiselles dans un jacuzzi ou un salon qui ne tarde pas à devenir le centre de la fête. Entre les flûtes de champagne, une partie d'échecs et quelques roulées, la nuit promet d'être des plus chaudes !