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mercredi 20 septembre 2023 12:30

Le rappeur Koba LaD accusé d'avoir séquestré et violenté son ancien manager

Quelques mois après sa sortie de prison pour une affaire de rixe en discothèque pour lequel il sera jugé la semaine prochaine, Koba LaD va de nouveau faire face à la justice. Le rappeur est accusé d'avoir séquestré, tabassé et dépouillé son ancien manageur Deuspi pour des différends contractuels.
Crédits photo : Bestimage
En mars dernier, Koba LaD était libéré de prison. Incarcéré en novembre 2022 à la suite d'une violente bagarre ayant éclaté dans une boîte de nuit parisienne, l'interprète de "Daddy Chocolat" est passé devant les magistrats le 18 juillet dernier pour plaider sa cause et demander l'autorisation de se produire en concert en Espagne et au Portugal durant l'été. « On a vraiment fait n'importe quoi. C'est allé beaucoup trop loin, on aurait pu éviter tout ça. Aujourd'hui je regrette » a assuré durant l'audience le rappeur de 23 ans, qui a obtenu la levée partielle de son contrôle judiciaire. Il fera face, le 26 septembre, au tribunal correctionnel de Paris pour violences en réunion. Toutefois, il ne s'agira pas de son seul rendez-vous devant la justice au cours de l'automne. En effet, comme le révèle Le Parisien, l'artiste est accusé d'avoir séquestré, violenté et dépouillé son ancien manager et mentor, Deuspi.

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"À combien tu estimes ta vie ?"


L'affaire remonte au 18 avril 2022. Ce jour-là, alors qu'il se trouve chez sa compagne à Vert-Saint-Denis (Seine-et-Marne) après un showcase de Koba LaD à Lille, Deuspi est brutalement attaqué par plusieurs hommes au visage dissimulé. Pendant plusieurs heures, les coups pleuvent, les coups de couteaux, « au niveau du crâne, du dos et sur le flanc gauche », aussi. « À combien tu estimes ta vie ? » lance l'un des assaillants à sa victime, le visage en sang. « Et la vie de Koba, tu l'estimes à combien ? 100 000 euros ? » poursuit l'un des agresseurs, tandis qu'un autre, cagoulé lui aussi, répond : « Ah non, je vaux pas 100. 000 euros ». Ce passage à tabac prend fin lorsque Deuspi accepte verbalement de leur donner 200.000 euros et de déchirer le contrat qui lie Koba LaD à Grinta Records. Avant de quitter les lieux, les malfrats dérobent « tout ce qui a de la valeur » dans la maison. « Des montres de luxe, deux motos, une Audi RS 6 et même l'Audi RS 3 appartenant à la soeur de la victime » liste le quotidien.

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Après ce calvaire, Deuspi se voit prescrire 15 jours d'incapacité totale de travail. « Après, les types se sont rendus chez son père. Tous ses proches ont été menacés de mort. Et lui, comme il n'a rien versé et qu'il a refusé de déchirer le contrat, sa tête a été mise à prix » affirme une connaissance du producteur. Le 16 octobre prochain, Koba LaD, de son vrai nom Marcel Loutarila, devra donc s'expliquer avec trois autres prévenus devant le tribunal correctionnel, suite à l'enquête diligentée par la police judiciaire de Seine-et-Marne. Il sera difficile pour le rappeur de contester les faits, étant donné qu'il en a lui-même parlé dans un morceau : "Link In The Ends", en collaboration avec le rappeur britannique Headie One. « Trop d'haineux, trop d'envieux, trop d'suceurs, j'comprends pas / Pourtant, j'faisais bien, pourtant, j'faisais bien / Donc, sur un coup d'tête, j'ai niqué l'ancien manager » y lâche l'artiste, en référence à cette vendetta sanglante dont le motif est une histoire de gros sous.



En mai dernier dans l'émission "Clique" sur Canal+, Koba LaD parlait d'une « trahison ». « Il y a de l'argent qui a été détourné, énormément d'argent. Plein de bluff, des faux contrats, des RIB qui ne sont pas les miens. (...) Depuis le début, ils étaient en train de me b**ser » attestait face caméra le musicien, en les qualifiant de « bâtards » et « morts-noyés ». Autre preuve à charge ? Les déclarations de Koba Lad à son codétenu derrière les barreaux, dans une cellule où la police avait... caché des micros. « Il a porté plainte deux mois après qu'on lui a cassé la gueule. C'est une poukave, on l'a tapé en avril » confie le rappeur sur ces bandes enregistrées, avant de nommer ses six complices.

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