Khaled

Crédits photo : Montage Pure Charts Bestimage
A 62 ans, Khaled n'a pas dit son dernier mot. Et la France pourrait bien le plébisciter à nouveau, lui qui a tissé un lien fort avec le grand public dès les années 90. Il faut dire que l'artiste séduisait les auditeurs avec "Didi" en 1992, avant de recevoir le César de la meilleure musique de film pour "Un, deux, trois, soleil" de Bertrand Blier en 1994, puis d'exploser dans les charts avec le tube "Aïcha" (numéro un au Top 50), signé Jean-Jacques Goldman. Dans la foulée, il chantait "La poupée qui fait non" en duo avec Mylène Farmer, et rencontrait à nouveau un énorme succès en France avec Faudel et Rachid Taha grâce à l'album "1, 2, 3 Soleils". Revenu dans la course en 2009 avec Magic System sur le hit "Même pas fatigué !!!", classé numéro un des ventes durant sept semaines, Khaled transformait l'essai quelques années plus tard avec "C'est la vie", un hymne électro produit par RedOne.

"Merci de m'avoir permis de remixer ce classique"

Aujourd'hui, dix ans après son dernier projet studio, Khaled s'apprête à sortir son nouvel album, baptisé "Cheb Khaled" et attendu le 18 août prochain dans les bacs. Pour le présenter au public, l'artiste que l'on surnommait le rêveur d'Oran regarde dans le rétroviseur, en proposant une nouvelle version de son tout premier 45 tours, "Trigue Lycee", qui avait redéfinit les codes du raï à sa sortie en 1976. Un premier succès, alors qu'il n'avait que 16 ans, qui se dote aujourd'hui d'une relecture plus moderne grâce une production signée DJ Snake. Un nouvel hommage à ses racines algériennes après l'impactant "Disco Maghreb", qui comptait d'ailleurs la participation de Khaled. Ils s'étaient même retrouvés ensemble sur la scène du concert géant de DJ Snake au Parc des Princes en juin dernier pour faire vibrer les spectateurs au son du mythique "Abdel Kader".




Décrit comme une « véritable ode à la culture et la musique algériennes », "Trigue Lycee", avec son refrain intemporel, devrait ravir les adeptes du raï et les nostalgiques de cette époque importante pour la musique orientale. « Je veux remercier Cheb Khaled de m'avoir permis de remixer ce classique » a écrit DJ Snake sur ses réseaux sociaux, heureux de cette connexion Paris-Oran, qui tombe à pic pour l'été !