Kavinsky

Crédits photo : Pochette
Le Super Bowl ? C'est en quelque sorte déjà fait pour Phoenix ! Le 11 août dernier, le groupe pop versaillais a brillé lors de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Paris 2024 avec un set exceptionnel de 15 minutes. Au programme ? Les grands tubes de Phoenix comme "Lisztomania", "1901" ou "If I Ever Feel Better" et une pléiade d'invités dont Air, le rappeur cambodgien VannDa mais aussi Ezra Koenig du groupe Vampire Weekend. « Nous n'avons jamais eu l'impression d'appartenir à [ce milieu]. (...) Quand ils nous ont dit que notre segment allait durer entre 15 et 20 minutes, on s'est dit : "Wow, c'est fou qu'on nous donne autant de temps". Nous avons donc pensé qu'il fallait partager ce moment avec d'autres personnes » commente Thomas Mars, le chanteur de Phoenix, au média Vulture. Le moment le plus fort de leur medley est sans aucun doute la venue de Kavinsky et Angèle pour interpréter le tube "Nightcall", titre phare de la BO du film "Drive" (2011).

"There's something inside you..."

Et depuis la cérémonie, ils sont très nombreux à espérer la sortie officielle du titre sur les plateformes de streaming, à l'instar de l'hymne "Parade" de Victor Le Masne ou encore du chant révolutionnaire "Mea Culpa (Ah ! Ça ira !)" par Gojira et MARINA Viotti. Après plusieurs jours de teasing, l'erreur est enfin réparée ce vendredi avec la publication de cette nouvelle version de "Nightcall". Plus court que l'original (à peine de trois minutes), ce cru 2024 du tube synthpop marque le croisement entre les voix d'Angèle et de Thomas Mars, entouré des claviers de Kavinsky. Un mélange aussi génial qu'addictif qui, on l'espère, multipliera les millions d'écoutes en streaming en un claquement de doigts. À noter que la lyric vidéo est déjà dans le top 15 des tendances sur YouTube, quelques heures après sa sortie !



En interview pour Vulture, Thomas Mars révèle que c'est lui qui, au départ, devait chanter sur la version originale de "Nightcall", titre produit par Guy-Manuel de Homem-Christo (Daft Punk) et qui a battu un record mondial suite aux JO. « Je ne fais jamais des choses en dehors de Phoenix, donc j'ai dit non et je ne l'ai pas regretté. Je trouvais que la chanson était parfaite et qu'elle n'avait pas besoin de ça » rappelle l'artiste versaillais : « Il y a 10 ans, quelqu'un a créé un faux poster pour un concert qui n'a jamais eu lieu. Il devait y avoir : Daft Punk, nous, Air, Kavinsky, Cassius, tous ces groupes... Les gens pensaient que c'était un vrai concert et la demande était énorme, mais ça n'a jamais eu lieu. Nous voulions que ce poster devienne réalité ». Pour le plus grand plaisir du public !