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"C'est une histoire fantasmée" : Izïa sort du silence après son dérapage sur Macron

Par Julien GONCALVES | Rédacteur en chef
Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
En concert, Izïa Higelin a imaginé le lynchage d'Emmanuel Macron et déclenché une polémique. Face aux appels au boycott, et alors qu'un de ses concerts a été annulé, la chanteuse prend la parole pour raconter sa version des faits et s'expliquer : "À aucun moment évidemment, je n'ai voulu inciter à la violence ou à la haine".
Crédits photo : Bestimage
Izïa Higelin est dans la tourmente. En pleine tournée des festivals pour présenter les chansons de son dernier album "La vitesse", la chanteuse a dérapé en imaginant le lynchage d'Emmanuel Macron, transformé dans son esprit en « piñata humaine géante ». « Il s'est dit : "Là, ce qui ce serait bien, ce dont le peuple a envie, c'est qu'on m'accroche à vingt mètres du sol (...) et qu'on soit tous ici présents munis d'énormes battes avec des clous, comme dans "A Clockwork Orange"". Et là, on le ferait descendre, mais avec toute la grâce et la gentillesse que les gens du Sud ont. Et on aurait tous nos battes, avec nos petits clous. Et dans un feu de Bengale de joie, de chair vive et de sang, on le foutrait à terre. Mais gentiment, tu vois... » a-t-elle lancé face à la foule à Beaulieu-sur-Mer. Depuis, une enquête pour "provocation publique à commettre un crime ou un délit" a été ouverte après que des spectateurs, choqués, ont contacté la police, qui a tenté d'arrêter Izïa, sans succès.

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"Il ne faut surtout pas le prendre au premier degré"


Murée dans le silence face à cette polémique, dont s'est évidemment emparée une partie de la classe politique, la chanteuse prend la parole dans Ouest France, alors que son concert à Marcq-en-Baroeul pour célébrer le 14 juillet a été annulé. « Je suis bien désolée que cela ait été mal interprété, décontextualisé. À aucun moment évidemment, je n'ai voulu inciter à la violence ou à la haine. C'est une histoire, un liant improvisé et surréaliste entre deux titres qui parle de tout et de rien et qu'il ne faut surtout pas prendre au premier degré » explique l'interprète de "Mon coeur", qui se considère comme « une artiste, avec donc un engagement physique, vocal, spirituel, dans (sa) musique et (sa) manière d'aborder la scène ». Interrogée sur la violence de ses propos par le journaliste, Izïa tient à marteler : « À aucun moment dans mes concerts, je n'incite à la violence ou à la haine. Ce sont toujours des lieux de bienveillance et d'amour, de folie et d'improvisation. C'est juste ça purement et simplement ».

Regrette-t-elle ses propos qui ont créé le scandale ? « Cela reste une histoire fantasmée, un moment partagé d'esprit libre, artistique. Ce n'est pas dirigé dans quelque direction que ce soit » esquive l'interprète de "Etoile noire", qui souhaite se concentrer sur l'essentiel : sa tournée des festivals. « Je crois que je n'ai jamais autant tourné. (...) J'ai la chance d'avoir un show bien rodé avec des musiciens et une équipe hyper enthousiaste. Et de proposer un show bien rock et bien vivant » confie Izïa, qui se réjouit d'aller performer aux Francofolies de la Rochelle : « Un festival hyper important pour moi. J'y suis beaucoup allée quand j'étais petite avec mon père, qui a toujours adoré jouer là-bas ».

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